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Scene d'exposition "Lorenzacio"

Par   •  19 Février 2018  •  2 816 Mots (12 Pages)  •  445 Vues

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- Analysez la tonalité comique

4 procédés :

- comique de situation : ici plutot ironie tragique car Maffio se méprend sur l’identité des ravisseurs de sa sœur.

- Comique de mots : les jurons d’Alexandre, ceux de Giomo...

- Comique de gestes : saute sur lui, coups...

- Comique de caractère : le duc ?

Mais ici, plutôt grotesque/ sublime : on mêle trivialité et discours nobles, cf Maffio et le duc ou même à l’intérieur de la tirade de Lorenzo : les deux sont mêlés.

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Acte I, scène 1 : Plan d’analyse détaillé

- Une scène d’exposition in medias res

- Le cadre spatio-temporel

- le lieu :

- « un jardin », « un pavillon dans le fond » : décor bourgeois

- Florence l.60

- le cadre temporel:

- « clair de lune », « il est minuit » l.4 : cadre nocturne : aspect mystérieux. Minuit : symbolique

- « bal chez les Nasi » « c’est aujourd’hui qu’il marie sa fille »

→ un soir dans un jardin, et le duc doit ensuite aller chez Nasi.

2. Une action mouvementée

On rentre dès le début dans le cœur de l’action : c’est une scène d’exposition in medias res

- 4 parties dans la scène :

- attente l.1 à 35

- action surprise par Maffio l.36 à 49

- altercation entre Maffio et Giomo l.50 à 73

- découverte de l’identité d’Alexandre l.74 à 76

→ une scène mouvementée, avec une alternance entre les moments d’attente et les moments d’action.

- une scène violente

L’épée : un des fils conducteurs de la pièce : cette scène violente dans laquelle le duc va épargner Maffio est le prélude sous un mode grotesque de la scène d’assassinat.

3. Une scène de reconnaissance

Mouvement de la scène : du déguisement (cf premières didascalies : « couverts de leurs manteaux », « une lanterne à la main »/ révélation à la fin de la scène : « c’est Alexandre de Médicis ! ».

→ Nous sont révélées, en même temps qu’à Maffio, la nature pervertie du duc et l’atmosphère de corruption qui règne sur Florence

- Du grotesque au sublime : une exposition de drame romantique

« Le caractère du drame est le réel ; le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame, comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète, est dans l’harmonie des contraires. » (Préface de Cromwell, Victor Hugo)‬‬

- Les différentes tonalités

- le comique/ le grotesque

4 procédés :

- comique de situation : ici plutôt ironie tragique car Maffio se méprend sur l’identité des ravisseurs de sa sœur.

- Comique de mots : les jurons d’Alexandre, ceux de Giomo...

- Comique de gestes : saute sur lui, coups...

- Comique de caractère : le duc ?

- le sublime

- le discours de Maffio

- dans la tirade de Lorenzo, certaines envolées lyriques sont à la fois sublimes et grotesques

- Des personnages aux valeurs opposées

Le duc :

- un personnage vulgaire :

- Les jurons : « froid de tous les diables » (l.2), « entrailles du pape » (l. 8) : ces jurons montrent dès le début que c’est un personnage très irrespectueux.

- Langage prosaïque

- un personnage très immature : inconscient, obéit à ses instincts et ne supporte pas la frustration ; il va à des fêtes : « le bal des Nasi » ; impulsif cf tournures exclamatives tout au long de la scène qui montrent son impatience

- un tyran :

- habitué à ce que ses désirs soient réalisés rapidement : « je m’en vais » (l. 2)

- les autres le respectent : « votre altesse » l.3, monseigneur l32, opposition tutoiement/ vouvoiement

- il a tous les pouvoirs : de vie et de morts sur Maffio, avec lequel il joue assez cyniquement le bon prince

- Méprise toutes les valeurs :

- les valeurs de la noblesse : en mentionnant plusieurs fois l’argent, il se place du coté des bourgeois.

- les valeurs religieuses : jurons essentiellement contre la religion

- les valeurs familiales : attitude très méprisante envers les femmes : il ne nomme même pas la jeune fille qu’il va enlever (utilisation du pronom « elle » l.1, l. 4-5), ce n’est qu’une chose qui se paie pour lui : « je suis volé d’un millier de ducats » (l.8-9)

→ il pervertit tout, c’est un véritable libertin (mépris de la religion, mépris des femmes) : libertinage de mœurs (vie débauchée, faite d’une succession de fêtes et d’orgies) et libertinage de pensée (mépris de la religion, irrespect de dieu.). Cela est d’autant plus choquant qu’Alexandre serait le fils illégitime du pape Clément VII.

Giomo :

C’est un personnage prosaïque (= terre à terre), pragmatique

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