Lucien Leuwen
Par Ramy • 20 Juin 2018 • 2 242 Mots (9 Pages) • 458 Vues
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• Montrez que cette rencontre réveille le jeune héros, lui fait voir la vie de manière différente.
B- Un pâle soldat
• Comme Fabrice, dans La Chartreuse de Parme, Lucien ne fait pas figure de soldat d’exception.
Cf. la fin de l’extrait : « donna un coup d'éperon à son cheval, qui glissa, tomba, et le jeta par terre » => maladresse et ridicule du jeune héros !
• Alors qu’au début de l’extrait, Lucien est sûr de lui et critique les goûts de « ces marauds de provinciaux » => à la fin, est ridicule et par terre !
=> Ironie de Stendhal qui bouscule les codes du roman et surtout ceux de la rencontre amoureuse !
Conclusion :
• Lucien rencontre une jeune femme > ironie qui domine cet extrait (ironie et critique de Lucien envers les provinciaux, etc. mais surtout ironie du narrateur devant son personnage).
• Moment important dans le roman mais qui ne respecte pas tout à fait les codes attendus…
Pour analyser en quoi cette première rencontre est originale, nous allons procéder en deux temps, dans une première partie nous allons montrer que Lucien Leuwen est un personnage irrité, et dans un second temps nous verrons comment Stendhal parvient à exprimer la force de cette rencontre amoureuse.
Partie introductive I = Nous allons donc mettre au jour la première partie où Lucien est un personnage irrité afin de mettre en exergue le mépris et la mauvaise humeur du héros ainsi que l’usage de l’ironie par Stendhal.
Lucien est un personnage très irrité, il arrive sur cette place avec un certain mépris. Lucien est un militaire « le régiment », « le second escadron, dont Lucien faisait partie ». Il arrive dans cette ville avec des opinions, des préjugés, avec des qualifications affectives et morales « maison blanche », volet « vert perroquet » qui tranche sur « les murs écorchés et sales des maisons de Nacy » ou encore lorsqu’il prétend « Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! », c’est un dialogue intérieur de Lucien. Et elle est moins mesquine que celles devant le régiment était passé jusqu'à là. La mauvaise humeur du jeune héros est mise en évidence par tous les adjectifs très péjoratifs qui révèlent ses avis négatifs : « Les murs écorchés et sales des maison de Nancy, la boue noire, l'esprit envieux et jaloux de ses camarades » ; « les duels nécessaires, le méchant pavé » ; « la rosse » soit personne n’échappe à ses critiques (la province, les routes, ses amis, son cheval…). Le vocabulaire très péjoratif de « rosse » contre « cheval » qui signifie « rosse » : très péjoratif, critique et lorsqu’il dit « peut-être exprès », on peut croire qu’il accuse et soupçonne… Lucien change d’humeur comme il change d’opinions car sa première réaction à son arrivée est de critiquer le goût trop criard de « ces marauds provinciaux ».
L’auteur fait donc ressentir les opinions préconçues de son héros, l’ironie peu méprisante du jeune soldat par l’exclamation plus la critique « voyantes ». Le narrateur s’amuse donc de l’opinion de son héros, lorsqu’il affirme « Lucien se complaisait dans cette idée peu polie ». La rencontre avec cette « jeune femme blonde » est comme prédestiné , du fait de sa maison très singulière des autres, je dirai même victime de l'ironie Stendhalienne puisque la couleur est ma foi forte originale. On le voit très bien lorsque Lucien affirme « moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque là » , on aperçoit le jugement ainsi que la hauteur du jeune soldat devant ce qu’il a vu. L’utilisation de l’expression « Moins mesquine » : condescendance qui est relevée par le narrateur soit de l’ironie. Stendhal met en valeur, aux yeux de tous l’ironie quand il se demande quelle expression se trouvait dans les yeux de Lucien « était ce de l’ironie ».
Après avoir mis en lumière, Lucien, ce personnage irrité qui fait preuve de mépris et nous dévoile sa mauvaise humeur, ainsi que la mise en évidence de l’ironie Stendhalienne nous pouvons passer à la seconde partie qui est de voir comment Stendhal parvient à exprimer la force de cette rencontre amoureuse.
Nous allons donc mettre en évidence comment Stendhal parvient à exprimer la force de cette rencontre amoureuse afin de visualiser les jeux de regards, la jeune femme et la métamorphose du pâle soldat.
A ce moment du texte, nous sommes au thème central du roman, c’est le moment où le héros rencontre la femme aimée. Nous pouvons apercevoir le jeu de regards « lorsqu'il vit la persienne vert perroquet s'entrouvrir un peu » , il y un passage au passé simple donc une action brève qui rompt l’imparfait (« complaisait »). Lucien est celui qui voit, qui perçoit « vit ». La femme est vue par Lucien « c’était une jeune femme blonde », « elle pouvait avoir », « Lucien trouva dans ses yeux ». Elle est décrite par le champ lexical de la beauté « cheveux magnifiques », « cette jolie figure », ainsi que le détail sur sa jeunesse nourrissant ce champs lexical Il y a une relation de force entre les deux personnages, le jeune femme semble et reste mystérieuse « à demi cachée par le rideau de mousseline brodé de sa fenêtre », cette expression entretient le mystère, elle se montre mais pas tout à fait. La jeune femme est placé comme si elel se trouvait à un poste d’observation « elle venait voir », « regarda à demi cachée », comme si elle l’avait aperçu. C’est une jeune femme intrigante, on a l’impression qu’elle a du caractère avec son « air dédaigneux », « était-ce de l’ironie, de la haine ou tout simplement de la jeunesse et une certaine disposition à s’amuser de tout ? », cela renforce le mystère quant à son caractère.
Lucien se métamorphose, tout change à ses yeux, Stendhal s’amuse en le ,montrant par cette apparition, Stendhal exemplifie les changements lorsqu’il affirme : « Toutes les idées triste de Lucien s’envolèrent à l’aspect de cette jolie figure » qui est un lien de cause à effet , opposition entre « idées tristes » et « jolie figure » quant à « s’envolèrent » qui nous montre une soudaine rapidité. Il se trouvait dans un marasme : « son âme fut ranimée » ,cette rencontre le réveille , retournement complet de situation lorsqu’il la voit « tout disparu », il oubli en quelques secondes notamment la réalité
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