Pieté de Nicias

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A présent, nous allons voir ce qu’est la chorégie qui tient une place importante au sein du texte le terme de chorège revient à plusieurs reprises dans le texte l.1 « comme chorège » et l.6 et à la ligne 7 « l’une de ses chorégies »

- Qu’est-ce que la chorégie ?

La chorégie est connue pour être une liturgie à caractère religieux qui avait beaucoup d’importance car c’est elle qui vise au recrutement, au financement et l’entretien du chœur pendant les fêtes consacrées à Dionysos. Concernant l’organisation des fêtes religieuses c’est l’archonte-éponyme, qui choisit les poètes à concourir et le citoyen en charge à assurer un impôt volontaire, la chorégie. Le coût important pour le chorège est le financement du chœur, c’est le chorège qui sur place encadre ce qu’il a recruté où Nicias se déplace avec « son chœur, ses victimes et tout son matériel ».

Le chœur était constitué d’une quinzaine de personnes en plus d’un flûtiste car comme nous pouvons le voir aux lignes 11-12 « les chœurs que les villes envoyaient pour chanter » l.20 « le chœur splendidement paré et chantant » la musique et le chant est primordial dans la procession ce qui attirait la foule (l.13-14) « comme la foule se précipitait à la rencontre du navire et les invitait à chanter sans aucun apprêt ». En effet pour ce chœur il fallait s’occuper des costumes comme nous pouvons le voir à la ligne 14-15 « couronnes » mais aussi le matériel dont ici nous avons l’exemple du pont de Nicias avec la présence de décor comme les « guirlandes ». Les costumes et masques étaient importants car ce sont que des hommes qui jouaient comme nous nous pouvons le voir le changement de costume doit se faire le plus rapidement possible. Le chœur ne comportait que des hommes, ici Plutarque fait référence aux choreutes à la ligne 14 qui sont au départ que des amateurs mais qui deviennent des spécialistes, ils figurent dans les représentations théâtrales vers la fin du IV e siècle. A la fin de la procession, il y a des jurés tirés au sort qui décerne le prix au poète mais aussi au meilleur chorège qui reçoit un prix lui aussi.

III) Le déroulement d’une procession sous Nicias

Dans cet extrait Plutarque fait référence à des offrandes spéciales qu’il a faite à Apollon.

- La popularité de ces processions

Nicias a su être un chorège renommé où il avait acquis une célébrité pour sa chorégie grâce à sa fortune comme a pu être Périclès en 478 avec les Perses d’Eschyle. De plus, Plutarque nous fait référence à un événement qu’on lui a lui-même raconté l’épisode de l’affranchissement d’un esclave où au milieu du public il fait un marque sa piété et la foule l’acclame comme on peut le voir à la ligne 8-9 « ravie à cette vue les Athéniens applaudirent longuement ».

De plus, Plutarque fait la différence entre une procession normale et quand elle est menée par Nicias, où il en fait un éloge. Il fait un en dérivant le pont que Nicias a fait pour l’occasion à Délos. Par sa fortune, il peut se permettre de faire des chef d’œuvres et de belles processions, comme on peut le voir à la ligne 20 « le chœur splendidement paré et chantant ». Nous ne savons pas si ce pont « magnifiquement orné de dorures, de peintures et de guirlandes et de tentures » à la ligne 17-18, qui relie Rhénée à Délos. Plutarque nous le démontre où s’était une belle procession pour le dieu.

- Ses offrandes aux dieux

En effet, lors des concours était souvent vainqueur ce qui fait de lui, quelqu’un d’admirable et on peut voir à quel point il est riche. A partir de la ligne 3, Plutarque nous évoque les offrandes de Nicias faite sur l’Acropole comme « la statue de Pallas » et « l’édicule » où se trouvent ces nombreux trépieds remportaient. Le trépied à la base est un chaudron en bronze qui ne sert que dans la vie quotidienne comme un outil de vacances supporté par trois pieds, ensuite elle va devenir un objet symbolique qu’on n’offre à une divinité lorsqu’on a remporté un concours et c‘est le cas de Nicias. De plus, on peut aussi voir l’offrande qu’il fait au dieu Apollon à la ligne 21 « il dressa le palmier de bronze en offrande au dieu » en 418, et à la suite de ligne 25, qui nous donne davantage d’information sur cette offrande « Mais le palmier, mis en pièces par les vents, s’effondra sur la grande statue des Naxiens et la renversa », cette sculpture avaient été offerte par les Naxiens au VI e siècle. De plus, grâce à sa fortune il se permet d’acheter un terrain pour les Déliens et Plutarque nous indique que Nicias a mentionné ceci sur une stèle à Délos où il aurait sans doute vu la stèle avec les inscriptions. On peut voir que pendant ses passages, il le marque pour montrer son respect envers les dieux mais en contrepartie pour ses bienfaits.

Conclusion : Pour conclure, nous avons pu voir le caractère d’un homme politique qui a su se faire connaître grâce à sa fortune comme un remarquable chorège apprécié du peuple. Plutarque nous montre sa piété pour avoir la sympathie du peuple mais il est un vrai superstitieux et toujours avoir la protection es dieux d’où son envie d’avoir la paix au sein de la cité.