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Etude de marché MacBook Pro

Par   •  15 Octobre 2018  •  2 315 Mots (10 Pages)  •  474 Vues

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État des lieux des fast food

Le marché de la restauration rapide en France (tous circuits confondus) restera bien orienté en 2017 (+3,5% en moyenne par an). Les ventes seront portées par l’augmentation du pouvoir d’achat (+1,0% après +1,5% en 2016). De plus, la restauration rapide bénéficiera encore de puissants moteurs structurels. La croissance du marché sera ainsi alimentée par l’évolution des comportements alimentaires des Français. S’ils restent de fervents adeptes du repas à table, le temps qu’ils y consacrent se réduit progressivement, notamment au déjeuner (« course contre la montre », volonté d’utiliser la pause de midi pour pratiquer d’autres activités, etc.). Et cette tendance n’est pas prête de s’inverser. Une évolution qui amènera les consommateurs à se tourner toujours davantage vers les offres de restauration rapide. La hausse du nomadisme alimentaire continuera également d’inciter ces derniers à faire appel aux offres de vente au comptoir ou aux produits de snacking, conditionnés en formats individuels.

Les spécialistes de la restauration rapide, à l’image de l’ensemble des acteurs intervenant sur le marché, pourront s’appuyer sur ces fondamentaux solides. Le chiffre d’affaires des entreprises du panel Xerfi progressera ainsi de 2,0% en 2017. Poursuivant la tendance déjà engagée en 2016 (+1,2%), la fréquentation des établissements de restauration rapide augmentera encore en 2017, tirée par la demande « quotidienne » des Français, notamment au moment de la pause déjeuner. Après une année 2016 difficile, liée aux conséquences des attentats en France, la fréquentation touristique va aussi monter d’un cran, ce qui soutiendra la demande des établissements, particulièrement dans les zones de transit. Le pays mène en effet aujourd’hui une politique volontariste en matière touristique. Avec les mesures récemment engagées, le gouvernement envisage quelque 100 millions de visiteurs par an à l’horizon 2020, contre 83 millions de visiteurs étrangers en 2016. Du côté de l’offre également, la diversification des concepts de restauration rapide et les innovations continues permettront de toucher une clientèle de plus en plus large et d’accroître le ticket moyen.

La hausse de l’activité s’accompagnera d’une amélioration des performances d’exploitation des spécialistes de la restauration rapide. Le taux d’EBE des entreprises du panel IMHI progressera en effet légèrement en 2017 pour atteindre 6,8% du chiffre d’affaires. Une amélioration rendue possible par les efforts des exploitants du secteur pour ajuster le poids de leur masse salariale, en ayant recours, par exemple, à des contrats courts (étudiants notamment). Les entreprises bénéficieront également du passage du dispositif de Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) de 6% à 7%. Face à l’augmentation des pressions concurrentielles, qui limitent les possibilités de revalorisations tarifaires, les entreprises du secteur seront également de plus en plus nombreuses à rejoindre une enseigne nationale. Une affiliation qui leur permet de mutualiser une partie de leurs coûts, en disposant notamment de centrales d’achats pour leurs approvisionnements, leur offrant un levier supplémentaire pour maîtriser le poids de leurs charges.

En difficulté face aux circuits concurrents depuis 2012, les spécialistes de la restauration rapide sont désormais mieux armés pour regagner du terrain. Les acteurs poursuivent en effet leur diversification de produits et de concepts. L’offre de restauration rapide est ainsi de plus en plus large et elle est bien loin du duo unique sandwich-burger. Les professionnels du secteur ont également réussi à dissocier l’image du fast food de la malbouffe. Pour répondre à la demande en produits plus respectueux de l’environnement et de la santé, un nombre croissant d’établissements tentent en effet d’allier exigences en matière de produits, de présentation et service rapide au comptoir. Ce positionnement entre fast food et restauration traditionnelle s’est imposé sous le terme de fast casual. Les exploitants cherchent notamment à attirer les personnes de 50 ans et plus, dont la fréquentation a progressé de 40% depuis 2008. En adoptant ce positionnement premium, les établissements ouvrent non seulement leurs portes à une clientèle plus large, mais voient aussi leur ticket moyen augmenter. Celui du fast casual est en effet compris entre 10 € et 14 €, contre 4 € à 9 € pour la restauration rapide « classique ».

Les circuits concurrents poursuivent également leurs offensives sur le marché. Les boulangeries enrichissent régulièrement leur offre et proposent désormais, pour certaines, des plats cuisinés à réchauffer. Les Coffee Shops, à l’image de l’enseigne Starbucks, multiplient aussi les offres de snacking. Le créneau du petit-déjeuner est particulièrement investi, avec le développement de formules qui permettent d’accroître la fréquentation des établissements.

Mais, parmi tous les circuits concurrents, ce sont les grandes surfaces alimentaires qui sont les plus offensives. S’appuyant sur les efforts d’innovation des industriels dans le domaine du snacking, les acteurs de la distribution utilisent la puissance de leurs réseaux (fin maillage territorial des concepts de proximité, politiques tarifaires agressives, etc.) pour gagner de nouvelles parts de marché sur les spécialistes de la restauration rapide. Les GSA ouvrent également des points de vente dédiés au snacking, comme Carrefour et ses magasins Carrefour Bon App’. Les enseignes sont également présentes dans la bataille de la livraison à domicile : Franprix s’est récemment associé à Allo Resto pour que des repas à réchauffer soient livrés chez ses clients.

La zone de chalandise

Trévoux

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La nouvelle enseigne du Domeva Caffe se situera dans 18 Rue du Port à Trévoux à côté du cinéma passerelle (qui est le seul cinéma de la ville). Le restaurant est idéalement situé, à l’angle d’une rue piétonne et en bord de Saône. Cette location est idéale car elle se situe dans une zone dite AAA avec un potentiel d’attraction énorme en fin de journée en weekend end.

La ville des Trévoux est située dans la région Auvergne Rhône Alpes dans le département de l’Ain, en bord de Saône à la limite du département du Rhône. Cette ville située à 30 min de Lyon, et à 10 min de Villefranche sur Saône, se trouve à l’intersection de trois grandes routes régionales (A6 ; A46 et D51), facilitant

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