Le Héron
Par Orhan • 4 Septembre 2018 • 743 Mots (3 Pages) • 400 Vues
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Perso borné incapable de s’adapter aux circonstances et toujours insatisfait. N’obéit qu’à ses propres règles v11 « il vit de régime » « à ses heures ».
- Une critique implicite des courtisans de l’époque mais qui s’élargit explicitement au genre humain.
Hérons = traits caractéristiques des courtisans :
- Physique noble grand et fin
- Mise en valeur d’une hauteur morale et sociale
Poissons symbolise alors peuple méprisé par Héron (interprétation peut-être trop réductrice)
Critique s’élargit à tous les humains => assimilent héron à humains dans morale.
- Un fabuliste qui condamne cette attitude
Fabuliste met en scène perso ridicule par un ton persuasif qui suscite le rire, le mépris. Le lecteur ne veut pas ressembler au personnage, ne veut pas s’y identifier = personnage repoussoir.
Caricature construite via de nombreux procédés d’amplification.
Dans morale, fabuliste prend une posture de sage/philosophe. Il s’intègre aux humains v27 « ne soyons » v29 « on hasarde ». Puis il s’adresse aux humains v33 « humains » à 2e pers pluriel v31. Utilise impératif pour donner conseils v30 « gardez-vous » v27 « ne soyons pas » et termine par ordonner. Il donne enfin ses leçons au présent de vérité générale.v29 « On… gagner ». Enseignement double v28 2e leçon : Il faut user de modération => 2 préceptes épicuriens qui s’opposent au stoïcisme du héron.
Conclusion
La fable s’appuie sur un récit allégorique (qui symbolise qqc) à travers une personne ridicule et une situation anecdotique. La Fontaine énonce des principes essentiels destinés à former le jugement et les mœurs. Grâce à son à travers son art du récit, le fabuliste réussit à faire du héron un animal symbolique de notre vanité toujours présente dans l’imaginaire. Délaissant le monde animal, « La fille » vient illustrer la même morale mais est passée dans l’oubli.
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