L'oeuvre de Zola

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Cézanne s’est reconnu dans le personnage de Claude, ce qui a terni une amitié de quarante ans entre lui et Zola. L’écrivain donne l’image d’un échec du peintre par le suicide du personage Claude et d’une réussite pour l’écrivain Sandoz/Zola.

Notion de beauté :

Claude envoie son tableau “Plein Air” au salon des refusés de 1863. Avec ce tableau, il crée un nouvel art qui est l’impressionnisme : les artistes peignent le monde réel comme ils le voient personnellement et le dessinent “sur le motif”. Cet art, est très critiqué à ses débuts: La Vénus de Cabanel est préférée à L’Olympia de Monet. Avant, les peintres cherchaient à peindre les détails et utilisaient la technique par contraste (clair-obscur) alors que les peintres impressionnistes renoncent aux contours et utilisent des couleurs plus vives.

Ce mouvement impressionniste marque le début de l’ère de “l’Art Moderne”.

C’est aussi à cette époque que l’art devient spéculatif. Le spéculateur investit dans l’art non pour l’esthétique mais pour sa plus value:”Le fameux Naudet était un spéculateur, un boursier qui se moquait radicalement de la peinture.[…] Il devinait l’artiste à lancer”. Nous pouvons donc faire une comparaison avec “Art” où Marc remet en question la valeur marchande de l’oeuvre. Le marché de l’art est imcapable de donner une valeur réelle de l’oeuvre d’art. La valeur d’une oeuvre est liée à la place de l’auteur dans son époque.

Zola, fait de Claude “un artiste flâneur amoureux de Paris” comme la plupart des artistes impressionnistes. Zola fait de nombreuses descriptions de Paris: “Les quais de la Seine”, “l’Île de la cite”, “l’Île Saint Louis”, “la Butte Montmartre”.

Pour Claude, l’art est une religion, il ne vit que pour ses tableaux :“je préfère peindre et en mourir”. Il priviligie les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours.