Une larme m'a sauvée
Par Orhan • 7 Décembre 2017 • 943 Mots (4 Pages) • 445 Vues
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infirmières mais l’une d’entre elle expliqua que c’est du gel nettoyant pour les yeux. Ray et Cathy persuadés qu’elle les écoute, aperçoivent ensuite que l’extrémité de son annulaire bouge. Depuis ce jour, Angèle s’est réveillée de ce long coma. Elle apprend de nouveau à effectuer les gestes, à parler, à se lever, et à manger. Les tuyaux qui la tiennent en vie ce font de moins en moins nombreux et elle retrouve le moral. Elle apprit plus tard que les médecins ont effectués 2 EEG (Electroencéphalogramme) et qu’il s’avérait que l’activité cérébrale d’Angèle était « inquiétante » mais pas « plate ». Ce qui prouve que les médecins étaient conscients de son état. Angèle rappelle bien le concept de dignité car lors de son coma elle se compare à un meuble, un objet. Elle est encore autonome pour prendre ses décisions mais subit les soins à la manière des soignants.
Commentaire personnel
Dans cet ouvrage, Angèle explique que « […] derrière la maladie, il y a … un malade. Et qu’il faut soigner les deux ! » p.110. Je trouve ce message très important car il existe des questions sur la conscience chez une personne dans le coma. J’ai donc appris que ces personnes peuvent nous entendre et qu’ils ressentent encore des émotions profondes. Mais j’ai été très étonnée par le comportement de certains soignants ou médecines notamment lorsque ceux-ci ont découvert qu’il y avait une activité cérébrale, certes « inquiétante » mais surtout existante. Je ne comprends pas la décision du médecin de prévenir le mari d’Angèle de préparer les funérailles alors qu’avant un Electroencéphalogramme a été effectué. Ce livre m’a beaucoup plu car j’ai une vision différente des patients hospitalités et de leur environnement. J’ai aussi compris le concept de dignité et le concept de la personne d’après Kant.
Relation avec la pratique professionnelle
Je trouve ce témoignage très enrichissant pour la profession infirmière car le narrateur place le lecteur dans la peau d’un patient. Cela fait donc réfléchir sur la manière d’effectuer un soin à un patient, qu’il soit conscient, dans le coma et même en soin palliatif, sans négliger sa dignité. Il faut donc prendre en compte qu’à l’intérieur d’un corps, il y a une âme, une personne et il faut préserver corps et âme pour que le patient guérisse et se sente bien.
Lecture précédentes et envisagées
Lectures précédentes :
ALEXANDER Mickael, Mieux vaut en sourire qu’en pleurer : Petites confessions d’un infirmier.
Lieu d’édition : City Edition, Juin 2013, 1 volume, 288 pages
Lectures envisagées :
BAUBY Jean-Dominique, Le scaphandre et le papillon
Lieu d’édition : Pocket, 1998, 1 volume, 140 pages
BOHN-DERRIEN Laetitia, Je parle
Lieu d’édition : J’ai lu, Aout 2007, 1 volume, 285 pages
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