Benchmarking kah
Par Ninoka • 22 Mars 2018 • 1 301 Mots (6 Pages) • 523 Vues
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Elle explique qu’en choisissant la politique de performance, l’UE rentre définitivement dans le programme néolibéral, les premiers acteurs à se soumettre à ce système sont les universités et les programmes de recherche.
Avec ce mouvement qui préconise un étalonnage systématique, le New Public Management se voie devenir un Benchmarking hors pair« We are all benchmarkers now ».
La stratégie de Lisbonne vise un nouveau défi qui est de faire de l’UE structure compétitive visant une économie de la connaissance, l’innovation, le développement des entreprises pionnières, la modernisation du système social européen, bref tant d’idée qui amélioreront la compétitivité européenne. Toutefois, cela semble être des représentations dérisoires qui font de l’UE une organisation compétitive dans un étalonnage mondial.
Afin d’y parvenir il va falloir renégocier les ententes entre les différents états membres de l’union européenne pour mettre fin aux conflits et blocages économiques et sociaux qui sont interterritoriaux, pour ce faire le conseil de Lisbonne propose un édifice soulevant trois problèmes relatifs à la recherche, l’éducation et l’innovation.
Après avoir été adopté par le secteur privé comme l’un des outils les plus performant en termes de compétitivité, le Benchmarking a donc été perçu comme une solution idéal pour réinventer le gouvernement et les stratégies de gestion des administrations publique. La bonne gouvernance a été prônée par les pays de l’OCDE, il avait comme ambition l’application d’une nouvelle méthode de gestion et l’utilisant du benchmarking comme moyen d’y arriver, dans l’année 90 l’OCDE a donc diffusé l’étalonnage des performances comme étant le seul moyen pour l’amélioration de la compétitivité et le taux de croissance.
Conclusion :
Dans un contexte d'économie libérale et mondialisé la politique du chiffre est le moyen choisis par les gouvernements et les pouvoir publique européen afin de pallier aux carences de la gestion administrative, économique et sociale des pays. Il concrétise ainsi un dispositif de coordination qui rend opératoire le principe de la concurrence comme principe d’organisation.
En choisissant une politique axée sur le résultat et en prônant la culture de performance à la culture d'application de règle ; le curseur s'est donc plus pencher du côté des sciences technique que du côté des sciences humaines et sociales, ce choix s'explique par la volonté des gouvernements à favoriser l'innovation et la production matérielle que la production philosophique et intellectuel et devenant ainsi les prisonniers des résultats économiques et des pressions des industriels sous l’euphorie du plein emploi.
Certes, La concurrence a toujours existé entre les pays de l’unions et l'utilisation du procéder de benchmarking a accentué cette concurrence car le but étant d'être toujours compétitif et donc être le premier du classement ; il est vrai qu’il pourrait être un moyen de hisser les pays les moins productif à être plus compétitif et suivre ainsi le modèle économique et sociale du meilleur ceci étant ce processus produit indéniablement une hiérarchisation de Union qui est néfaste à l’équilibre des pays car l’union a pour vocation à ce que les état membre soit au même piédestal.
En ce qui concerne le choix du benchmarking lors de la conférence de Lisbonne, Il est évident que ce choix répondait au contexte économique et sociale de l'Europe vis à vis des puissances économiques existantes que ce soit dominante tel que les Etats-Unis ou émergente tel que la Chine, de ce fait le résultat de la réunion de Lisbonne ne peut pas être interprété comme une stratégie pour assoir la méthode du benchmarking comme utile indispensable à la gouvernance mais comme le meilleur utile qui existait en 2000 et qui a fait ses preuve dans le privé.
Malheureusement l’utilisation du benchmarking comme seule instrument ne permet pas aux gouvernements d’instaurer des politiques d'avenir qui pourrait répondre aux besoins de leurs populations.
Reste que les enjeux de l'union sont maintenant de trouver le juste milieu entre une gouvernance avec les utiles managériale et un retour à l'utilisation des formalisations juridique en prenant compte du droit des états souverains.
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