Dyspraxie développementale
Par Christopher • 28 Juin 2018 • 1 592 Mots (7 Pages) • 493 Vues
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L'évaluation neuropsychologique de l'enfant dyspraxique
L'évaluation d'un enfant dyspraxique peut s'avérer plutôt complexe. Les symptômes étant variés, plusieurs types de dyspraxie peuvent se développer. Il existe principalement deux types d'évaluation pour la dyspraxie. Lussier et Flessas 2009 nous présentent l'évaluation par exclusion et l'évaluation par inclusion. L'évaluation par exclusion s'effectue généralement chez les tout-petits avec l'aide de plusieurs professionnels. (Lussier et Flessas 2009) Elle permet entre autre, d'éliminer les autres causes de troubles moteurs tels que paralysie cérébrale, des problèmes orthopédiques, un syndrome neurologique congénital, etc. (Lussier et Flessas 2009) En d'autres mots, Lussier et Flessas nous démontrent que ce type d'évaluation tentera d'exclure tout autre problématique du trouble moteur et la dyspraxie semble un diagnostic de dernier recours. L'évaluation par inclusion s'effectue quant à elle, par des méthodes quantitatives et qualitatives. (Lussier et Flessas 2009) Un peu plus complexe, du moins, mieux détaillé par les auteurs du livre. Elles nous expliquent et nous donnent des exemples de sous-tests tels que le WPPSI-R et les sous-tests d'Assemblages d'objet et Dessins avec blocs sont généralement positifs chez les enfants dyspraxiques. (Lussier et Flessas 2009) Elles mentionnent que pour les sujets plus âgés, la disparition de ces tests et l'utilisation de l'épreuve Non verbale de Wechsler dont le support verbal permet la résolution de plusieurs items, diminue considérablement la sensibilité de celui-ci. (Lussier et Flessas 2009) Somme toute, les symptômes de la dyspraxie développementale sont nombreux et pour adresser de bonnes interventions, il est important de bien identifier les difficultés de l'enfant en identifiant les tests les plus sensibles.
Interventions avec des enfants dyspraxiques
Selon Lussier et Flessas, il existe deux moyens d'intervention à privilégier auprès des enfants dyspraxiques. La première est l'intervention rééducative.
En d'autre terme, l'éducation rééducative vise l'apprentissage des taches motrices similaires aux enfants non dyspraxiques mais tout en adaptant la démarche. Il est important de simplifier les tâches motrices en les segmentant en plusieurs petits objectifs. Il permet ainsi à l'enfant de se concentrer sur une seule chose à la fois. Par exemple, l'intervention rééducative visera à mettre l'emphase sur un aspect spécifique de la calligraphie plutôt que de tenter d'exécuter adéquatement une écriture rapide, bien orthographié en plus de respecter les critères d'une bonne calligraphie. Dans un autre ordre d'idée, les interventions palliatives ont pour but d'apporter une aide technique à l'enfant dyspraxique. Par exemple utiliser un ordinateur pour écrire au lieu de faire écrire l'enfant peut faciliter son quotidien puisque la tâche motrice associée est d'un niveau plus facile.
Finalement, Lussier et Flessas 2009 nous dresse une liste de conseils pour les parents, les enseignants et autres intervenants auprès d'enfants dyspraxiques. Elle suggère de faire des exercices avec l'enfant afin d'augmenter son intégration sensorielle, à partir de stimulations tactiles et vestibulaires. (Lussier et Flessas 2009) Elle nous mentionne que l'un des conseils les plus important est d'accepter et aider l'enfant à accepter qu'il a besoin de plus de temps pour faire différents apprentissages. Il est donc important d'encourager et de supporter les enfants à travers leur cheminement. (Lussier et Flessas 2009)
3- Critique
- Documents intéressant mais pas clé en main, donne plutot des pistes pour aller chercher l'information
Lors de la lecture du chapitre sur la dyspraxie développementale, on apprécie la fluidité du texte et le vocabulaire accessible à tous. En effet, dès la première lecture, on comprend l’idée principale des auteures grâce à la clarté des propos écrits et des nombreux exemples utilisés. Aussi, les auteures ont su expliquer divers modèles de la dyspraxie développementale en structurant adéquatement les modèles en étant précis et en sortant les idées principales de chaque modèle pour bien comprendre les différentes opinions de ce trouble chez les spécialistes.
Grâce à la clarté du texte, elles ont réussi à décrire plus de quatre modèles importants sans toutefois perdre l’attention des lecteurs. Par ailleurs, le choix de la structure des paragraphes aide également à maintenir la compréhension du texte et les lecteurs peuvent apprécier une ligne directrice qui garde une cohérence au chapitre. Au départ, elles nous expliquent l'étiologie de la dyspraxie d'un point de vue neurologique et par la suite du point de vue neuropsychologique. Pour continuer avec les différents modèles développés au fil du temps pour terminer en nous indiquant les interventions suggérées avec ce genre de clientèle. Par contre, à la fin de la lecture du chapitre, on remarque un manque d’argumentation ce qui laisse le lecteur un peu confus avec des notions qui se contredisent et ne permet pas d’être entièrement satisfait sur la connaissance de la dyspraxie développementale. En conséquence, le lecteur sera tenté de faire des recherches supplémentaires sur le sujet car certaines notions restent nébuleuses afin de réussir à faire un diagnostic précis pour un spécialiste ou pour un parent qui voudrait aider l’enfant à mieux se développer.
4- Conclusion - Appréciation générale
Somme toute, ce chapitre discutant de la dyspraxie développementale est bien détaillé et complet. Les auteurs nous ont mentionnés plusieurs exemples concrets et ont fait un bon survol de ce trouble. Il ne s'agit pas seulement d'une opinion sur le sujet mais bien une revue de littérature de ce qui se fait et ce qui s'est fait par la passé concernant la dyspraxie. Il s'agit d'une lecture de référence dans ce domaine et qui peut être effectué autant par des spécialistes que par des parents.
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Références
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