Ecriture d'invention sur le thème de la mer
Par Ninoka • 6 Juillet 2018 • 1 312 Mots (6 Pages) • 579 Vues
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Il se mouilla le visage, tout en tenant la corde, afin de retrouver ses esprits. Il fut stupéfait par ce qu'il voyait : rien. Il était perdu en plein milieu de l'océan. William ne se rendit pas compte de la distance qu'il a parcouru durant sa chasse. Le tonnerre grondait au loin, le vent commençait à se lever, les gouttes à tomber. Tout en poussant quelques gémissement de douleur il se leva, accrocha la corde qui reliait l'espadon, désormais sans vie, et tourna la barre afin de rentrer dans son village montrer la prise qu'il venait de capturer non sans soucis mais avec courage.
À cet instant, William pensait pouvoir rentrer sans aucun soucis, mais il avait oublier la météo. Celle ci devint d'un coup beaucoup plus capricieuse qu'à son départ. Les creux d'environ deux mètres et le vent ne faisaient pas tant peur que ça à William puisqu'il avait déjà vécu cet situation. Ce qui alarmait le brave pêcheur était la brume qui était devenue encore plus épaisse qu'a son départ, elle est le pire ennemie des marins en haute mer car elle fait perdre tout repère et ainsi réduit à néant vos chances de rentrer chez vous. Tout en naviguant à l'aveuglette, il alla vérifier à l'arrière de son bateau si l'espadon était toujours à sa place. William le trouva là où il l'avait laissé mais le poisson épée s'était retourné sur le dos ce qui signifiait qu'il était véritablement mort.
Les élément se déchaînaient, le vent faisait tordre le mat, la voile commençait à se déchirer, les vagues se fracassaient contre l'avant coque de son bateau dans un bruit assourdissant. La situation qu'il vivait rappela à William les premiers vers du poème tempête qu'il lisait il y a à peine trois heures "Tout regard se perd, tant la brume est noir; Il ne fut jamais plus aveugle nuit: Au sein du néant je pourrais me croire". Une vague immense fit trembler le navire. William continuait "Cette voix, ô mer ! C'est ta voix qui tonne Sur l'écueil voisin chargé de galets, Tandis que le vent, le grand vent d'automne, Fait craquer mon toit et bat mes volets". Il coupa net sa parole. Des immenses bruits fendait le chaos de la tempête. Il aperçut au loin un phare d'un port. Il ne savait pas lequel mais peu importe, il fallait se mettre à l'abris. Plus il se rapprochait de ce fanal plus le bruit des vagues se faisait important. Il implora les dieux qui, malheureusement, ne lui accorderont aucune chance. Le bateau du malheureux William, dans un fracas tonitruant, vint heurter un rocher d'un récif qui s'était découvert suite à la marée basse. Il passa par dessus bord et, comme si la mer voulait le dévorer, une vague d'une taille dont il n'aurait jamais cru voir, vint l'engloutir ainsi que son bateau.
Le corps du vaillant William se faisait chahuter par le flot incessant de vague. Les débris du bateau flottaient et à chaque vague devenaient encore plus petit. William aurait aimé ramener ce trésor des océans à Jack et Elizabeth pour leur raconter son incroyable épopée. Quant à l'espadon, ayant laisser une traînée de sang derrière lui, du fait se sa blessure provoquée par le harpon, des requins à l'odorat surdéveloppé vinrent dévorer ce repas de luxe offert par un courageux et malchanceux héros, dont l'aventure ne sera connu de personne.
L'océan a fait valoir ses droits.
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