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Par Andrea • 23 Février 2018 • 1 654 Mots (7 Pages) • 378 Vues
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Carmen n’a jamais su où ses amis étaient allés. Elle possédait quelques amis mais ils ont comme, disparus. Si cela veut bien dire quelque chose.
Mais c’est la réalité, ils ont disparus. Ils se sont comme évaporés comme si ils étaient mort ou quelque chose comme ça.
Mais en réalité, Carmen ne se souciait pas vraiment de ses amis disparus car Luke, lui, ne disparaîtrait jamais. Il sera toujours là pour elle. Comme il l’a toujours été.
Il ne l’a lâchera jamais de vue.
« -Luke, où sont tes parents ? » Demanda Carmen. Ca a toujours été une question qui trottait dans son esprit.
Luke resta silencieux pendant quelques minutes et regarda Carmen. « -Je ne sais pas, Carmen. »
Carmen ne sut pas quoi dire après cela, donc comme elle a toujours su faire, elle haussa des épaules. « -Je me demande à quoi ressemblaient mes parents. » Carmen parla en regardant le plafond.
« -Non, ne dit pas ça ! Ils te traitaient mal. Ce n’était pas juste. » Dit Luke tandis qu’il jouait avec les cheveux ébènes de la jeune femme à ses côtés.
Il y a quelques années, Luke avait remarqué que les parents de Carmen n’avaient jamais jamais complètement été attachés à elle. Ils pensaient que sa maladie faisait d’elle une personne stupide et Luke les détestaient pour cela.
Ils ne seraient jamais présent pour elle mais heureusement, lui, était là.
Ils détestaient ses parents, plus que tout au monde. Il voulait qu’ils soient morts.
Il a eu ce qu’il désirait mais il en veut toujours plus.
QUATRIEME CHAPITRE/ QUATRE. Caden Ryder
Carmen se sentait soudainement différente dans son corps. En ce moment, il lui arrivait de trop penser, beaucoup trop penser.
Normalement, si Carmen avait quelque chose qui l’a tracassait en tête, elle le dirait toujours à Luke. Ils se disaient toujours tout même si cela n’avait pas de sens.
Il devrait toujours savoir quand elle se sentait mal et, il avait récemment remarqué son humeur changeante. Il n’aimait franchement pas cela. Luke voulait que la seule émotion que pouvait ressentir Carmen soit le bonheur, et rien d’autre. Il ne désirait pas qu’elle affronte la tristesse et la colère.
« -Est-ce que ça va Carmen ? » Demanda Luke. Il savait qu’elle n’appréciait pas qu’il utilise les termes « okay » ou « bien » et « ça va » étaient ses mots préférés. Elle n’a jamais su pourquoi, elle les aimait juste.
Elle remarqua qu’il le regardait et c’est donc pour cela qu’elle tourna son visage vers le côté afin qu’ils puissent se voir face à face.
Carmen avala sa salive. « -Ca va. »
Il savait qu’elle mentait, c’était trop évident pour lui. Il la connaissait si bien.
« -Carmen, ne ment pas, pas à moi. » Luke soupira. Elle resta ainsi, sans mots. Elle pensait aux bons mots à employer.
« -Luke, je pense que tu devrais me laisser un peu d’espace. Pour quelques heures, peut-être une journée. » Elle murmura faisant élargir les yeux de Luke.
« -Quoi ? Non, Carmen ! Je suis toujours avec toi, je ne peux pas te laisser. » Il commença en se levant.
Elle observa d’un regard vide Luke qui commençait à paniquer. Elle ricana alors.
« -Luke, ce sera seulement pour une journée. Tout ira bien. »
Luke remua son visage à plusieurs reprises. « -Non ! Je ne te laisse pas ! Je m’en fou si c’est pour une journée entière ou une heure. Je ne pars pas ! »
Les mots de Luke la firent reculer.
Luke ne veut jamais laisser Carmen car il ne peut pas. Il sait qu’il ne pourrait pas.
Il ne peut pas choisir le moment pour partir mais Carmen, elle, le peut.
Luke détestait l’admettre mais c’était la simple vérité. Luke n’aimait pas laisser Carmen toute seule. Elle était à lui. A personne d’autre.
Carmen avait besoin de Luke et il le savait. Elle ne serait pas capable de survivre sans lui. Il savait que les gens autour d’elle lui feraient du mal donc il avait besoin d’être présent pour elle. La brunette ne savait pas pourquoi ses amis s’étaient évaporés, Luke savait.
Car il était responsable.
Par exemple, Caden Ryder.
C’était l’ami de Carmen mais Luke ne l’avait jamais aimé. Il n’aimait aucune personne qui était ami avec Carmen car il savait qu’ils allaient lui faire du mal de toute manière.
Après tout, Luke savait que Caden utilisait Carmen.
C’est après plusieurs nuits ou Caden devenait de plus en plus proche de Carmen que Luke décida de s’occuper de lui.
Caden finit sa soirée avec quinze larges plaies incrustées dans son dos et sur son ventre ainsi que les yeux fermement clos à l’aide d’une aiguille.
Carmen, quant à elle, finit sa soirée une aiguille ensanglantée dans une main et un couteau dans l’autre ainsi qu’une flaque de sang appartenant à Caden près d’elle.
Mais souvenez-vous, Carmen n’a rien fait à Caden, Luke, oui.
CINQUIEME CHAPITRE/ CINQ. Histoires sur les morts
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