Micromégas

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ligne 14 la conclusion générale des 2 étrangers et qu’il n’y a pas d’hommes sur Terre. Mais le narrateur distingue les deux personnage. Le 1er à conclure est le nain, c’est déjà la preuve qu’il va trop vite. Ceci montre une dévalorisation du narrateur. La locution adverbiale « un peu trop vite » insiste sur une trop grande rapidité de jugement. La conclusion du nain est une thèse qu’il n’y a pas d’homme sur Terre. Son 1er argument est qu’il n’a vu personne « n’a vu », sa conclusion est basée sur le verbe voir et l’anaphore du « mais » montre le début d’une dispute. Le 2e argument à la ligne 19 « j’ai bien tâté » montre que le nain s’appuie cette sur le touché. Il est borné et n’a pas la même ouverture d’esprit que Micromégas. Aux lignes 21/30 le nain exprime son opinion jugeant le globe terrestre de manière subjective et non pas objective ou scientifique. La critique continue visuellement ligne 26. Il s’arrête à un aspect visuel. Dans la subjectivité du nain le globe devrait être géométriquement parfait l26/27. Il continue à être dévalorisé.

Il semble avoir prouvé que la Terre est tellement imparfaite que personne n’a envie d’y être en faisant preuve de bon sens. Rein de ce qu’il dit n’est recevable et donc ses conclusions sont ridicules et erronées. Son erreur consiste à faire une trop grande confiance à ses perceptions. D’où le narrateur confie la critique du nain à Micromégas.

b. Micromégas

Il intervint beaucoup moins que le nain de façon plus censée (ligne 16-18+31-32). Il tente de persuader le Saturnien à valeur d’argumentation. Il met en valeur « vos petits yeux » ligne 17 qui est un adjectif montrant que son seul instrument de mesure est pu fiable. Il oppose également leurs deux visions différentes « vous ne voyez pas »/ « j’aperçois » avec le même objet montrant la relativité de la vue. Il est habile, il pose des questions rhétoriques pour le nain mais le narrateur cherche également à remettre en question le lecteur. Ce n’est pas pcq on ne voit pas les choses qu’elles n’existent pas. « eh bien /../ mais » est un raisonnement par concession puis par réfutation qui d’abord acquiesce ce que dis le nain puis il le contredit mais la critique est plus légère. Ici si le globe est la c’est pour ne raison, la conclusion de Micromégas est donc qu’il y a une raison/cause à tout.

Voltaire est un déiste (il croit en une force supérieur mais pas tout le blabla autour), il pensait que Dieu a mis la machine en route et qu’il la laisse tourner.

Si le nain raisonne mal, Micromégas pense qu’on ne peut raisonner que par des perceptions assurées, raisonnées. Il utilise alors un diamant de son collier faisant office de loupe et il finit par voir une baleine et un vaisseau ainsi que ses passagers. D’où il est nécessaire de compléter la vue par des instruments.

3. L’ironie de narrateur dans le but d’instruire et de plaire.

PLAIRE ET INSTRUIRE

Si voltaire développe une réflexion sur la méthode scientifique de cherhe c’est pour réfléchir le lecteur l’instruire, c’est aussi pour l’amuser utlisant des procédés d’ironie.

Le narrateur s’amuse à restituer la « vue des 2 géant ». Ligne 5 « mare » cf jeux de mot avec mare nostrum qui signifie au XV le centre de la Terre par les Romais mais ici c’est un contraste entre mare et méditerranée « petit étang » opposant « grand océan » ligne 6, ligne 7 « taupinière » pour le continent ». cela contribue à nous réfléchir de manière amusante à la relativité de ce qui est important pour les hommes. Le globe est qualifié de « ridicule », les hommes « petits êtres qui rampent » ligne 11, fleuve et rivières « petits ruisseaux » ligne 23, et la montagne « petits grains poilus » ligne 24, tout devient minuscule.

L’ironie vient du contraste/ décalage entre les concidérations des hommes pour eux et leur Terre et la vision des 2 géants. Ce recourt au point de vue interne des deux personnages invite le lecteur à prendre du recul aussi bien par l’aspect physique mais surtout aux aspects moraux et politiques de notre facon de voir le monde.