De la révolution au Stralinisme.
Par Andrea • 14 Juin 2018 • 2 016 Mots (9 Pages) • 488 Vues
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efficace contre l’agitation sociale et semble inoffensif pour ses intérêts.
Les adeptes de Mussolini sont de plus en plus nombreux et Mussolini crée le Parti national fasciste en 1921.
Mussolini réalise un coup de force en octobre 1922 avec la grande marche sur Rome.
Le 30 octobre 1922, le roi Victor-Emmanuel III le nomme chef du conseil et lui demande de former un gouvernement.
3La fascisation de l’Italie
Mussolini, qui dans un premier temps maintient l’illusion du respect de la légalité constitutionnelle, durcit le contrôle du parti fasciste sur la société :
Les violences des chemises noires contre les opposants de gauche sont de plus en plus fortes.
En 1925, Mussolini reconnaît et assume l’assassinat du député Matteotti qui dénonce les fraudes électorales de 1924.
En 1925 − 1926, il impose les lois fascistissimes qui font de Mussolini le seul chef de l’exécutif et introduit le parti unique.
CL’avènement du nazisme en Allemagne
1L’Allemagne après la guerre
L’Allemagne, elle aussi, est traversée par une crise profonde au sortir de la Première Guerre mondiale :
Suite à une révolution, l’empereur abdique et la République de Weimar est proclamée en 1918.
L’armistice est signé et l’Allemagne est confrontée à des conditions de paix humiliantes. Elle doit payer de lourdes réparations à la France, son territoire est démembré et coupé en deux, son armée est limitée à 100 000 hommes et la possession d’armes lourdes lui est interdite. Les Allemands se sentent humiliés par cette paix qu’ils considèrent comme un "diktat".
Les Spartakistes, derrière Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, veulent la mise en place d’une société communiste à l’image de la Russie soviétique. Le mouvement révolutionnaire secoue l’Allemagne de 1918 à 1919. La jeune république, pourtant dirigée par les socialistes, décide d’utiliser les anciens combattants pour réprimer dans une violence très forte les insurrections communistes.
Malgré l’amélioration de la situation, la République de Weimar reste un régime contesté, perçu comme responsable de l’humiliation d’après-guerre et que beaucoup, dont les classes bourgeoises, voudraient voir remplacer par un régime plus fort.
2L’arrivée au pouvoir d’Hitler
La crise de 1929 déstabilise profondément l’Allemagne :
Il s’agit du pays européen le plus touché par le rapatriement des capitaux américains au lendemain du krach de Wall Street.
L’inflation et le chômage prennent des dimensions considérables.
L’agitation sociale est très forte et inquiète la bourgeoisie qui ne fait pas confiance au régime pour améliorer la situation.
Hitler profite de cette situation pour accéder au pouvoir :
Hitler prend en 1921 la tête du Parti national-socialiste des ouvriers allemands (NSDAP). Fondé sur l’exaltation du nationalisme, il accuse les Juifs et les communistes d’être les responsables de l’échec de l’Allemagne durant la Première Guerre mondiale et de l’humiliation du traité de Versailles.
Hitler constitue des ligues, les sections d’assaut (SA) ou "chemises brunes".
Son mouvement est de plus en plus populaire et ses résultats aux élections passent de 2% en 1928 à 37% en 1932.
Son anticommunisme virulent lui ouvre le soutien des industriels allemands.
Après une campagne électorale violente marquée par les exactions des SA, Hitler est appelé par Hindenburg à occuper le poste de chancelier.
3La mise en place du totalitarisme en Allemagne
Hitler instaure un gouvernement qu’il partage avec des ministres de droite puis devient le seul détenteur du pouvoir :
En mars 1933, il obtient les pleins pouvoirs. Il légifère seul.
Il supprime les libertés fondamentales.
Il fait du NSDAP le parti unique en Allemagne.
Le 29 juin 1934, il procède à l’élimination des chefs de la SA lors de la Nuit des longs couteaux. Les SA ont en effet pris un pouvoir trop important, leur suppression permet la montée en puissance des SS.
Il peut dès lors réaliser son programme de "mise au pas" de l’Allemagne sans craindre des contestations.
IILes projets totalitaires
ADes régimes révolutionnaires
1Un homme nouveau
Les régimes totalitaires affichent une forte volonté de rompre avec le passé, elles veulent créer un "Homme nouveau". Leurs idéologies respectives sont érigées en vérité absolue et l’Homme doit trouver son accomplissement dans ce nouvel idéal :
En Allemagne, l’Homme nouveau est celui de la race aryenne purifiée de tous les éléments qui la corrompent.
En Italie, Mussolini veut créer un homme guerrier et viril.
En URSS, le modèle mis en exemple est celui de l’ouvrier ou du paysan kolkhosien dévoué à la société communiste.
2Le rejet de la démocratie
Ces régimes rejettent le parlementarisme :
En URSS, le parlementarisme est considéré comme étant au service de la bourgeoisie et permettant l’exploitation des travailleurs.
En Italie et en Allemagne, le parlementarisme instaure la division de l’unité nationale.
Dans ces régimes, il n’y a pas de pluralisme politique et les libertés individuelles et collectives sont supprimées.
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