Toto
Par Orhan • 15 Novembre 2017 • 1 195 Mots (5 Pages) • 584 Vues
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* v1 → 3|4-4|2
* v2 → 2|5-3|3
* v3 → 4|3-2|4
- présent v5 → sentiment de honte
- solitude v16 → impression d'obscurité suggérée par ambiguïté crée par la suppression de la ponctuation v9
- 'cette nuit' s'éloigne v18 comme le poète vers 'Auteuil' (où sa compagni seront ses fétiches v23)
- 'l'Adieu' redoublé v26 s'applique au 'monde ancien' → passé désespérant
- la 'nuit' (réelle et symbolique) → déchéance du 'tu' → volonté d'autopunition2) Autopunition - séquence évoquant déambulation du noctambule v7-17 accumule les signes d'une telle volonté : en parallèle à l'anonymat du 'grand restaurant' v9, une halte ce caractérise par des notations indiquant misère matérielle v8 et déchéance morale 'crapuleux' v7
- désir s'affirmant avec choix des compagnes de rencontre : superlatif v11, v13, v14, v15 → effet soutenu par allitération en 'r' et assonance en 'i' → douleur
- périphrase évoquant le baiser v15 → sentiment d'être à terre → déchéance
- notation du v12 → probable prostituée → effacement des repères moraux 3) L'espérance devient problématique a) Une modernité moins satisfaisante : - une notation visuelle et sonore v17 rappelle poésie du quotidien sans métaphores synthétiques, correspondances marquant l'ivresse, l'harmonie reposant sur la régularité de l'alexandrin v17 (3|3||3|3)
- les 'fétiches d'océanie et de guinée' rappellent qu'Apollinaire (critique d'art) est 1 des 1e à s'intéresser à ces œuvres inspirant l'art moderne (particulièrement Pablo Picasso et Georges Boraquo)b) le manque spirituel :- la progression anaphorique les dévalorise d'un point de vue spirituel v24,25
- longueur du v24 → met en valeur terme 'croyance' qui peut s'opposer à la 'foi' naïve et fervente de l'enfance du poète ('très pieux', 'priez toute la nuit dans la chapelle du collège')
- dernier vers peut s'interpréter dans cette perspective : monde moderne se voyant privé du soleil spirituel, 'cou coupé' → décollation de certains martyrs
- violence de la métaphore juxtaposant métaphorisé et métaphorisant → accrue par paronomase et dureté des cons.
- futur abs du poème, juste évoqué v16 par périphrase au présent (futur proche)
- Baudelaire terminait 3e strophe du pantoum 'Harmonie du Soir' dans les FDM par image sanglante 'le soleil est noyé dans son sang qui se fige' → symbole de renaissance → image + frappantec) le poète lui-même :- identité choisie par poète à partir de ses prénoms : Apollinaire (renvoie au Dieu solaire)
- l'artiste peut nourrir son œuvre de sa propre souffrance
- titre définitif du recueil (et celui antérieurement prévu : Eau de vie) attire attention sur v20,21
- densité de ces deux vers marque conversion poétique de souffrance en beauté par lyrisme
- ils constituent un art poétique en acte (synthèse de modernité et tradition, de régularité et dissymétrie) :
* alexandrin classique (3|3||2|4) et décasyllabe (3|2||3|2)
* mise en valeur de l'analogie par construction parallèle des comparaisons et rime suivie v20,21
* chiasme rendu imparfait
- vie → alcool brulant ne menant qu'au désir de dormir (enjambement v22-23)
Conclusion - 'zone' au début lance thème de l'alcool repris ensuite pour aboutir à vendange (évoqué par dernier poème 'Vendémiaire
- 'zone' annonce principaux thèmes du recueil : mal de l'amour, fascination pour monde moderne, inquiétude spirituelle, compassion pour misère humaine, quête de la poésie
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