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“La Vénus D’Ille“ de Prosper Mérimée

Par   •  11 Mai 2018  •  2 022 Mots (9 Pages)  •  1 161 Vues

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Source : le livre

Le narrateur : Le narrateur se présente comme un archéologue de la région Parisienne. Son objectif est de trouver Mr de Peyrehorade pour qu'il lui fasse visiter la ville d'Ille et ses monuments. C'est quelqu'un de cultivé et de très curieux c’est pour ça que les personnages l’appellent “savant“. Il est en totale admiration lorsqu’il découvre la statue de Vénus, il nous décrit tous ces détails, toutes ces réactions et commentaires. Il montre sa curiosité quand il veut identifier les caractères inscrits sur la vénus.

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Mr de Peyrehorade : Mr de Peyrehorade se présente comme un vieil antiquaire, originaire du Roussillon. C'est un personnage cultivé. Il n'hésite pas à demander l'avis du narrateur concernant la statue de Vénus. Il est plutôt actif: “ ... c'était la vivacité même. Il parlait, mangeait, se levait, courait ... “, toujours en train de faire quelque chose. Il se lève tôt le matin.

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Alphonse de Peyrehorade : Alphonse de Peyrehorade se présente comme un grand jeune homme de 26 ans, avec un bon physique. Il va se marier avec Mlle de Puygarrig. On apprend que c'est un grand joueur du jeu de Paume. Il semble être étourdi car il oublie la bague qu'il devait offrir à Mlle de Puygarrig, sur le doigt de la statue de Vénus. On apprend qu'il sera confronté à la ''malédiction'' de la statue de Vénus et n'arrivera pas à se faire comprendre du “savant“ Parisien. Il mourra dans d'étranges circonstances.

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Mme de Peyrehorade : Mme de Peyrehorade se présente comme la femme de Mr de Peyrehorade, elle est décrite comme un peu grasse. C'est une femme attentive aux besoins de son hôte: “Mme de Peyrehorade s'en aperçut la première, et remarqua qu'il était temps d'aller dormir», elle apercevait que le narrateur avait sommeil.

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Mlle de Puygarrig : Mlle de Puygarrig se présente comme une jeune fille de 18 ans, habitant dans la ville de Puygarrig. Elle est comparée à la statue de Vénus grâce à sa beauté, son charme et ses allures séduisantes.

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La Vénus D’Ille : La Vénus D’Ille se présente comme une merveilleuse beauté. Avec le haut du corps nu, la main droite, tournée et levée à la hauteur de son sein. L'autre main, rapprochée de la hanche, soutenait la draperie qui couvrait la partie inférieure du corps. Son corps n’avait rien de plus doux, agréable, de plus voluptueux que ses contours, rien de plus élégant et de plus noble que sa draperie. C’était un chef-d’œuvre. On pourrait croire que ces formes avaient été moulées sur nature. La chevelure, relevée sur le front. La tête, petite comme celle de presque toutes les statues grecques, était légèrement inclinée en avant. Quant à la figure, elle avait un caractère étrange, et dont le type ne se rapprochait d'aucune statue antique. Ce n'était point cette beauté calme et sévère des sculpteurs grecs. Ici, au contraire, on observait avec surprise l'intention marquée de l'artiste de rendre la malice arrivant jusqu'à la méchanceté. Tous les traits étaient contractés légèrement : les yeux un peu obliques, la bouche relevée des coins, les narines quelque peu gonflées. Mépris, ironie, cruauté, se lisaient sur ce visage d'une incroyable beauté. En vérité, plus on regardait cette admirable statue, et plus on éprouvait le sentiment pénible qu'une si merveilleuse beauté pût s'allier à l'absence de toute sensibilité. De plus, l'inscription sur son socle, (en latin) renforce l'aspect maléfique de la Vénus d'Ille : « Prends garde à toi si elle t'aime ». C'est un avertissement qui annonce la suite de l'histoire.

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La vénus d’Ille est une nouvelle fantastique car on donne des attributs humains à une statue donc c’est une personnification. Quand l'un des deux enfants lance un caillou contre la statue, il se le reprend en pleine tête mais aussi quand la statue refuse de redonner la bague d’Alphonse et qu’elle le tue en pleine nuit.

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Cette nouvelle de Mérimée représente : l’amour car il y a le mariage, les fiançailles, l’alliance et Vénus. Elle représente : la vengeance car Jean Coll frappe la statue à coups de pioche sans s'en rendre compte et se retrouve avec la jambe cassée quand la statue lui tombe dessus, et le caillou jeté sur la vénus retourne à son envoyeur. Elle représente la fidélité car Alphonse lui a passé l’alliance au doigt. Mais aussi la superstition car ils disent que le vendredi est un jour qui porte malheur à couse de l’idole (Vénus).

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