La Malevil
Par Andrea • 30 Mars 2018 • 911 Mots (4 Pages) • 399 Vues
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Fulbert : Il est différent d’Emmanuel. Il ne peut pas s’appuyer sur une autorité naturelle. Il s’invente donc une identité : prêtre. Il tire profit de sa fausse identité. Il va également faire face à des oppositions.
Vilmain : Il règne sur une bande de pillards à l’aide d’une autorité de terreur. Son seul but est le pillage. L’idée est de prendre les vivres là où elles se trouvent.
Thomas : C’est une figure qui va prendre de pus en plus d’importance. Il vient d’un autre milieu : la ville. Il est le plus jeune. Au début il est isolé et à du mal à s’intégrer. Mais cet éloignement va lui permettre d’observer cette communauté de l’extérieur. Il va modifier sa manière de penser au fur et à mesure du roman pour être le successeur d’Emmanuel.
Les femmes font l’objet d’un jugement critiquable.
La Menou : C’est l’ancienne femme de ménage d’Emmanuel. Elle est un fil conducteur entre avant et après. Elle est une sorte de mère qui leur propose un substitut de foyer. Elle a avec elle son fils Momo qui est ris en charge par la communauté. Cette communauté garde une forme d’humanité : il y a de la générosité dans ces gens.
Miette : Avec elle arrive l’espoir de la continuation de l’être humain. Elle est muette ce qui est une chose pratique puisqu’elle ne peut rien dire sur les décisions.
Evelyn : Emmanuel l’adopte comme sa fille. Elle s’efforce d’égaler les autres femmes. Elle empêche d’ailleurs Emmanuel d’avoir une liaison avec quelqu’un d’autre. C’est un personnage tragique car elle se suicide.
On peut voir une certaine misogynie dans l’écriture de l’auteur. Thomas est le seul qui se rend compte de cette situation. La seule femme qui arrivera à avoir du pouvoir est Judith.
Conclusion :
Malevil est un roman post apocalyptique. Les personnages sont ramenés en arrière et l’auteur imagine une société idéal : aspect utopique.
On peut voir les valeurs de l’amitié, du respect, du respect de l’autre dans sa différence.
C’est un roman qui remet l’homme dans sa dimension avec la nature. Il fait réfléchir sur le lien de l’homme avec la religion : -autoritarisme -rassurant
Il y a une nécessité et un rapport à la mort de l’autre qui est un danger. Ce roman est une fable/utopie/apologue dont les personnages ne tirent pas de leçon. En effet à la fin du roman ils reconstruisent des armes. Il y a un cercle vicieux entre la création et la destruction.
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