La plasticité cérébrale
Par lilipop • 11 Octobre 2018 • TD • 618 Mots (3 Pages) • 503 Vues
TD 2 : Plasticité cérébrale et vision
Reconnaître un mot, un objet ou un visage est une fonction cérébrale plus complexe qu'il n'y paraît. En effet, différentes aires du cerveaux rentrent en jeux dans le traitement des informations et dans la perception visuelle. On pourrait donc se demander sur quoi repose l'implication du fonctionnement cérébral dans le perception visuelle.
Le document 1 est destiné à nous démontrer l'existence d'une organisation fonctionnelle du système visuel, de l’œil au cortex, que l'on retrouve chez les primates dès la naissance. En effet, grâce à cette technique qui consiste à injecter des marqueurs radioactifs dans l'un des deux yeux, nous avons pu visualiser les circuits neuronaux correspondant à l'un des deux yeux. Cette expérience nous révèle donc bien l'existence de circuits neuronaux actifs dès la naissance, de la rétine au cortex.
Le document 2 quand à lui, nous démontre que cette fonctionnalité innée peut être modifié par l'expérience individuelle. Effectivement, chez le chaton, on constate que lors de la privation de stimulation d’un œil au début de sa vie, l'organisation de la répartition des neurones va être modifié de façon définitive. Cela nous montre que les neurones issus de l’autre œil ne compensent pas la régression des connexions et perdent définitivement leur fonctionnalité. En revanche, chez l’adulte qui a passé cette période critique d'organisation neuronale, les neurones de l’autre œil ont compensé en parties cette occlusion en se multipliant et s'étendant dans la partie correspondant à l’œil caché. Cette expérience nous révèle donc qu'il existe une période critique dans le développement du cortex visuel au cours de laquelle des circuits nerveux se mettent en place ainsi que la présence d'une réorganisation neuronale.
Dans le document 3, on constate que lorsqu'un voyant lit du braille les yeux bandés, son cortex visuel ne régit pas, par contre la même tâche effectuée par une personne non-voyante depuis l'âge de 3 ans et entraînée à la lecture du braille mobilise les aires visuelles pour une sensation tactile. Un même zone qui s’occupe initialement de traiter les messages nerveux provenant de la rétine va maintenant traiter ceux provenant des récepteurs tactiles des doigts. On peut donc en déduire que les neurones vont subir un changement de fonction (une « reprogrammation ») des aires visuelles leurs permettant d'être utilisées pour une tâche différente.
L'expérience relaté par le document 4, nous montre que ce changement de fonctions des neurones de certaines aires constaté dans le document 3, peut avoir lieu chez des personnes voyante s’entraînant à lire le Braille dans des conditions de non-voyance. En effet, on constate que lors de cette expérience les personnes aux yeux bandé apprenait plus vite de braille en impliquant rapidement leur cortex « visuel » mais aussi que cette reconversion visuelle disparaît lors que la re-confrontation des yeux à un stimulus visuel. On peut donc en déduire au même titre que les chercheurs que cette adaptation ne repose pas sur la mise en place de nouvelles structures mais bien sur l'activation de circuits neuronaux , observés dans le document 1, déjà existants.
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