Le massacre des Rohingyas en Birmanie
Par Christopher • 1 Novembre 2018 • 1 384 Mots (6 Pages) • 486 Vues
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Ce n’est pas une persécution totalement récente mais les violences sont montées d’un cran ces derniers temps. L’élément déclencheur semble être une attaque de poste de police de la Birmanie par les rebelles de l’Arakan Rohingyas salvation army, (rebelles musulmans Rohingyas) le 25 aout 2017. Cette attaque va entrainer une répression sanglante de l’armée birmane. Selon les chiffres c’est plus de 400 personnes dont 370 Rohingyas qui sont morts. Et la conséquence de cette persécutionest une fuite massive des Rohingyas, depuis la fin du mois d’aout 2017, c’est plus de 500 000 personnes qui ont fuit la Birmanie en direction du Bangladesh.
Parmi ces refugies nombres d'entre eux décrivent des scènes de violences généraliser et acceptent de livrer leurs témoignages aux membres de l'ONU sur place qui s'occupent de nombreux camps de refugies parmi nombres d'entre eux nous en avons sélectionné quelques uns que vous pouvez retrouver en fin de diaporama. Parmi ces 500 000 refugies ont compte plus de 8 000 enfants seuls et abandonnés.
Parler des Rohingyas est très tabou au sein des autorités de la Birmanie. En effet les autorités ne parlent pas de Rohingyas mais préfèrent parler de bangladais du Bangladesh qui se situe juste a coté de la Birmanie. Cette non reconnaissance est telle que la BBC a été interdite de diffusion en Birmanie car elle utilisait le terme Rohingyas. Aujourd’hui il est très difficile d’enquêter sur le massacre en cours en Birmanie, en effet les journalistes et les officiels de l’ONU ne sont plus les bienvenues en Birmanie, ce qui rend l’enquête difficile, en 2016 la Birmanie avait affirme que les Rohingyas brulaient eux même leurs villages une affirmation démentie par l’ONG HRW qui avait pointé du doigt la responsabilité de l’armée Birmane.
LaPersécution des Rohingyas remet fortement en cause la crédibilité d'une femme, Aung San Suu Kyi elle est la chef d’Etat de la Birmanie. Pourquoi son silence est particulièrement pointé du doigt ? Certe car c’est la chef d’Etat de la Birmanie mais aussi parce que c’est une ancienne prix Nobel de la paix. En effet en 1991 elle elue prix Nobel de la paix pour sa lutte non violente pour la démocratie et les droits de l’homme en Birmanie. Il y quelques jours c’est Malala, prix Nobel de la paix en 2014 qui a dénoncé le silence de Aung San SuuKyi. Elle écrit notamment ces dernièresannées : je n’ai cesser de condamnerle traitement honteux dont les Rohingyas font l’objet. J’attends toujours que ma collègue prix Nobel de la paix Aung San SuuKyi en fasse de même. » En réponse à ses accusations Aung San SuuKyi a finalement prix la parole le 6 Septembre non pas pour dénoncer l’action de l’armée birmane mais pour dénoncer je cite : « un iceberg de désinformation ». Pour beaucoup d’experts la non dénonciation du massacre est du au fait que Aung San Suu Kyi n’a que peu d’influence sur l’armée et une possible perte de popularité. Mais cette situation a fait aussi réagir de nombreux dirigeants étranger qui appellent unanimement a l'arrêt des massacres comme Emmanuel Macron qui déclarait « Je souhaite que nous condamnions — et la France en prendra l’initiative avec plusieurs partenaires du Conseil de sécurité — ce génocide qui est en cours, cette purification ethnique, et qu’on puisse agir de manière concrète » ou encore Erdogan le président turque. Face a cette pression Aung Seun Suu kyi a annoncé devant l4ony le 19 septembre qu'elle rechercherait les coupables des faits si ses faits sont avérées et quelle prendrait les mesures judiciaires a leur égard mais cette déclaration fait aveu de faiblesse en montrant bien son impuissance face a l'armée birmane qui contrôle le pays de manière officieuse.
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