La biogéographie

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Les barrières d'isolement sont souvent géographiques. C'est l'isolement qui permet l'apparition de nouvelles espèces.

On trouve souvent des espèces endémiques dans les zones montagneuses.

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Espèces vicariantes : le renne et le caribou sont totalement séparés mais vivent dans des milieux peu différents et ont donc des caractères très identiques.

Les causes de la distribution des êtres vivants à la surface du globe

Facteurs de répartition

Les être vivants se répartissent selon deux types de facteurs : les facteurs du milieu extérieurs et les facteurs internes (= intrinsèques) propres à l'individu (capacité d'adaptation). C'est la conjonction de tous ces facteurs qui détermine la présence ou l’absence des individus.

- Facteurs du milieu :

- Facteurs abiotiques :

- Climatiques

- Pédologiques

- Facteurs biotiques :

- Pressions des autres êtres vivants

- Facteurs internes :

- Reproduction

- Dissémination (déplacement des espèces)

- Limites de tolérance du taxon vis à vis des facteurs du milieu

Les facteurs internes sont à mettre en relation avec le taxon considérée. Les facteurs du milieu exercent des pressions sur le taxon.

Tous ces éléments vont conditionner l’existence, l'extension, la régression ou la disparition des espèces.

Pour expliquer la forme d'une aire de répartition c'est difficile d'utiliser la situation actuelle, il faut faire appel aux climats passés ainsi qu'au configurations continentales passées.

La répartition actuelle ne représente qu'un héritage de toute une évolution pendant des temps plus ou moins long.

Hologénèse VS Monotpisme

Hologénèse (théorie fondée en 1917 par Gabriele Rosa) : les espèces apparaissent partout en même temps sur la planète et ont évoluées partout à la même époque. Il est donc inutile d'étudier les grandes migrations des espèces.

Il illustre sa théorie avec l'exemple du noyer, car on trouvait des noyers presque partout au crétacé avec près de 25 espèces dans l'hémisphère Nord. Il utilisera aussi l'exemple des magnoliacées et des coquilles spirifers.

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Monotopisme : les individus apparaissent à un endroit précis puis colonisent leur aire de répartition sur le long terme.

Le monotopisme se base sur des cas d'espèces qui arrivent à coloniser quasiment l'ensemble de la planète en un temps très court. L'exemple le plus clair est celui du papillon danaïde. Ce papillon vivait au début 1800 en Amérique du Sud, Amérique Centrale et une partie de l'Amérique du Nord. Sa chenille se développe sur une plante, l'asclepias, à laquelle il est inféodé, il mange cette plante et y pond ses œufs. Le papillon migre régulièrement sur de courtes distances, mais de temps en temps plusieurs millions d'individus migrent sur de longues distances en traversant des océans. En Amérique de l'Ouest on note l'apparition de ce papillon en 1840, à Hawaï en 1850, aux Marquises en 1857, aux Samoa en 1855, en Australie en 1870. Partout ce papillon à retrouver se plante. Vers l'Est ce papillon apparaît aux Bermudes et aux Canaris en 1880. Mais aux Canaris il n'y a pas d'asclepias, le papillon s'est donc adapté pour survivre. Puis il a gagné l'Afrique du Nord et l'Europe en 1900. Ainsi en moins d'un siècle ce papillon est devenu cosmopolite.

Aujourd'hui la théorie de l'hologénèse a été abandonnée au profit de la théorie du monotopisme.

Le monotopisme pose comme base que tout taxon colonise son aire de répartition à partir d 'un point unique d’apparition.

L'apparition des espèces

On parle d'apparition des espèces ou de spéciation.

Les espèces ne naissent pas comme ça d'un coup, elles dérivent d'une autre espèce mère par de petites dérivations génétiques. On a donc au départ une espèce commune qui éclate en plusieurs entités par le processus de cladogénèse.

Darwin compte 13 sortes de pinsons différents qui viennent tous d'une souche ancestrale commune sur les Galapogos. Les conditions environnementales sur chaque îlot ne sont pas les mêmes, les oiseaux se sont alors adaptés aux pressions environnementales différentes. Petit à petit la différenciation se fait assez nettement par que les individus deviennent des espèces à part entière. Au début on a des espèces jumelles, puis vicariantes, des sous-espèce et enfin des espèces différentes.

On obtient deux espèces différentes quand il n'y a plus de reproduction possible.

Exemple des pouillots verdâtres qui vivaient à l'origine au Sud-Ouest de l'Himalaya puis ont migré vers l'Est en donnant successivement de nouvelles sous-espèces.[pic 2]

Il n' y a pas de croisement possible entre la population verte et la bleue, on a donc deux espèces différentes.

L'isolement des populations est un préalable nécessaire à l'apparition des nouvelles espèces.

Les causes de cet isolement peuvent être très variables.

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La sélection naturelle

Darwin a posé les bases d'une réflexion.

La sélection naturelle est un processus