Barnes
Par maiou • 5 Mars 2022 • Dissertation • 868 Mots (4 Pages) • 1 075 Vues
Tanguy Maïwenn TG2
Question d’interprétation philosophique : texte de Barnes
Le texte de Barnes est un extrait Dun ouvrage étant à la fois un essai et des mémoires Rien à craindre, dont le personnage voudrait être sûr de ce qu’il est avant de mourir. Dans la recherche du personnage, il a l’impression de n’être seulement qu’un « Agrégat », sans construction, il semble même s’en féliciter. Cette théorie de l’Agrégat est-elle suffisante pour rendre compte de ce qu’on appelle « moi » ? La théorie de l’Agrégat est une idée dans laquelle le moi n’a aucune unité. Nous verrons en quoi la théorie de l’Agrégat s’oppose à celle du moi.
Le texte de Barnes rejoint de nombreux auteurs pour affirmer qu’il est difficile de trouver une définition solide du moi. A la ligne 16, « Le cerveau, comme dit un neuropsychologue, n’est ni plus ni moins qu’un « morceau de viande » (pas ce que j’appelle viande- mais je ne m’y connais guère en abats), met en valeur l’idée que nous ne sommes que des cellules. Le cerveau est présenté comme un « morceau de viande » ordinaire, banale. Entre le terme « viande » et une idée on ne voit pas vraiment de rapport. Le personnage est déçu de ne trouver aucun rapport avec sa quête du moi.
On constate qu’à la ligne 19 on s’aperçoit que la pensée n’est pas un repère assez solide pour trouver son moi « je, ne produis pas de pensées ; ce sont les pensées qui me produisent », cela montre que nous n’avons pas un centre qui produit nos pensées. Au contraire, les pensées elles-mêmes construisent une sorte d’Agrégat, comme nos cellules, nos organes. C’est cet Agrégat que nous appelons habituellement notre personnalité ou notre identité.
L’idée qu’un moi défini depuis notre naissance ou construit à l’âge adulte est fausse selon Barnes. Dans le texte, il cite « Nous croyons que l’enfant est le père, ou la mère, de l’homme, ou de la femme » à la ligne 8 . Pour Barnes l’idée que notre personnalité est achevée un jour est fausse.
On nous encourage à se créer notre propre moi, mais les gens nous influencent ce qui remet en question notre perception du moi. A cause des gens, des rencontres notre moi se modifie.
Dans Les Pensées, de Pascal, Pascal soulève ce problème également qui est que pour lui le moi est difficile à définir et ne peut pas vraiment être catégorisé. Le moi est ce qui fait la singularité et l’individualité de chaque personne mais cette notion ne va pas de soi : cette singularité est pour une grande part le fruit du hasard et le fruit de l’histoire de chacun. Pour Pascal, le moi est une multiplicité. Le « moi », est difficile à définir de par l’aspect, physique, intellectuel ainsi que l’aspect morale. Pascal ne donne pas vraiment de réponse à la définition du moi, mais il met en avant tout ce que le « moi » pourrais être.
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