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Procès de sorcellerie.

Par   •  6 Juin 2018  •  1 284 Mots (6 Pages)  •  413 Vues

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- torture ordinaire : 4 pintes d'eau

- torture extraordinaire : 8 pintes d'eau

→ torture aux brodequins (plus rare car risque d'estropier) 4 coins pour l'ordinaire, 8 pour l'extraordinaire.

- « L'avons fait mettre sur l'échelle »

- « L'avons fait... tirer quelque peu »

- « L'avons tirée davantage, elle nie toujours. Finalement elle demande à être déliée et dirait tout ce qui en est»

→ ces phrases nous montrent que l'accusée a été interrogée sous la torture, ce n'est donc en aucun cas un procès par équité. On voit la que l'accusée qui clamait son innocence depuis le début à changée de version après avoir été torturée. Ce procès ne vise donc pas à chercher la vérité mais plutôt à forcer Claudon à l'aveu.

l.40-56 : Claudon admet s'adonner à la sorcellerie et avoir participé au sabbat suite à une rencontre avec un être surnaturel dans la forêt. Elle dit s'être donné à lui en échange de poudres (empoisonnement, guérison). → on suppose que par le don charnel elle a également donnée son âme pour avoir ces bénéfices.

Elle affirme ensuite que certaines qui l'accusent sont également sorcières.

- « réinterrogée, elle déclare s'être fourvoyée pour deux compagnes de sabbat dont Mengeon » on suppose qu'elle a été de nouveau torturé pour changer de version.

B. La sentence sans appel

Au début de l'apogée de la chasse aux sorcières, vers la fin du XVIe les procureurs acceptaient la plupart du temps la sentence de mort. Ici suite à l'exposition des accusations le procureur avait décidé que Claudon serait rasée et torturée. Après les aveux obtenus sous la torture la sentence tomba :

- « elle doit être liée à un poteau, étranglée et brûlée »

De plus cette décision fut confirmée par la justice comme on nous le montre aux lignes 65 à 67.

En conclusion, nous pouvons affirmer que le procès de Claudon est révélateur de la peur et de l'injustice de l'époque. Tout d'abord en ce qui concerne la peur nous avons vu que les accusateurs l'ont directement qualifié de sorcière sur la base de « coïncidences » qu'ils ont de suite interpréter comme de la sorcellerie sans même donner une chance à la principale concernée une chance de s'expliquer. Cela peut s'expliquer aussi du fait que l’Église avait voulu décrédibiliser les pratiques païennes (guérisons, etc...) en les associant à de la sorcellerie ce qui rendit la population méfiante et sur ses gardes. En terme d'injustice le procès n'était pas équitable, ce n'était pas un procès au sens que l'on connaît aujourd'hui. Il montre bien la façon dont les accusés étaient forcés d'avoués leur crimes sous la torture, de plus les condamnations de mort avaient connues un essor important durant cette période de Chasse aux sorciers ou les procureurs acceptaient presque toutes les sentences de mort.

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