SOUNDJATA L'EPOPEE MANDING

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Chapitre VI

Traité de fils impuissant et inutile par les autres femmes, surtout sa marâtre Sassouma Berété, Soundjata se décide au grand jour de répondre aux insultes des ennemis en se levant à l’aide d’une énorme barre de fer fabriquée par Noum Fairi le père de Farakourou, maitre des forgerons et en ramenant tout le baobab comme l’avait demandé sa mère Sogolon devant leur case. Malgré les exploits de Soundjata, Sassouma reste toujours aux aguets et engage leurs sorciers qui sont chargés d’éliminer le prince Djata.les sorcières furent intriguées par la gentillesse du prince et promirent de veiller dorénavant sur lui.

Chapitre VII

Du fait que son griot Balla Fasséké lui soit retiré en plus des méchancetés de Sassouma Berété pour sauver son frère manding Bori, Soundjata et sa famille connurent sept (07) ans d’exil. De Niani à Mema, Sogolon et ses enfants eurent des accueils royaux. Par sa bravoure il fut désigné Kan Koro Sigui c’est-à-dire vice-roi par le roi Moussa Tounkara.

A l’âge de dix-huit ans sa mère lui fit remarquer qu’il était l’heure de reprendre son trône avant de mourir.

Chapitre VIII

Soumaoro Kanté est un grand descendant de la lignée des forgerons qui autrefois était sous la domination du Wagadu actuel Ghana. Le griot Balla Fasséké de Soundjata qui lui était enlevé dans la chambre des fétiches de Soumaoro dont les murs étaient tapissés de peaux humaines autour d’une jarre, neuf (9) têtes de rois morts formaient un cercle. Il prit la peine de jouer le balafon du roi du Sosso. Celui- ci se rendit compte qu’il y avait quelqu’un dans sa chambre et Balla le loua pour éviter sa colère.

Chapitre IX

Soumaoro Kanté voulant posséder toutes les préfectures enleva Keleya la femme de son neveu Fakolé. Celle-ci était une grande sorcière qui selon la tradition, à elle seule, arrivait à régaler toute l’armée par sa cuisine alors que les trois cents femmes réunies de Soumaoro n’arrivaient jamais à faire manger les troupes à leur faim. Fakolé Koroma quitta son oncle Soumaoro et lui déclara la guerre. Soumaoro attaqua le mandingue et Niani fut réduit en cendres.

Chapitre X

Les envoyés trouvèrent enfin Soundjata à Mema chez le roi Moussa Tounkara. Ils réussirent à le convaincre lui et sa famille de revenir à Niani. Sogolon, la mère de Kan Koro Sigui mourut le jour même du départ et fut enterrée sous les terres de Mema.

Chapitre XI

Soundjata livra une guerre sans merci contre les bandes de Soumaoro. Cette guerre fut d’une facilité incroyable pour l’armée de Djata qui avait à ses cotés la chevalière de Wagadu et trois tribus de tabas. Sogolon Djata fut surpris de voir que Soumaoro était invulnérable aux instruments en fer. Ainsi la guerre ne fut pas une réussite totale pour Djata du lion et du buffle.

Chapitre XII

Balla Fasséké le griot de Triban la demi-sœur de Soundjata lui redonnent l’espoir pour continuer la bataille. Ils se réunissent tous à Sibi pour le dernier conseil des chefs et tous réaffirmèrent leur serment à Soundjata, de vivre ou de périr pour le mandingue.

Chapitre XIII

L’étape Kirina fut la dernière pour Soumaoro, Son neveu Fakoli regagne le camp du mandingue Triban qui s’est échappée de l’enceinte royale avoué à Djata que Soumaoro était vulnérable à une flèche ornée d’un ergot de coq. La grande bataille de Kirina fut sanglante et pleine de blessés. Soundjata put atteindre le roi Sosso par sa flèche mais celui-ci ne mourut pas à Kirina. Il fut poursuivi par Sogolon Djata et son neveu Fakali jusqu’à Koulikoro Où il fut vaincu et Sosso fut anéanti.

Chapitre XIV

Après avoir vaincu Soumaoro, Soundjata S’engage à détruire les alliés du roi Sosso. Diagan en passant par Kite jusqu’à Do, Sogolon Djata fait régner sa loi et ainsi, il décida de retourner au mandingue.

Chapitre XVI

Avant d’arriver à Niani, le maître de cent rois vaincus appelé aussi le père du clair-pays, se rendit à Ka-ba, ville située entre la rive gauche du Djeliba dans la région de Sibi où il organisa une grande fête à l’honneur de cette victoire. A Ka-ba, chacun des douze rois récupèrent leurs noms que les devins ont annoncés. Ainsi, il scella l’alliance entre les différents royaumes.

Chapitre XV

Après la fête, Maghan décide de retrouver Niani, la ville natale. Le voyage dura trois jours et le jour venu, le roi et ses troupes furent acclamés par tous. Au bout de quelques temps, le manding retrouva sa beauté d’avant le départ du fils buffle, fils du lion, car celui-ci instaura la paix et le bonheur dans le cœur des habitants.

- NOTATION DES EVENEMENTS

- Naissance de Mari-Djata

Chapitre 4- de la page 32 à la page 35

- Exil de Sogolon et de ses enfants

Chapitre 7- de la page 55 à la page 72

- Soumaoro Kanté le roi sorcier

Chapitre 8- de la page 73 à la page 77

- Le retour et la Bataille de Soundjata

Chapitre 11 ou chapitre 14 de la page 90 à la page 126

- RESUME DE L’ŒUVRE

Soundjata Keïta, l’homme à deux noms qu’aucun prince du mandingue n’a portés, fils du roi manding Naré Maghan et de Sogolon est désigné par les devins comme l’héritier chargé de la redoutable mission d’agrandir et de développer l’empire manding. Paralytique et rachitique durant toute son enfance, il a été le quolibet et doutes sortes dans son entourage. Un jour, outrepassé par les méchantes paroles de sa marâtre Sassouma Berété à l’égard de sa mère qui lui demandait des feuilles de baobab, il se tient debout à l’aide d’une barre de fer fabriquée par Noun Fairi, le père de Farakourou qui est le maître des forgerons. Il marcha énergiquement et d’un tour de bras, il arracha l’arbre, le mit sur ses épaules, s’en retourna auprès de sa mère et le