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Le monde entre guerres et crises, de 1913 à 1945

Par   •  29 Octobre 2018  •  8 598 Mots (35 Pages)  •  569 Vues

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- 1er : l’Europe, 1er foyer commercial du monde

L’Europe représente à elle seule les 2/3 du commerce mondial à la veille du conflit. Les pays européens assurent la presque totalité des exportations mdles de produits manufacturés : 81% en 1913, contre seulement 10% pour les EU. Les Européens achètent et vendent dans le monde entier mais ils commercent bcp entre eux.

- 2ième : un système commercial contrôlé par les Européens

Ce sont les grandes bourses européennes qui fixent les prix des produits de base pour le monde entier. Les grands ports européens comme Londres, Liverpool ou Anvers exercent aussi des fonctions d’entrepôt, de transit et de réexpédition. Les principales C° marchandes sont européennes et une grande partie du trafic maritime est réalisée par des navires appartenant aux Européens. La livre sterling joue un rôle central dans les échanges. C’est la monnaie universelle de règlement et de crédit.

- 3ième : une forte rivalité entre Londres et Berlin

La rivalité commerciale entre la GB et l’All ne cesse de s’aggraver depuis la fin di XIXième siècle. En 1913, l’All avec 13% du commerce mdl talonne l’Angleterre qui ne réalise plus que 15% des échanges mdx. Les allds utilisent de nvlles méthodes : études de marché, édition de catalogues dans la langue du pays visée, services après-vente. Ils n’hésitent pas à recourir au dumping (vente sur des marchés étrangers à des prix inférieurs à ceux pratiqués sur le marché national. Cette technique est destinée à conquérir de nouveaux débouchés.

3ième idée : des sorties massives de capitaux

3 points :

- 1er : « l’or européen ruisselle sur le monde »

En 1913, 90% des capitaux placés ou investis à l’étranger proviennent des pays européens, dans l’ordre : RU, Fce, All, PB, Belgique, Suisse et Suède. Cette pluie de capitaux sert aussi les intérêts stratégiques des grandes puissances. La France favorise, par exemple, la souscription des emprunts russes par les épargnants pour renforcer l’alliance franco-russe face au danger allemand. Les allds investissent en Europe centrale et au MO pour se constituer une zone d’influence. Tous les pays européens profitent de la faiblesse chinoise pour obtenir des concessions, en particulier sur le littoral.

- 2ième : des stratégies différenciées

En 1913, le RU détient près de la ½ des capitaux placés ou investis à l’étranger. L’essentiel a été investi aux EU (60%) et dans les dominions, comme le Canada qui a reçu plus de capitaux que l’Inde, pourtant peuplé de 300 millions d’habs. 2ième exportateur mdl de kx, la Fce a une stratégie très différente. Les français privilégient les emprunts d’Etat, comme avec la Russie et négligent leur empire, qui n’a attiré que 10% des capitaux, et se montrent très frileux à l’égard de pays neufs, comme les EU.

- 3ième : des effets contrastés

Pour les pays européens, l’exportation d’une partie de l’épargne a de nombreuses retombées positives. Elle procure une rente financière correspondant par exemple à 10% du revenu national britannique. Mais les effets pervers sont aussi considérables. En France, la priorité accordée à l’épargne pèse sur la consommation et nourrit un comportement malthusien (limiter le nombre des naissances).

4ième idée : un flot exceptionnel d’émigrants

3points

- 1er : de multiples causes de départ

Le 1er facteur d’émigration tient à la pression démographique. En 1913, l’Europe comptait 450 millions d’hab, soit le ¼ de la pop. Mdle. Les migrations sont surtout liées aux crises conjoncturelles périodiques, aux persécutions religieuses (juifs), politiques ou ethniques, aux difficultés de la vie quotidienne pour des paysans sans terre ou des ouvriers sans travail. Pour bcp de migrants qui quittent l’Europe, l’exil vers des contrées lointaines est une promesse de liberté et de réussite matérielle, et les pays d’accueil sont assimilés à des eldorados.

- 2ième : des vagues de plus en fortes

Vers 1840, les départs concernent 100000 pers/an ; 700000 vers 1880-90 et culminent à plus d’1 million, début XXième. Au total, 50 millions d’Européens émigrent entre 1840 et 1913, dont les ¾ après 1880. Ils viennent du RU, de scandinavie et All jusqu’en 1880, puis des pays méditerranéens, d’Europe centrale et Russie après cette date. Les EU accueillent les 2/3 de ces migrants. Les pays neufs d’Amérique latine,2ième foyer d’accueil, ont attiré 10 millions d’Européens, notamment des Italiens en Argentine, des portugais et allds au Brésil, des Espagnols au Chili.

- 3ième : un facteur de rayonnement européen

Pour l’Europe, cette intense diaspora lui permet de répandre dans le monde ses croyances, ses langues, ses valeurs, sa culture, ses techniques et même ses pratiques sportives. Pour les organisations missionnaires protestantes ou catholiques, pour les sociétés de géographie, pour les partisans de la colonisation, l’émigration participe à la mission civilisatrice de l’Europe auprès de peuples jeunes réputés inférieurs, le « fardeau de l’homme blanc », selon R. Kipling.

5ième idée : la création d’immenses empires

3 points

1er : des motifs ambigus

L’entreprise coloniale est le plus souvent justifiée par ses plus chauds partisans, comme Jules Ferry en France ou Chamberlain en GB, comme l’expression d’une mission civilisatrice destinée à mettre fin à l’esclavage, à pacifier des territoires en proie aux guerres tribales, à diffuser l’instruction et la médecine, et relèverait donc d’un devoir moral. Les vraies motivations sont moins nobles. Il s’agit d’abord de répondre à des intérêts économiques : s’assurer des débouchés et des approvisionnements nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil de production métropolitain. Les motivations politiques sont également très présentes. La France cherche à compenser la perte de l’Alsace-Lorraine, elle veut renforcer son prestige et retrouver sa grandeur. La GB souhaite renforcer

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