L'Algérie de 1954 à 1962

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- c’est une guerre « asymétrique » entre une armée plus puissante mais connaissant mal le terrain rural et montagneux de l’Algérie (la plupart venant de métropole) et un adversaire moins fort mais très déterminé ( l’ALN)

- La France décide de confier la « pacification de l’Algérie » à l’armée française (reprise en main des villes de la région d’Alger, de Constantine, des expéditions punitives, des déplacements de population, des créations de camps de regroupement pour près de 2,5 millions de musulmans et même par la torture contre les terroristes)

- le Général de Gaulle apparaît comme un recours face à cette crise = 1959, De Gaulle propose l’autodétermination et envisage 3 possibilités: la préservation de l’Algérie française et donc l’égalité des droits pour tous les Algériens, ou l’indépendance de l’Algérie avec le risque d’instabilité gouvernementale et la perte pour la France des importantes réserves d’hydrocarbures, ou la création d’une Algérie algérienne conservant des liens étroits avec la France.

Au final : indépendence de l’Algérie.

III L’indépendance de l’Algérie en 1962 marque le début de relations franco-algériennes complexes.

- Accords d’Evian signés en 1962 entre la France et le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) accordent l’indépendance de l’Algérie (après 132 ans de colonisation française)

- L’OAS (Organisation Armée Secrète), groupe terroriste n’accepte pas les accords d’Evian et s’en prend aux français et algériens en Algérie et en métropole par des attentats, De Gaulle étant aussi visé.

- FLN qualifie de « harkis » (traîtres) et condamne à mort les musulmans qui ont soutenu la France pendant le conflit, et fuient leur pays vers la France qui les accueille dans des camps

- La guerre d’Algérie fit + de 300 000 morts dont 90% de musulmans algériens.

- Depuis les relations sont mauvaises entre l'Algérie et la France: les jeunes Français d’origine algérienne ont un sentiment de non appartenance, et rêve du pays de leur ancêtres

- L’Algérie, toujours dirigée par l’armée et le FLN depuis son indépendance, encore les harkis et repousse depuis plus de 10 ans la signature d’un traité d’amitié avec la France