L'assommoir, Zola, 1877
Par Raze • 21 Novembre 2018 • 947 Mots (4 Pages) • 573 Vues
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bien sur le champ lexical de la pauvreté: « mourait un peu de faim », « quatre sous », « gagner dix sous », « le ventre vide », « misères », « ordures », « fatigues », Le champ lexical de la saleté (« dégoûtant », « ordures », « ça sentait mauvais », « déjà verte ») confirme l’état sordide de Gervaise.
Position de gervaise :
Ensuite Plus que déshumanisée, Gervaise est surtout animalisée les propos qu'utilise Zola la décrit comme un animal « sous l’escalier » et la « vieille paille » qui sert de lit rappelle la couche d’un animal, Le terme « niche » est répété à trois reprises; Le terme « bec » transforme Gervaise en chien ou en oiseau.
Ainsi que Le mouvement vertical descendant qui la fait passer du « sixième étage » à un « trou sous l’escalier » cela symbolise sa chute sociale et personnelle propre au tragique.
La destinée de Gervaise est tragique car sa déchéance semble inéluctable.
II- gervaise et les autres
Zola dresse une satire de la société à travers la mort de Gervaise.
Le pronom impersonnel « on » sert à désigner l’entourage de Gervaise. Ce pronom impersonnel suggère l’inhumanité d’une société insensible qui se place derrière un anonymat protecteur et hypocrite.Ils s'installent comme acteurs et spectateurs de la déchéance de Gervaise : « on la chargeait des sales commissions », « on avait parié »Cette société est définit par le jugement et la violence comme le montre le verbe « décider » à la forme réfléchie : « M. Marescot s’était décidé à l’expulser ».
une mort annoncée
et enfin la progression des verbes désignant le cheminement vers la misère absolue montre que sa mort était prévue : " elle dégringolait plus bas ", " acceptait les dernières avanies ", " mourait un peu de faim ", " elle claquait du bec ", " elle creva d'avachissement "
- "La mort devait la prendre petit à petit" : la mort est ici annoncée, mais on ne voit pas la mort elle-même.Même vivante, Gervaise paraît déjà morte
L' Amplification du malheur de gervaise par la phrase " La terre ne voulait pas d'elle " montre que Gervaise est rejetée par les autres, mais aussi par la mort.
Et finalement sa mort est dans l'indifférence et l'ignorance : " Un matin, comme ça sentait mauvais dans le corridor " cette dernière phrases accentue l'aspect dramatique Gervaise est morte dans l’ignorance, dans la solitude et dans son triste sort.
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