Miami.

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Miami a basé son économie sur deux piliers : Le commerce international à travers les liens qu’elle a tissé avec l’Amérique Latine, et le tourisme qui profite d’un climat tropical et de la proximité des Caraïbes.

L’industrie du tourisme :

Le tourisme a commencé à se développer dès les années 1950 en Floride. Le climat tropical dont profite Miami entraine des températures plus qu’agréables pendant l’hiver, l’été étant en revanche humide. Les habitants de New York et de toute la mégalopole nord-est américaine subissent eux un hiver très rude. C’est ainsi que les catégories aisées de ces régions viennent profiter des atouts hivernaux de la Floride et ainsi fuir le froid du Nord.

Autour de ces mouvements se sont construits des empires de l’hotellerie. Pui par la suite, les bateaux de croisières autrement appelés paquebots, véritables villes flottantes, ont commencé à faire de Miami leur lieu de villégiature. Aujourd’hui Miami vit et meurt grâce aux quelques xxx touristes qui y passent chaque année.

Hôtellerie

Pour accueillir ce flux conséquent de touristes, la ville de Miami s’est équipée d’importantes infrastructures hôtelières. Ainsi on dénombre à l’heure actuelle quelques xxx hôtels ce qui représente xxxxx lits. La capacité hôtelière de la ville est un des principaux atouts de l’attractivité touristique de Miami. Un autre atout est la qualité de ces hôtels, nombre d’entre eux sont destinés à des clientèles riches, certains sont de véritables palaces. L’hôtellerie de luxe constitue une part non-négligeable du CA total des hôtels de la ville.

Toutes ces infrastructures permettent de créer de l’emploi, ainsi on recense à Miami xxx emplois liés à ce domaine d’activité. Cela constitue un véritable poumon économique pour la ville et démontre l’importance de l’industrie du tourisme à Miami

Croisières

Miami a développé, depuis les années 60-70, toute une stratégie visant les touristes fortunés. À ce titre, des aménagements portuaires ont été crées pour accueillir des paquebots et attirer ainsi tout le secteur de la croisière de luxe. Dans ces année-là, le concept de croisière n’existait pas encore, les paquebots construits auparavant étaient quasiment tous des transatlantiques qui reliaient l’Europe à l’Amérique. La démocratisation du transport aérien aurait pu signer la fin des paquebots, mais certaines villes et investisseurs ont vu en ces paquebots une manière différente de les utiliser. C’est ici que se situe l’innovation, au lieu de s’en servir comme moyen de transport, le paquebot est transformé en ville commerciale flottante, qui d’escale en escale permet de découvrir la beauté des îles paradisiaques des Caraïbes.

La combinaison de cette volonté politique forte et des atouts géographiques de la Floride ont conduit Miami à exercer un quasi-monopole sur ce secteur pendant de longues années. Aujourd’hui encore, Miami conserve la première place mondiale au classement des plus grands ports de croisières. Sur 24 millions de croisiéristes à travers le monde, 8 millions choisissent comme point de départ Miami et sa région. A lui seul, le port de Miami a enregistré une fréquentation de 3,4 millions de passagers en 2014.

De plus, ces touristes qui transitent par Miami sont issus des catégories socio-professionnelles aisées, ce sont des touristes qui ont des moyens et qui font marcher l’économie locale.

Miami s’est donc imposé comme la place forte de la croisière en 50 ans, grâce à ses millions de touristes mais également grâce aux compagnies de croisière qui s’y sont implantées. Aujourd’hui encore les deux premières compagnies du monde ont leur siège social à Miami. Il s’agit de la Royal Caribbean (CA : xxxx $) et de la ??? (CA : xxxx $)

Le commerce international :

Le second pôle sur lequel Miami a basé son économie n’est pas des moindres. Il s’agit en effet du commerce international. Que ce soit pour des marchandises ou des actifs financiers, Miami a mené une vraie politique pour leur développement à travers les nombreuses infrastructures de qualité qu’elle a implanté sur son territoire.

Si le rôle des politiques n’est pas à minorer, il faut bien voir que Miami profite d’une situation géographique exceptionnelle. Sa position avancée dans la péninsule floridienne en fait la porte d’entrée vers les Caraïbes et toute l’Amérique latine en général, et d’un autre côté, Miami fait partie des États-Unis, première puissance économique mondiale. C’est à Miami que ces deux mondes se rencontrent et font des « affaires », d’où son surnom de « Capitale des Amériques ».

Import-export

Dans le domaine de l’import-export, Miami dispose de sérieux arguments. Sa position stratégique et ses infrastructures portuaires et aéroportuaires de qualité en font une véritable plaque tournante du commerce de marchandises. C’est en effet un des principaux points de départ des marchandises vers l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud.

Le complexe portuaire de l’agglomération totalise un tonnage annuel proche de xxxx tonnes. Cependant la compétition est rude avec Houston ou New Orleans aux États-Unis, et de manière plus générale, dans le bassin caribéen. En effet, la proximité du Canal de Panama, où tous les cargos passent, permet l’augmentation du flux de marchandises dans tout le bassin, des côtes brésiliennes aux États-Unis.

Capitaux financiers

Cependant, le commerce international ne doit pas se résumer au transport de marchandises, les actifs financiers en font également partie intégrante. Ainsi, dans ce domaine, Miami s’est encore une fois mise en valeur comme porte des États-Unis, et c’est tout le bassin caribéen qui se rencontre à Miami. La diaspora cubaine, et latine en général, présente en Floride favorise ces échanges. De plus, on retrouve dans les Caraïbes des petites îles très riches, nommées paradis fiscaux par les économistes.

Des infrastructures à la hauteur des enjeux

Pour supporter cette économie s’est très rapidement dotée d’infrastructures de transport performantes. L’aéroport et le port de Miami constituent ainsi les organes de l’économie de la ville.

L’aéroport de Miami est le 2ème aéroport des États-Unis après celui de New York. Chaque