Argent et jeux d'argent

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On peut donc considérer, que les casinos sont un lieu qui apporte un fort soutien financier aux communes où ils sont implantés. Une somme est prévue selon un cahier des charges prévu à l'avance. Le casino est également source financière importante pour l'État. En effet le casino doit payer pas moins de 6 impôts différents.

Le casino est également source d'emplois, que se soit dans le domaine de la restauration ou de l'événementiel.

En France à la fin du 19ème siècle, on estime que 18500 personnes sont employées par les casinos en France.

2/ un lieu qui rapporte : les hippodromes

Dans le cadre des courses de chevaux, c'est en 1857 que l'on constate un tournant notable et ce, avec la naissance de l'hippodrome de Longchamp. Dès lors, ce sport se démocratise et par conséquent on va assister une démocratisation des paris sur les courses de chevaux.

Deux types de Paris se développent : le Paris à la poule et le pari au livre.

Cependant, la main mise des bookmakers sur les paris va entraîner de nombreuses triches et donc une baisse de fréquentation et de rentabilité pour les hippodromes.En 1891, la mutualisation des paris est développée par Joseph Oller. Du point de vue législatif ,la loi du 2 juin 1891 met fin à l'arbitraire des parieurs avec le partage des sommes entre tous les gagnants. En acceptant la mutualisation des paris, l'État fonctionne en pourcentage des paris qui sera redistribué à des oeuvres caritatives.

3/ jeux d argent et jeux de cartes

Jusqu'au 19ème siècle, les jeux de cartes avaient une réputation assez sulfureuse pour devenir une distraction familiale au même titre que les jeux de dés.

C'est uniquement grâce à des sources provenant de personnalités aisées que nous avons des informations sur les jeux de cartes au 19e siècle.

Le jeu de la bouillotte par exemple, qui a été régulièrement pratiqué dans des maisons de jeux clandestines ou encore dans des salons selon Balzac et d'autres. Face à cette popularité, on assistera même à la création d'une table de jeu spécialement réservée aux jeux de la bouillotte qui générera une économie du fait de sa popularité.

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Au même moment, Foucher ministre de Napoléon a pour volonté de ponctionner les joueurs de bouillotte et imagine la ferme des jeux qui rapporte plus de cent quarante mille francs au gouvernement de Napoléon II.

On peut citer également, un autre jeu très populaire à cette époque le pharaon qui va disparaître avec la forte croissance des casinos. Il a, cependant, créé une économie surprenante avec le développement d'une voiture nommée la dormeuse développée par un certain Chabrier pour que les amateurs de jeux puissent se reposer.

On constate alors que même, avec un grand succès les jeux sont souvent remplacés par d'autres avec des règlements plus ou moins similaires mais ne disparaissent jamais.

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II / Les jeux d'argent dans la socité au XIX et XX siecle

1/ La part de l'état dans les jeux d'argent

Entre 1810 et 1840 l'État juge les jeux d'argent d'une manière relativement négative ; On peut le constater par son interdiction à deux reprises en 1810 avec l'article 410 pour tous les jeux d'argent et les personnes possédant des maisons de jeux. L'état appuie son idée avec une autre loi en 1836 qui interdit les loteries, cependant, on assiste à un certain recul grâce à la création de la Loterie Nationale en 1933 et à la Française des jeux dès 1976.

La Française des jeux est détenue à 72 pour cent par l'État. Par le biais d'une société anonyme d'économie mixte l'État prend le contrôle du Loto en 1979; Le capital de la Française des Jeux est détenu par l'État à hauteur de 72%, les salariés 5%. 20% sont détenu par les anciens émetteurs de billet de la loterie nationale et les 3% par la Soficoma, un groupement de courtiers mandataires.

La mission principale de la Française des jeux est la conception, le développement et la commercialisation de jeux d'argent de paris sportifs sur l'ensemble du territoire et si on s'en réfère aux rapports du Sénat, il est à noter également, que, même si l'Etat est le principal actionnaire de La Française des jeux, celle ci est placée sous la tutelle du ministre du Budget face à l'apport financier que peut rapporter les jeux d'argent.

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URL : http://www.groupefdj.com/fr/groupe/activite/finance/[pic 3]

En 2012, les jeux d'argent ont rapporté à l'état la somme de 47 milliards d'euros et ce, grâce au 42950 points de vente ce qui génére une économie substantielle.

On constate également l'apparition de grandes fortunes dans le domaine du jeux tel que le groupe Barriere fesseigne developper dans la prochaine sous partie.

2/ L'exemple d'une succes strory : le casino barrière

François André immigre d'Ardèche au début du 19e. Il démarre une activité dans le domaine des casinos en reprenant le casino de Stand en Belgique pendant que Eugène Cornuché entreprend en 1912 la construction du casino de Deauville.

En 1918, François-André fonde le cercle des jeux Haussmann à Paris. En 1927, il succède à Eugène Cornuché à la tête des hotels et casinos de Deauville et son neveu Lucien Barrière integre le groupe en 1951 et devient légataire universel en 1961;

En 1987, le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua autorise l'exploitation des machines à sous en France. ce qui a permis au groupe des Casinos Barrière de se développer encore plus.

Dominique Desseigne, mari de Diane Barrière lui ouvre la voie du groupe Barrière à l'international avec le casino à Montreux en Suisse et les cercles de jeux au Maroc.

En 2013, le groupe Lucien Barrière c'est : 33 casinos en France 14 hôtels de luxe 130 restaurants et bars 6748 machines à sous 384 tables de jeux, plus