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La conquête du Ghana

Par   •  19 Octobre 2018  •  2 403 Mots (10 Pages)  •  415 Vues

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dès cette époque, de nombreux familles maraboutique quittèrent les régions côtières et la vallée du fleuve Sénégal pour se refugier a l’intérieur des terres, en particuliers au bundu et au djalon ou celle tentèrent de consolider l’autonomie des communautés musulmanes. Les révolutions musulmanes dans ces deux régions au début du XVIIIème siècle manquèrent ainsi de triomphe. L’islam militant comme réaction aux conséquences de la traite négrière .

L’IMPACT DE LA TRAITE NEGRIERE : POUVOIR TCHEDDO ET REVOLUTION MUSULMANNE DU XVIIeme SIECLE

Le commerce atlantique dans son ensemble et plus spatialement la traite négrière accentueraient la crise politique économique, et sociale des Etats de la Sénégambie, tout le long du XVIIIEME siècle. Dans cette atmosphère de violence généralisée, les aristocraties Tcheddo renforcèrent leurs caractères guerriers et imposèrent la centralisation du pouvoir monarchique grâce au soutien des esclaves de la couronne. En réaction de l’arbitraire de l’autocratie, la communauté musulmane constituait des esclaves dans les Etats ou organisait les révolutions du bundu du fouta toro et du fouta djalon.

- Le renforcement du pouvoir Tcheddo et les crise politiques

Le fouta toro, les royaumes dWolof du Kayor, du Bawol du WAALO et du Seereer su Siin et Saalum évoluaient de même vers le renforcement et a la centralisation du pouvoir monachique.

- Dans le Kayor

Le Kayor sur le règne du Lat Sukaabe Fall, constitua a tous les égards l’exemple parfait de l’évolution d’un régime Tcheddo vers un régime autocratique qui symbolisait l’avènement des seigneur de la guerre en Sénégambie.

Lat Sukaabe Fall (1695-1720) est considéré par la traduction comme un usurpateur qui profita des troubles au kayor pour réunir les deux couronnes du Bawol et du kayor sous le titre de damel-teen. Il imposa le monopole royal sur la vente des esclaves et l’achat des armes a feu et renforça de fait le pouvoir monarchique en éliminent les branches royales dérobé et gelowar au profit de sa meen (famille maternelle) les Geeys. Il favorisa ses partisans au sein des lignages détenteur des charges héréditaire et multiplia l’alliance matrimoniale pour créer un vaste réseau de clientèle qui constitua désormais une donnée permanente de la vie politique.

Lat Sukaabe Fall mis en place véritable reforme des institutions pour assurer l’intégration des marabouts dans le système politique en tirant les leçons du danger que le mouvement maraboutique représente depuis NASSI AL-DIN. Il désigna des serin lamb (détenteur de nouvel juridiction )pour attirer les branches cadettes du parti maraboutique. D’origine garmin ou doominbuur, les serin lamb dévirent des argents du pouvoir central chargés des frontières et il adoptait très vite les mœurs militaire du parti Tcheddo au pouvoir. En revanche, les serin jakk refusèrent tous compromis avec le pouvoir Tcheddo.

En tout en se consacrant aux activités religieuses et à l’enseignement, ils continuèrent a polariser le mécontentement des masques paysans soumis au pillage de l’aristocratie Tcheddo .

2-AU FOUTA TORO

Samba Gelaajo jeegi fut le chef tcheddo par excellence, qui avait son armée de sebbe pourvu d’arme a feu livra 45 batailles durant son regne, aux son des bawdu peyya yiyan (tambour de san) et des yian (chants guerre ou chants de sangs)

La situation de violence permanente qui régnait au fouta toro était imputable a deux facteurs .Le Maroc, par l’intermédiaire de son armée d’orman, entendait contrôler les émigrants maures intégrer dans le circuit atlantique grâce aux commerce de la gomme et d’esclave .De son coté, les comptoirs français de saint louis était présent dans la vallée du fleuve Sénégal d’amont en aval avec pour objectif principal de tirer le maximum d’esclave de la région. Tout ses facteurs internes créer une situation d’instabilité au fouta toro ou l’aristocratie militaire des deyankes ce disputa constamment le pouvoir du satigi en fessant soit aux morts et a leur alliés orman ,soit au français .Ainsi samba gelaajo geegi alié aux morts tenta par la suite de se rapprocher des français de saint louis pour secouer la tutelle marocaine. En 1725, il réclama des armes de la poudre et des balles contre une centaines de captif et il demanda a la compagnie du Sénégal de construire un fort dans sa capital jewol. Mieux encore en juillet 1725,il essaya de protéger l’intérêt des français contre le pillage des morts. C’est peut être cette alliance qui lui permit de régner sans interruption au fouta toro de 1725-1731 malgré les prétentions de ses deux rivaux BUBU MOUSA et KONKO BUBU MOUSA.

IL mourut quelque temps après dans des circonstances obscurs. Pour la tradition selon l’idéal du courage du guerrier tcheddo c’est-a-dire de la main traitresse de sa femme soudoyée par ses ennemies durant son second exil au bundu : « tu a mis du lalo dans mn répare et cela ses a la suite causerie de notre de l’autre jour je sais que je mourait en mangeant ce répare mais je mangerai tout de même .On ne dira jamais que j’ai peur de la mort .Je ne recul e jamais devant la mort ,et si je recule, devant le déshonneur ». Peu importe d’ailleurs les circonstances de la mort de de samba gelaajo ce héro légendaire de la violence sacralisé dans le fouta toro miné par la guerre ,car dès 1752 le nouveau sube ngaay tenant son fergo au galam fut chasser a son tour par yayé hoola entourer de ses guerriers qui pillèrent le bundu avec de xaaso et des omans.Le fouta toro semblait au de la bime car les satigi se succédèrent a un rythme infernal au profit des morts qui dominèrent ce pays oyu toutes les conditions étaient réunit pour le succès de la révolution musulmane de 1776.

LES REVOLUTIONS MUSULMANES AUX XVIIIEMEsiècle

La défaite militaire du mouvement maraboutique de nassir al- din dans la deuxième moitié du XVIIème fut suivit par l’intensification des actions souterraine de l’islam contre le pouvoir tcheddo et les conséquences désastreuses de la traite négrière dans l’ensemble de la Sénégambie .A l’intérieur des Etats contrôler par des :puissances aristocraties militaire les communautés musulmanes se renforcèrent pour conquérir progressivement leur autonomies politique et sociale sous la direction de la famille maraboutique tres influente. Mais de plus en plus ses communautés musulmanes reliés entre elles par de nombreux lien religieux, politique et économique qui

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