Le système d'éducation
Par Ramy • 6 Avril 2018 • 1 993 Mots (8 Pages) • 383 Vues
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En effet, une amie institutrice témoigne que les classes sont surchargées pour un seul professeur. Les élèves dont les difficultés sont moindres voir inexistantes, peuvent suivre un cours. Or, un tiers des élèves, sont d'après elle en grande difficulté, et ne peuvent en aucun cas suivre le cours, si aucune adaptation ne leur est dévouée. Elle est donc dans l'obligation d'assurer son cours, à défaut de laisser pour compte les élèves en difficulté.
Pourquoi ?
Le système français favorise les classes de niveaux. Alors que l'hétérogénéité ne perturbe aucunement le niveau des bons, il permet également aux plus faibles de s'améliorer.
Si l'inégalité scolaire est bien présente, elle est en réalité dû aux inégalités sociales.
En effet, les élèves issus de milieu défavorisé, immigrants sont plus susceptibles d'être en échec scolaire. De même qu'au secondaire, cette inégalité sociale est claire. Les enfants de cadres supérieurs représentent près d'un tiers des élèves du supérieurs alors que leurs parents, représentent que 15% des emplois. Alors qu'un enfant ouvrier sur dix a accès aux études supérieurs, les inégalités sociales ne font que creuser davantage les inégalités scolaires. Moi même provenant d'un milieu ouvrier, je prends conscience de cette opportunité à l'égard de mes frères et sœurs qui ont suivis des formations professionnelles. Cette différence sociale, quand on ne l'assume pas, peut-être réellement difficile à vivre. Si mes amis, peuvent sans difficultés avoir accès aux études supérieurs et écoles d'ingénieurs, je sais d'avance que je devrai travaillé davantage pour atteindre ces niveaux; aussi bien intellectuellement, que financièrement.
Autres témoignages:
Après avoir questionné mon entourage, le problème de ce désinvestissement trouve d'autres raisons.
A commencé par le rythme de l'enfant. A l'unanimité, nos journées sont trop longues et fatigantes, ce qui réduit fortement notre concentration, surtout dans les classes surchargées.
Egalement, le système de note, renvoie l'élève responsable de son échec puisque la "réussite" est fondamentale. Cela nous démotive donc, et peut entrainer un décrochage.
Il en est de même pour le redoublement. N'ayant donc pu aller en littéraire, la filière stg était la seule filière générale et technologique que je pouvais réaliser. Si elle ne m'avait pas intéressé, on me proposait de redoubler ma seconde. Or, bien que je n'ai pas redoublé ma seconde, j'ai redoublé ma première. Un redoublement positif, puisque j'avais d'importantes lacunes et que si je serais passée en terminal, j'aurai pu avoir mon bac, mais de justesse. Mais si toutefois ce redoublement à été positif pour moi, c'est parce qu'il s'est présenté au moment même où mes parents déménageaient, et que je changeais donc de lycée. A savoir, je quittais un lycée de zone d'éducation prioritaire, pour un lycée général "rural". Je redoute donc, qu'il se serait aussi parfaitement bien passé si je serais restée dans cet autre lycée, puisque j'étais démotivée d'avance. C'est donc en ayant eu des explications différentes et méthodes différentes, que j'ai pris plaisir à redécouvrir ce que je connaissais déjà.
Un de mes amis, m'explique que le décrochage peut également provenir de la relation élève - parents - enseignants. Un élève doit être disponible pour travailler, et donc ce sentir en sécurité. Il a abandonné ses études suites à la maladie de sa mère, et décès de son père. D'après lui, l'école n'a pas été d'une grande aide, alors qu'il traversait une période douloureuse, ses résultats en baisses ont amené son école à le rabaisser plutôt qu'à le relever. Bien qu'il soit conscient qu'il est impossible de faire du "cas par cas", il est évident qu'un enfant bien chez lui, est un enfant qui réussi mieux.
Enfin, si le redoublement, le rythme des journées, les relations entres les élèves et enseignants, ou encore les examens ne motivent pas les élèves, la question d'orientation reste elle aussi un facteur de cette démotivation.
Nous sommes toujours mal informés, mais surtout nous avons la pression de choisir rapidement une formation qui nous plaît.
III - Comment remédier au manque de motivation ?
Plusieurs réformes sont entrevues afin d'augmenter la performance scolaire suite au test Pisa. Bien que le système scolaire français est mauvais, le système économique l'est davantage. Les deux ne sont pas corrélés.
Pourtant, l'éducation ne dépend pas uniquement de la richesse d'un pays.
C'est le cas des pays scandinave, mais surtout celui de la Finlande. Le modèle Finlandais, a pour objectif de rendre les élèves autonomes, de cette manière, ils sont motivés et s'impliquent dans leur travail. Le modèle finlandais est performant. N'imposant aucun niveau d'apprentissage, il s'adaptent à son élève.
Le modèle asiatique lui, concernant la Corée, est extrêmement performant dans la mesure où les familles peuvent financer les écoles à leurs enfants, le soir compris. Bien qu'il s'agisse d'une compétition purement capitaliste, la performance est là, et les élèves suivent les cours sans difficultés.
Mais si ces modèles conviennent, cela est dû à l'ensemble de leur système d'éducation, puisque la Finlande est un pays peu peuplé, moraux et tolérant, ils peuvent adapter leur système scolaire facilement. Il en est de même pour la Corée, qui ne laisse aucunement le choix entre privées et publics à leurs familles.
* Si je devais apporter des modifications, je prendrais soin de revoir les emplois du temps, et d'adapter réellement le rythme de l'enfant. En optant pour 190 jours de cours, du lundi au vendredi, en finissant les journées plus tôt, et bien sûr, en réduisant les vacances, l'enfant sera plus apte à suivre les cours. Bien entendu, il faut entrevoir la chose économiquement parlant, du côté des entreprises et leurs employés, soient les parents de nos enfants !
* La question du redoublement, devrait être réservée
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