Le baptême de Clovis

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Tous ses éléments sont les bases de l’image de la monarchie durant le moyen age : seigneurie locale, hommes au pouvoir, et le plus importans : le lien indissociable du politique à l’église.

« Ce baptême aussi fut à l’origine de tous les attributs de la figure royale : chrétienté ; fleur de lys .. Tous ça en la personne de Clovis. Ces attributs deviendront ceux de tous les rois de France, et de nombreux écrits le feront entrer dans la légende. Clovis n’est donc plus à démontrer et c’est ce que nous verrons dans la suite de cette analyse »

- Mythe, légende et controverse autour de cet acte

Cet acte à susciter bcp de question au fil des siècles c’est ce que nous verrons dans les 2 parties suivante avec Premièrement La figure idéalisée de clovis et les légendes de sa reconversion puis dans un second temps les controverses du 16 et 17ème siècle.

- Légende et récit

De nombreuses légendes entourèrent la conversion de Clovis durant de nombreux siècles. Notamment le fait que celui-ci fut baptisé un soir Noël, va marquer la légende jusqu’à faire de cet évènement un moment majeur de l’histoire de la France.

Premièrement les légendes liées à sa conversion gravitèrent autour de l’image de 2 femmes Clothilde et Saint Genièvre qui eurent toute 2 une forte influence avec Clothilde et l’histoire de l’enfant malade baptisé et guérit ce qui lui permit de préparer Clovis au christianisme et Saint Genièvre qui eut son influence lors de l’invasion de Paris par les Huns, un combat particulièrement dangereux qui aurait conduit au baptême de Clovis.

Les histoires de son baptême ont été largement diffusé par Grégoire de Tours, ces récits avait de nombreuses connotations mystiques et il introduisit dans ses récits la notion de « peuple élu » qui marqua énormément les mémoires. « avant même qu’il eût pris la parole, la puissance de Dieu l’ayant devancé »

Les récits de Gregoires de Tours marquèrent si bien les mémoires et la légende que au 12 et 13ème siècle la figure de Charlemagne ne dépassa point celle de Clovis.

D’autres légendes comme celle d’un clovis guérisseur circulèrent Le pouvoir thaumaturgique attribué aux rois de France de guérir les malades, en particulier ceux souffrant d'écrouelles, à partir de Robert le Pieux, voit son origine remonter à Clovis, premier roi chrétien[117]. En 1579, une publication d'Étienne Forcadel affirme qu'un écuyer de Clovis nommé Lanicet a fui la cour du roi pour cacher sa maladie. Clovis rêve alors qu'il touche son écuyer, provoquant ainsi sa guérison. Le lendemain, Clovis retrouve son écuyer et s'exécute : la guérison a lieu[118].

Une autre légende en référence au fleur de lys circula ou même autour du christ qui pris la forme d’une colombe lors du sacre etc etc

Toute ses légendes marquèrent considérablement l’histoire et ce même jusque nos jours mais l’image de Clovis ne fut pas inébranlable, au 16 ème siècle. Roi très chrétien, choisi par Dieu ? Conversion Politique ? De nombreuse questions se posent à cette époque et c’est ce que nous verrons dans la seconde partie de l’analyse.

- Controverse au 17ème

Avec la remise en question de la religion au 16ème siècle et la notion d’état moderne au 17ème l’image de clovis fut embranlé, en effet les reflexions plus critiques à cet période au sujet de la royauté on conduit les auteurs à se poser de nombreuse question et a ne plus tenir clovis en « légende »

Clovis garde la place du fondateur de l’état et de la nation mais le peuple commence à rejetter peu à peu la notion de miracle lié à son baptême et ce meme certains érudits catholique tel que Etienne Pasquier

Mais la critique fais surtout du bruit du coté protestants, qui rejette les miracles et en fait son arme face à l’église catholique.

C’est ainsi qu’apparait au 16ème = deux images de clovis « d’un coté l'homme religieux, voire mystique, choisi par Dieu, en bref saint Clovis. De l'autre, le précurseur de la raison d'État et de la « Realpolitik », catholique mais aussi fondateur de l'Église gallican. »

Pour le gallicanisme protestant, il est essentiel de revendiquer que c'est Clovis qui établit le modèle des rapports entre l'Église et la royauté. Charles Dumoulin précisera cette pensé »

Certains auteurs préfèrent mettre l'accent sur le catholicisme de Clovis ; mais seuls les jésuites persistent à afficher leur croyance en la sainteté du roi et à détailler le catalogue des miracles survenus à l'occasion du baptême. Mais à cette période la raison d'État détrône lentement des miracles de plus en plus difficiles à revendiquer.