Mea culpa, hymne du pardon
Par Ninoka • 25 Septembre 2018 • 3 262 Mots (14 Pages) • 417 Vues
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Parce que mère, tu soupèses la valeur de la vie et la force de l’amour
Tu composes la douce symphonie de l’unisson
Un hymne au Pardon
Confié à la Lune
Au Soleil
A la Terre
A la mer
Au vent
Il parcourt librement tes sentiers infinis
A chaque pas d’Homme, à chaque parole
Il laisse entendre la lyre d’Orphée:
L’instinct ordonne,
Le cœur pardonne,
Revigorons-nous de la sève du Pardon
Regardez, cueillez, appréciez les fruits mûrs, les fruits suaves
Les fruits exotiques, les fruits célestes
Les fruits de l’Amour-Fraternité
Les fruits de la Tolérance-Pardon
Les fruits du Relativisme-Altérité
Les fruits de la Réconciliation-Unité
Après maints arrosages d’appétits-assassins
De proscription
De Frustration
De Résignation
Les fruits murs de la Renaissance et de la Paix
Les fruits du PARDON tombent enfin du chêne de la peine
Mannes providentielles, Communion spirituelle, mordez-en
Et comblez les faims ancestrales, les faims infinies
Qui tant de jour et de nuits vous ont lacéré le cœur
PAR DONS consommons à satiété les fruits du PARDON
Afrique, Côte d’ivoire ma belle Patrie
Que ton l’Unité oh pays mon beau peuple repose sur les sédiments du Pardon
PARDON …………………..…Pardon…………………..Pardon………………..PARDON.
Monument
L’Histoire a besoin de moi
Je suis un monument qui suscite l’émoi
De cette génération d’après la tempête
Une génération qui lit dans mes yeux d’alouette
Les épisodes qui ont marqué sa propre histoire
Celle d’un pays dont les outils aratoires
Ont bâti une Nation où l’union ploie sous la suspicion
Une nation qui convertie la fraternité en ostracisme
Dans son regard où s’exprime la compassion
Cette jeunesse comprend que les germes du chauvinisme
Dans sa chère patrie et dans sa mère Afrique
Se répandent à chaque carrefour où s’ouvre la bouche du politique
SOIF DE PAIX
Il a couru maintes soifs, dévoré maintes faims
Les sentiers jadis sien, bouillonnent aujourd’hui sous ses pas
Las d’avoir parcouru mille peines, mille injustices, mille cruautés, ses pas
S’alourdissent, embrassent chenillement les joues du trépas
Ses mains ne soutiennent plus les liens de la vie
Tout en lui raidit et la chair et le cœur
Seule l’âme perdure
Tout en lui aspire à la Paix….quel lourd mot
Le pourra t-il supporté ?
A bout de souffle, il s’accroche, l’effort a toujours raison de la lassitude humaine
Ayant brisé le verrou de la guerre et dîné avec les monstres des cieux et de la terre
Ses mains ne tissent plus les chaînes de la vie
Tout en lui s’éteint, et les yeux et le sourire
Seule l’âme perdure
Tout en lui aspire à la Paix…tout autour de lui rêve de Paix
Tout !
La biche dans le désert, époumonée par mille peurs endurées implore au carnassier
La Paix
Héros légendaires, vaillants soldats, fiers d’avoir à tous vents marché contre l’insurrection, contre l’ennemi de la Nation
Bustes droits, pas en avant au gré de leur vie, combattu mille démons…
Sur leur pas reviennent rassasiés, d’argent, de saphirs, de rubis, d’or, de diamants…
Aujourd’hui, ils courent s’abreuver à la source de la Paix
La Paix qui récompense la bravoure, la Paix qui embrasse l’effort
Tout aspire à la Paix…
Le vent qui tendrement caresse la chevelure des arbres
Le soleil qui réchauffe les foyers terrestres de ses rayons dorés
La lune qui égrène les désirs humains dans le firmament des étoiles
La mère en travail qui rend muettes les douleurs de l’enfantement
L’enfant qui dans le doux regard de sa mère lit l'alphabet de l’amour
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