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Par   •  9 Mai 2018  •  2 927 Mots (12 Pages)  •  400 Vues

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En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.

Comme nous l'avons vu dans la réponse précédente, Sécuriplus correspond au premier principe de Fayol qui est la division du travail.

Au niveau de l'autorité statutaire, M. Blanchette se "demande parfois si ces gens l'écoutent vraiment". Ce qui n'est pas bon signe. Pour ce qui est de l'autorité personnelle "faite d'intelligence, de savoir, d'expérience, de la valeur morale, du don de commandement" alors là M. Blanchette semble passer complètement à côté du but en lisant les extraits suivants: "...pourquoi tu te plantes aussi souvent?", "À quoi tu penses quand tu fais ton travail?", "Tu travailles mal.", "...quand je voudrais l'entendre japper je tirerais sur sa chaîne...". Tous ces commentaires sont dégradants et rabaissent le travailleur. Avec de telles paroles il est difficile de se faire respecter. De plus, du côté de l'expérience, la formation semble avoir été donné par les représentants de la compagnie d'informatique ou encore "j'ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement des données à l'extérieur." On ne fait pas mention d'une capacité de la direction à former et assister les employés dans leur travail.

La discipline ne semble pas un problème chez les employés de Sécuriplus, du moins aucune mention n'en est faite. Par contre, j'aime bien la remarque de Fayol: "Lorsqu'un défaut de discipline se manifeste ou lorsque l'entente entre chefs et subordonnés laisse à désirer, il ne faut point se borner à en rejeter négligemment la responsabilité sur le mauvais état de la troupe; la plupart du temps, le mal résulte de l'incapacité des chefs." Or, je trouve cette remarque particulièrement applicable à la situation chaotique de Sécuriplus car à mon avis le problème se situe au niveau de la direction.

Pour l'unité de commandement et l'unité de direction, c'est difficile à dire car le texte ne mentionne pas le rôle de l'adjoint administratif alors que le directeur semble intervenir directement comme en font foi les extraits suivants: "l'autre jour j'ai fait venir Marie-Line Briens dans mon bureau.", "J'ai perdu le compte du nombre de mémos que j'ai envoyés à tous les commis..." et "Alors, j'ai envoyé un autre mémo aux commis...". J'en conclue donc que Sécuriplus ne correspond pas aux principes de l'unité de commandement ni de l'unité de direction du fait que selon l'organigramme de la Figure 1, les commis devraient relever de l'adjoint.

Les buts semblent bien identifiés: "le coût, le service et la qualité". Les employés semblent consciencieux si l'on se fie aux extraits suivants où ils s'expriment et cherchent à s'améliorer pour atteindre ces buts: "Je ne comprends pas toujours le système." et "les commis devraient être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et suggérer des façons d'améliorer les choses." La subordination de l'intérêt individuel à l'intérêt général fonctionne chez Sécuriplus.

Le texte ne mentionne pas le système de rémunération en place.

Selon la définition de la centralisation de Fayol: "Tout ce qui augmente l'importance du rôle des subordonnés est de la décentralisation; tout ce qui diminue l'importance de ce rôle est la centralisation", Sécuriplus fonctionne de façon décentralisée car les commis effectuent le traitement important des réclamations en entier comme le démontrent les extraits suivants : "Le processus de traitement comprenait deux étapes. La première consistait à approuver la validité de la réclamation. Pour ce faire il fallait vérifier que le bénéficiaire était bien couvert par une police en vigueur... La deuxième étape consistait à approuver le montant de la réclamation." Lorsque les commis avaient complété ces deux étapes importantes, il ne restait qu'à émettre de chèque et le poster.

Sécuriplus ne correspond pas au principe de hiérarchie qui "est un mécanisme nécessaire au bon fonctionnement de l'entreprise en vertu du besoin de transmission nécessaire de l'information et du principe d'unité de commandement". Les raisons évoquées plus haut par rapport à l'unité de commandement le démontrent bien.

À la lecture du texte, l'ordre autant matériel que social semble être respecté. Les étapes sont bien définies tel que démontré à la Figure 2 et dans l'extrait suivant: "Le courrier arrivait...tous les jours à 11:00...premier tri en fonction des divers services...distribué à chaque service à 14:00...triait à son tour en trois catégories..." et chaque employé à sa place grâce à la division départementale.

Le texte ne fait pas état d'une forme d'équité dans le rôle des employés de l'entreprise. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de structure la permettant mais il est difficile d'en conclure à sa lecture.

Pour ce qui est de la stabilité du personnel, l'extrait suivant: "Elle a trois ans d'expérience dans ce métier. Je lui ai dit: "Marie-Line, tu as autant d'expérience que tout le monde ici..."" nous indique que les employés les plus expérimentés n'ont pas plus de trois ans d'expérience. Cela ne correspond donc pas au principe de Fayol qui stipule que "il faut du temps et de l'expérience pour bien remplir une fonction".

Lorsque M. Blanchette remet M. Le Scelleur à sa place alors qu'il lui propose de "consulter les commis afin de suggérer des façons d'améliorer les choses" cela ne correspond pas au principe d'initiative de Fayol qui "considère que la liberté de proposer et la liberté d'exécuter sont aussi partie intégrante de l'initiative".

En terminant, Sécuriplus ou enfin M. Blanchette rate complètement la cible du dernier principe de Fayol soit l'union du personnel. Fayol préconise les communications verbales or, M. Blanchette a "perdu le compte du nombre de mémos envoyés".

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