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Doublon

Par   •  5 Juillet 2018  •  1 722 Mots (7 Pages)  •  396 Vues

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Du chapitre 2 au chapitre 17, Primo fait la description de la vie au camp en nous faisant découvrir d’abord l’univers du camp (chap. 2- Le fond), les lois pour y survivre (chap. 3 – Initiation), les conditions de vie à l’infirmerie (chap.4- K.B.), les nuits tourmentées (chap.5- Nos nuits), les conditions de travail à la Buna (chap.6 – Le travail), le système économique du camp (chap.8-En deçà du bien et du mal).Ensuite Primo Levi nous explique ses stratégies pour passer un hiver plus chaud (chap.10- Examen de Chimie) qui réussira au chapitre 15 (« Die drei Leute vom Labor). Il nous raconte les premiers bombardements (chap.12-Les évènements de l’Eté), les sélections pour la chambre à gaz (chap.13- Octobre 1944). Il nous raconte ses contacts avec des détenus comme lui, comme au chap.11 (Le chant d’Ulysse) où Levi tente d’apprendre l’italien à Jean, mais encore au chap.14 (Kraus) où il raconte ses interactions avec Kraus, un détenu hongrois. Le chapitre 16 marque la fin de l’espoir d’une révolte avec la pendaison du dernier esprit rebelle. Les dix derniers jours au camp (chap.17) sont racontés comme dans un journal de bord, tel un compte à rebours. C’est à la fin de ce chapitre que Primo et ses camarades sont libérés.

6) Description du personnage principal, son caractère, destin :

Le personnage principal est l’auteur. A l’époque, Levi a 24 ans et est capturé par les nazis allemands en 1943. Il est appelé « les deux mains gauches » car il est très maladroit. C’est un chimiste qui trouvera sa place dans les laboratoires du camp dans lequel il est interné, ce qui lui permettra de passer un hiver moins rude. Son numéro de matricule est 174 517.

7) Deux personnages secondaires :

Alberto Dallavolta, 22 ans, est le meilleur ami de Primo Levi. Il est cultivé et courageux et s’est vite habitué à la vie du Lager. Il aide beaucoup Levi ce qui leur permet à tous les deux une survie au fil des semaines. Cependant on ignore où il est passé lors de l’évacuation d’Auschwitz.

Null Achtzehn fait partie des personnages qui ont perdu toute humanité. Il se fait appelé Zéro dix-huit, les trois premiers chiffres de son matricule « comme si chacun s’était rendu compte que seul un homme est digne de porter un nom, et que Null Achtzehn n’est plus un homme. ». Il donne l’impression de vide intérieur malgré sa bonne condition physique et son jeune âge. Personne ne veut travailler avec lui car il ne soucie plus de rien, il exécute tous les ordres qu’on lui donne, c’est celui qui travaille le plus. De plus, il irait sûrement à la chambre à gaz avec cette indifférence.

8) Description du (des) décor(s) :

Les baraques, appelées Blocks, contiennent deux pièces : la Tagesraum où vivent le chef de baraque et ses amis, avec une longue table, des chaises et des bancs. L’autre pièce est le dortoir qui contient cent quarante-huit couchettes disposées sur trois niveaux et divisées par trois couloirs très étroits.

La place de l’Appel est au centre du Lager (camp). C’est le lieu de rassemblement en face duquel se trouve une pelouse où l’on dresse parfois la potence.

La description de la Buna, le chantier sur lequel les détenus travaillent n’est pas vraiment faite. On a quelques indications sur son état en hiver : tout est boueux et désagréable.

Le laboratoire, dans lequel Levi travaille, a une température de 24°C et une odeur « aromatique des laboratoires de chimie organique. Sur le carrelage « lisse et propre », il y a trois longues tables couvertes d’objets bien connus du chimiste.

9) Quelle est la protée philosophique, historique et/ou morale de l’ouvrage :

Levi présente son ouvrage comme un témoignage de ce qu’il se passait et de l’état d’esprit qui régnait. Il dénonce sans haine l’idéologie nazie raciale qui a engendré le génocide des Juifs et des Tziganes. Levi a écrit son livre pour que ce qu’il s’est passé dans les camps ne soit pas oublié et que tout le monde ait conscience de l’atrocité des actes nazis. On comprend donc bien qu’à travers son œuvre, il est prévenant quant à la répétition d’un acte pareil.

10) Passage marquant :

« Malheur à celui qui rêve : le réveil est la pire des souffrances. » ( K.B.)

Ce passage m’a marqué car ce qui est dit peut concerner non seulement les détenus du camp qui rêvent de manger et même d’une vie plus paisible, mais cela peut aussi concerner les personnes du monde entier et de toute époque qui rêvent d’avoir une vie meilleure. Dans tous les cas, lorsqu’on se réveille, le rêveur est de retour à la réalité et se rend compte qu’il n’a pas ce dont il rêve.

11) Qu’ai-je appris à travers cet ouvrage :

J’ai découvert la vie au camp. En effet, on dit souvent que les conditions de vie étaient très dures mais cet ouvrage m’a permis de connaître plus de détails, notamment sur l’état d’esprit des détenus. De plus, j’ai compris comment était constitué un camp de travail/d’extermination et aussi les lois économie, de survie, etc.

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