Hydrolyse enzygmatique
Par Plum05 • 26 Juin 2018 • 1 733 Mots (7 Pages) • 473 Vues
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En 23 min, on obtient une couleur jaune clair. Il n’y a plus d’amidon. Il y a donc eu hydrolyse totale de l’amidon.
3 phases sont observées au cours de la réaction enzymatique.
- Au début, le taux de polymérisation ne diminue pas. L’amidon est en très grande quantité par rapport au nombre d’enzyme. La quantité de dextrine formée est alors négligeable.
- Entre 5-14 min, le taux de polymérisation diminue rapidement indiquant l’hydrolyse de l’amidon en fragment de poids moléculaires décroissants. La vitesse d’hydrolyse augmente. La réaction n’est pas à son maximum d’activité dès l’ajout des enzymes.
- A partir de 14 min, les enzymes sont en excès par rapport à l’amidon résiduel et aux dextrines. La vitesse d’hydrolyse est donc à son maximum.
- Réaction de fehling
A 23 min, le tube 10 a une couleur rouge brique avec une réaction de Fehling. Ceci indique la présence d’un sucre réducteur. Le tube 1 est bleue clair, il y a eu formation de sucre réduction qui est donc le maltose. Le résultat de l’hydrolyse complète de l’amidon est le maltose. L’amidon est donc un polymère de maltose.
La réaction de Fehling confirme le test de Lugol, alpha amylase a bien dégradé l’amidon en dextrines puis en maltoses. Le glucose n’est pas le plus petit résidu obtenu parce que l’α amylase ne peut pas le dégrader. Une maltase est nécessaire.
- Hydrolyse des lipides
On observe une couleur verte où la solution de pancréatine a été déposée. Il y a eu hydrolyse des triglycérides. En absence de pancréatine, l’absence de changement de couleur confirme qu’il n’y a pas eu d’hydrolyse.
La solution de pancréatine contient bien les enzymes nécessaires à l’hydrolyse : la lipase hydrolyse les triglycérides en acide gras libres et mono glycérides. L’émulsion est nécessaire à l’action de la lipase pancréatique. Elle est faite dans l’organisme grâce à l’action des sels biliaires.
- Hydrolyse des protéines
- Hydrolyse par la pepsine
Tube 3 : Une couleur violet clair est observée. Elle est semblable à celle du témoin 3. Il y a donc un grand nombre de liaisons. Il n’y pas eu d’hydrolyse.
L’augmentation de température entraine une dénaturation de la protéine (modification de la structure spatiale) la rendant inactive. Ainsi la pepsine bouillie est rendue inactive. La température est donc un facteur important dans l’hydrolyse enzymatique.
Tube 4 : Une couleur violette est observée. Il y a donc un grand nombre de liaisons peptidiques. Il n’y a pas eu d’hydrolyse. Ce résultat est normal parce qu’il n’y avait pas de pepsine dans le tube. Il n’y a donc pas de dégradation spontanée de l’ovalbumine.
Tube 1 : Une couleur bleue claire est observée. C’est une couleur intermédiaire entre celle du Témoin 1 et Témoin 2. Il y a donc un nombre de liaisons négligeable. Il y a donc eu hydrolyse.
Tube 2 : Une couleur rose/violette est observée. Elle est semblable à celle du Témoin 2. Il y a donc un plus grand nombre de liaison que le tube 1. L’hydrolyse des liaisons est moins importante que celle du tube 1.
Le paramètre qui change entre le tube 1 et 2 est le Ph. On note que le ph du tube 1 est acide (2) et celui du tube 2 est neutre (7). La pepsine est donc plus active à ph acide.
On en déduit donc les conditions optimales d’obtention de l’hydrolyse de l’ovalbumine par la pepsine
- Une température proche de 40°C (température du bain marie). Cette conclusion est cohérente puisque que cette température se rapproche de la température corporelle (37°C)
- Ph proche de 2. Ce ceci est cohérent avec le fait que cette enzyme, comme les autres enzymes pancréatique, sont libérées à la sortie de l'estomac, dans le duodénum, où le Ph est acide.
- Hydrolyse par la trypsine
Au bout de 20 min, les tubes 1 (ph= 7) et 4 (ph=5) sont restés opaques. Il n’y a donc pas eu hydrolyse. La trypsine n’est donc pas active à ph neutre et à ph acide.
Le tube 2 et le tube 3 sont devenus translucides. Il y a donc eu hydrolyse.
Le tube 3 est devenu translucide au bout de 10 min. Le tube 2 est devenu translucide au cours des 10 min supplémentaires (soit 20 min d’incubation au total).
En comparant les vitesses d’hydrolyse entre le tube 2 et 3, l’enzyme est plus active dans le tube 3 c’est-à-dire à ph 10. La trypsine est donc active à ph alcalin.
On ne peut pas conclure que le Ph optimal de la trypsine est de 10 mais il s’en rapproche.
Ceci est cohérent avec le fait que la trypsine soit une enzyme du suc pancréatique, qui est alcalin dû à la présence de bicarbonate. Il se déverse dans le duodénum, neutralisant le Ph acide du chyme sortant de l'estomac.
- Conclusion
L’objectif du tp était de mettre en évidence les caractéristiques d’enzymes digestives en fonction du type de substrats qu’elles dégradent. La vitesse des réactions enzymatiques dépend de la concentration en substrat et plus particulièrement du Ph. A travers l’hydrolyse des lipides, l’action de molécules non enzymatique et d’actions mécaniques sont nécessaires pour l’activité de la lipase.
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