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Textline

Par   •  25 Janvier 2018  •  5 048 Mots (21 Pages)  •  448 Vues

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Le ROA de Texline affiche un ROA beaucoup plus faible que celui de ses concurrents. La comparaison de ces indicateurs permet d’en déduire que la qualité de la gestion et des opérations des autres entreprises en concurrence directe est largement meilleure que celle de Texline. Groupe Formani semble jouir d’un système stratégique plus performant que celui de tous ses concurrents.

Le rendement des capitaux propres (ROE)

Le rendement des capitaux propres (ROE), quant-à-lui, passe de 10.68% en 2014, à 2.84% en 2015. Il s’agit donc d’une diminution significative de 73.41%. Cette diminution s’explique entre autres par la baisse de -106.77% du levier financier entre 2014 et 2015, dont ce dernier doit sa valeur élevée à la dette à long terme qui subit une variation de +173.20%. Cette augmentation de la dette influence également le ratio de la dette à long terme sur les capitaux propres (D/E), qui augmente de 96.52%, et qui joue également un rôle important dans la diminution du ROE. Le ratio D/E étant élevé signifie que la volatilité du rendement de la firme augmente, tout comme son risque financier. L’augmentation importante de l’endettement, faisant diminuer le ROE, provoque d’ailleurs une certaine mise en garde quant à la situation financière de l’entreprise qui semble se détériorer dangereusement.

Le ROE de Texline est de loin inférieur à celui de ces concurrents, indiquant aux investisseurs qu’il s’avère beaucoup plus risqué de soutenir Texline plutôt que ses 4 principaux concurrents.

Le coût des capitaux propres (Ke)

Le coût des capitaux propres est passé de 8.59% en 2014, à 5.85% en 2015. Il a donc subit une hausse de 84.52%. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse importante de 108.33% qu’a subit le coefficient bêta de l’entreprise, qui était de 1.20 en 2014, et de 2.50 en 2015. Le Rf et le Rm quant-à-eux, n’ont pas varié de façon significative. Si le coefficient bêta de l’entreprise a augmenté abruptement, entraînant donc une hausse du Ke, c’est parce qu’il est sensible au niveau d’endettement de l’entreprise. Texline a eu recours à des sources externes de capitaux importants entre 2014 et 2015, tel que le démontre la hausse de 173.20% du passif à long terme. Ainsi, le risque financier associé à un investissement dans l’entreprise a influencé sur le bêta.

Le coût moyen pondéré du capital (CMPC)

Le CPCM, qui était de 7.96% en 2014, a augmenté à 12.77% en 2015. Il a donc subit une variation de +60.42%. Celle-ci s’explique par l’augmentation du financement par capitaux propres (39.02%) et par l’endettement (173.20%) dont l’entreprise a eu recours. L’augmentation du coût marginal de la dette (Kdm) de 35.29%, ainsi que du Ke (84.52%) influence également l’augmentation du CPCM. Encore une fois, cette variation du CPCM est causée par l’augmentation importante de l’endettement, qui se traduit par un ratio DLT/CP trop élevé, et inquiète les agences de notation, puisque l’entreprise possède une marge de manœuvre d’urgence limitée. Bref, les risques financiers étant augmentés, le Kdm augmente considérablement, et le CMPC en fait de même.

La valeur économique ajoutée (EVA)

Entre 2014 et 2015, l’EVA a subit une chute incroyable de -1370,73%, passant de 2.98M en 2014, à -37.81M en 2015. Cette diminution s’explique par la diminution de 68.30% du ROA contre une augmentation de 60.42% du CPCM. Une EVA négative telle que celle de 2015 signifie une destruction de valeur importante dans l’entreprise, ce qui se laisse clairement percevoir dans l’analyse des autres ratios ci-haut présentés. La rémunération des dirigeants de Texline, basée sur les options, ont peut-être été associées à des manipulations comptables afin de maintenir le ROA élevé, limitant ainsi les investissements dans l’entreprise, et créant ainsi un cercle vicieux de détérioration de l’entreprise à tous les niveaux, comme le démontre les indicateurs ci-haut analysés.

Le ratio M/B

Le ratio M/B a lui aussi subit une forte variation de -33.50%, passant de 2.11 en 2014, à 1.40 en 2015. Malgré une augmentation significative des valeurs comptables des capitaux propres de 39.02%, la diminution du ratio s’explique par la valeur marchande des capitaux propres qui a diminuée de 7.55% suite à la chute du prix de l’action, qui était de 3.05$ en 2014, et de 2.55 en 2015. Cette baisse du ratio démontre que les investisseurs sont de moins en moins confiants quant à la performance de l’entreprise, étant donné les problèmes de gestion qui y règnent.

Le VCI capitaux propres

Le VCI, qui était de 1.24 en 2014, s’est abaissé à 0.18 en 2015. Il s’agit donc d’une diminution de 85.59%. Une telle baisse de ce score n’est pas surprenante, puisque le ROE a chuté de 73.42% , combiné à l’augmentation de 84.52% du Ke. Pourtant, Texline n’a pas investi dans aucun projet, ce qui laisse présager que l’entreprise tend à avoir certaines difficultés à créer une valeur économique à partir de ses capitaux propres. Texline risque donc de perdre le support de ses investisseurs.

Le VCI actifs

Le VCI actif a fluctué de 1.16 en 2014, à 0.23 en 2015, ce qui représente une diminution de 80.24%. Cette variation résulte de l’importante diminution du ROA en 2015. Le score étant bien inférieur à 1 laisse croire que le rendement que l’entreprise tire de ses actifs n’est pas suffisant. Encore une fois, la performance de l’entreprise est remise en question.

3. Les différents concepts de coûts

Les économies d’échelle

Puisque les deux usines de production ne fonctionnent actuellement qu’à 60% de leur capacité, il est possible de conclure qu’il y a une sous-utilisation importante des ressources de l’usine, augmentant les coûts totaux unitaires et empêchant la réalisation d’économies d’échelles. Idéalement, chacune des usines produirait à leur taille minimale efficace de production (TME), afin de bénéficier d’un coût unitaire plus bas. Pour ce faire, il faudrait donc procéder à une augmentation du volume de production. Pour une compagnie spécialisée dans la fabrication de vêtements performants, il s’avère plus avantageux de produire à la TME qu’en deçà de celle-ci, étant donné les exigences techniques requis. Or, une telle augmentation du

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