Démystifier le plagiat électronique
Par Raze • 29 Novembre 2018 • 1 180 Mots (5 Pages) • 449 Vues
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pratiqué depuis très longtemps avec des moindres degrés ; Il est dû principalement à la volonté accrue des plagiaires soit pour publier des articles à n’importe quel prix sans fournir assez d’effort, soit pour concurrencer des firmes ou des collèges, soit pour se monter plus intellectuel et plus puissant, soit pour se positionner au sein d’un groupe comme leader en accédant à des titres, diplômes ou certifications précises.
«Le nouveau plagiat ne demande que peu d’effort et il est énormément plus puissant. Alors que l’étudiant pré-modem pouvait s’approprier injustement une douzaine d’idées de quelques penseurs, l’étudiant post-modem peut télécharger et sauvegarder des centaines de pages à l’heure» (Traduction).
JAMIE MCKENZIE, rédacteur en chef de ’’From Now On - The Educational Technology Journal’’ depuis 1991.
De point de vu juridique, le plagiat n’est puni par les lois, relatives à la protection de la propriété intellectuelle, commerciale et industrielle, que s’il atteint un degré de gravité qui permet de le classer comme une fraude ou bien une contrefaçon. Mais il reste, quand même, un délit moral ou une fraude scientifique commis vis-à-vis des créateurs de savoir et des auteurs originaux. Le plagiat est ainsi rejeté par les pratiques et les normes de la recherche académique et littéraire, comme il est, dans des cas particuliers, puni par la loi qui le considère comme un crime.
Le plagiat électronique conduit, ainsi, vers la prolifération de l’usurpation des recherches, des publications et des travaux d’autrui. Il est alors utilisé par certaines plagiaires, isolés ou organisés sous forme de groupes, comme un moyen de se faire distinguer et d’atteindre un succès non mérité dans les divers domaines scientifiques, sociaux ou économique.
Un travail créatif, article de publication ou bien un mémoire de recherche portant la signature et l’identification de son auteur ne peut être que celui qui est réalisé de façon personnelle, traduisant l’effort déployé pour produire une connaissance, développer un savoir faire, partager une expérience ou bien relater des faits et des idées, tout en respectant les pratiques scientifiques de la recherche et l’éthique de la publication.
De ce fait, on ne peut qu’avoir l’ultime conviction de dire que le plagiat détruit la performance, handicape le progrès, amorce l’invention, tue la créativité et ouvre la place à la tricherie et à la tromperie.
Bien qu’il soit très compliqué de vérifier toutes les informations afin de détecter les productions plagiées, certains sites web et beaucoup d’universités européennes et nord américaines ont mis en place des mécanismes et logiciels permettant de détecter le plagiat et ont imposé des règlements intérieurs qui inculpent et sanctionnent les plagiaires.
Références bibliographiques
- « Le plagiat : Informer, sensibiliser et prévenir » publié par : L’Université de Laval le 30 mars 2012.
- « Rapport final du groupe de travail sur la prévention du plagiat » réalisé par le décanat des études de l’Université du Québec en Outaouais le 25 octobre 2012.
- Conclusions de l’atelier de travail intitulé : « Le plagiat dans les universités à l’ère du numérique » tenu à l’UQTR le 29 octobre 2009.
- « Voler des idées : Le plagiat » cours écrit par Rémi Bachelet professeur à l’École Centrale de Lille, mise à jour le 12 mars 2013.
- Site internet de l’encyclopédie libre WIKIPEDIA : www.wikipedia.org (consulté le 19 avril 2013).
- Vincent BRAUN, « Copier-Coller », La Libre Belgique, [en ligne], 26 juillet 2002.
( http://www.lalibre.be/article_print.phtml?art_id=72959 ).
- « Le plagiat électronique dans les travaux scolaires : Pour une réflexion éthique » publié par : la Commission de l’éthique, de la science et de la technologie du Québec
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