ASP: perfusion
Par Matt • 29 Août 2018 • 1 550 Mots (7 Pages) • 514 Vues
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Je prépare ensuite le matériel nécessaire à la pose de cathéter veineux dans un plateau en salle de soins. Je prépare également la poche de sérum glucosé 5% que je percute avec une tubulure adaptée et de façon aseptique. Je m'assure de bien purger la tubulure de façon à ce qu'aucune bulle ne se forme, ce qui pourrait provoquer une embolie gazeuse lors de l'administration par voie veineuse. Je m'assure de ne rien oublier afin d'éviter les allers retours entre la chambre de la patiente et la salle de soins. Je me rends dans la chambre de Mr, je frappe à la porte, attends son signal pour entrer dans la chambre afin de préserver son intimité.
J'entre dans la chambre et mets la présence afin d'indiquer que je suis dans la chambre et ne pas être dérangée pendant le soin. J'informe Mr que je vais lui poser un cathéter veineux au bras gauche et demande son consentement à la réalisation du soin. A savoir que l’infirmier l’avait déjà dé perfusé au préalable. Je m'assure que le patient est confortablement installé. J'installe ensuite l'environnement afin de favoriser le bon déroulement du soin. Je place une chaise devant le patient afin d’être confortablement installée pour la réalisation du soin, et j'approche mon chariot de soins qui me permet de disposer de mon matériel facilement. Je passe mes mains à la solution hydro alcoolique. J'ouvre les emballages du matériel que j'ai apporté (cathéter, Tégaderm, compresses stériles) afin de m'organiser pour la réalisation du soin. Je pose la poche de sérum glucosé sur un pied à perfusion que je garde à proximité afin de faciliter le branchement lors de la pose de cathéter veineux.
Je demande au patient si il est allergique à l'iode afin de m'assurer que je peux utiliser la Bétadine pour la préparation cutanée. Je me passe les mains à la solution hydro alcoolique, je prépare mes compresses stériles avec de la Bétadine Scrub, de l'eau stérile et Bétadine® dermique. Je m'installe sur la chaise, me passe les mains à la solution hydro alcoolique, je place le garrot sur le bras gauche du patient et lui demande de serrer le point. Cela me permet de pouvoir repérer une veine plus facilement. Je cherche donc une veine en commençant par la main et en remontant sur l'avant bras. Le pli du coude est à éviter car il est souvent réservé aux prélèvements sanguins, et peu confortables pour la mobilisation du bras du patient.
Une fois la veine repérée, je commence ma détersion en quatre temps (Beta srcub, eau, sechage, Beta alcoolique). Je passe mes mains à la solution hydro alcoolique et mets mes gants non stériles. Le temps de contact étant passé, je prend le cathéter et préviens la patiente que je vais lui piquer le bras en lui demandent de respirer profondément. J’insère le cathéter dans la veine en la maintenant avec le pouce un peu plus bas afin d'éviter que la veine ne bouge. Une fois le retour veineux visible, je glisse le cathéter dans la veine et enlève le garrot afin d'éviter un retour veineux trop important. Je glisse une compresse entre la peau et le bout du cathéter en prévision de sang qui pourrait coulait sur le bras lors du retrait de l'aiguille. Je presse la veine au niveau du cathéter afin d'enlever l'aiguille sans faire couler de sang, je l'élimine tout de suite dans un container à aiguille, et j'adapte la tubulure relié à la poche de sérum glucosé. Une fois adapté je relâche la pression sur la cathéter et pose un Tégaderm afin de maintenir le cathéter en place. De plus, ce système transparent permet de surveiller le point de ponction régulièrement (rougeurs, saignement) sans manipulation particulière. J'écris également la date du jour où a été posé le cathéter, celui ci devant être changé toutes les 72h. Je vérifie le retour veineux qui me permet de m'assurer que le cathéter est bien placé dans la veine. Puis j'adapte mon débit selon la prescription. Avant de quitter la chambre, je m'assure que le patient a à disposition la sonnette. Je quitte la chambre. J'élimine ensuite les déchets dans les poubelles appropriées. Je mets le plateau dans le bac à décontamination.
Guidé tout au long de mon soin par l’infirmier, on se pose pour un petit débriefing. Je le remercie immédiatement de m’avoir permis de réaliser cet acte en ayant respecté toutes les règles d’hygiènes et d’asepsies et de m’avoir partagé sa technique. Il me donne donc quelques conseils encourageant, et me dit que la dextérité viendra avec le temps et la pratique.
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