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L'éducation du XVIIIème

Par   •  30 Octobre 2018  •  1 044 Mots (5 Pages)  •  376 Vues

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Le deuxième est signe Denis Diderot. Il est né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris. Il est le fils d’un maître coutelier. Il est issu d’une famille très religieuse. Ecrivain et philosophe français, il décide, avec d’Alembert, de consacrer pendant plus de vingt ans à la rédaction de L’encyclopédie. Concernant sa vie personnelle, il faut savoir que Diderot a entretenu une relation avec une femme durant sa vie : Sophie Volland. C’est en tant qu’amie, amante et correspondante de Diderot que celle-ci est connue. Dans les lettres qu’il lui envoie, nombre de sujets sont évoqués et notamment celui de l’éducation, comme celle envoyée le 25 juillet 1765.

Enfin le troisième est de Jacques Pierre Brissot de Warville. Il est né le 15 janvier 1754 à Chartres et exécuté à Paris le 31 octobre 1793 après sa lutte contre Robespierre. Il est le treizième des seize enfants et le quatrième des sept enfants survivants d’un riche traiteur rôtisseur de Chartres, Guillaume Brissot, qui fit donner à ses enfants l’éducation qu’il n’avait pas reçue lui-même. Fondateur du journal « Le Patriote français », député à l'Assemblée législative et à la Convention, il fut un des chefs des Girondins (appelés aussi Brissotins). Tout comme Talleyrand, c’est un texte de ses mémoires qui est présent dans ce corpus, On les a publiées en 1829-1832. Dans celles-ci, au 1er chapitre, Il y parle notamment de son éducation qu’il a reçu.

Ces 3 auteurs évoquent donc le thème de l’éducation au XVIIIème : on peut donc se demander comment les mentalités en termes d’éducation ont évolué au cours du XVIIIème siècle ? Les traditions d’anciens régimes, nous allons le voir, s ressentent sur une génération qui subit cette éducation mais le courant des lumières permet de voir une société en transition.

Jusqu'à la moitié du XVIIIe siècle, l'enfant vit peu avec sa famille. Il est mis en nourrice dès la naissance, jusqu'au sevrage vers deux ou trois ans, il y reste parfois un ou deux ans de plus. Lorsqu'il vit dans la demeure familiale, il est logé séparément avec sa gouvernante, puis son valet ou son précepteur. Il ne voit ses parents que quelques heures par jour, lorsqu'il est appelé auprès d'eux. Entre huit et dix ans, il part pour le collège ou le couvent, qu'il ne quittera qu'après cinq ou six ans pour être fiancé. Le voilà adulte. Le rôle de la famille dans le processus de socialisation de l'enfant est faible.

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