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Négo

Par   •  13 Janvier 2018  •  1 486 Mots (6 Pages)  •  375 Vues

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Au terme de cette deuxième partie, on comprends donc qu’il y a deux usages du souvenir. Un usage libérateur qui permet de faire du passé une force pour se comprendre au présent. La mémoire est alors vivante, elle est en faveur du présenr et de l’avenir. Il y aussi un usage arrêté d’un souvenir qu’on ne cesse de ressasser, le ressassement empêche alors le devenir du sujet puisque plus rien n’a de sens pour lui.

III) La société face à l’histoire

- L’importance de la mémoire collective

La mémoire collective est un terme montrant que nous sommes constitués par des souvenirs individuels et singuliers mais aussi par des souvenirs qui appartiennent à la collectivité. Ces souvenirs sont donnés ou bien par l’histoire qu’on apprend à l’école ou bien par la vie publique elle même. La mémoire collective se fabrique sous les formes des commémorations, des musés et plus largement des lieux de souvenirs, ils ont pour fonctions de rappeler à la mémoire le souvenir d’un événement ou de personnes ayant par leurs pensées et par leurs actes modifier le sens de l’histoire sans accès à la mémoire collective, non seulement on ne peut pas comprendre qui l’on est en tant que sujet d’une époque, mais en plus on risque de menacer la cohésion sociale.

Les lieux de mémoires comme le montre Pierre Nora, sont absolument nécessaires car ils portent sur la place publique les traces du passé collectif. Il insiste sur l’ambiguïté de ces lieux. C’est comme s’ils incarnaient la mémoire du passé alors même que les individus ont oubliés. Ils sont ambigus parce que les individus ont tendance à penser qu’ils suffisent à faire l’histoire.

- L’importance du souvenir historique

Au fond la véritable mémoire historique c’est celle qui étudie et analyse le passé pour comprendre le présent et l’avenir. D’une certaine façon on pourrait dire que les archives, les monuments, les lieux de mémoire risquent de n’être qu’une mémoire morte si les individus ne cherchent pas par leurs consciences à enquêter par eux-mêmes sur le passé. Enquêter, c’est comprendre que le monde dans lequel on est, est le fruit d’une histoire laquelle est par définition toujours fragile et en un certain sens menacé. Comprendre qu’elle est fragile et en un certain sens menacé. Comprendre cela, c’est comprendre que tout n’est pas né de rien et que les droits dont nous jouissons sont les hommes d’hommes attentifs aux valeurs de la liberté et d’égalité. Se tourner vers le passé c’est alors avoir conscience de ce que nous devons à certains hommes du passé, mais c’est aussi avoir conscience de ce que nous ne voulons plus. Autrement dit, c’est parce que nous nous engageons en vue d’un avenir écologique, politique, que nous cherchons dans le passé à trouver des aliments et des éléments et faveur d’un monde capable d’exclure la guerre, et les violences faite à la nature.

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