Quattrocento et sculpture

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Pour les juifs : le sacrifice d’Isaac est le symbole même de la foi absolue en Dieu ; alors que pour les chrétiens, le sacrifice d’Isaac préfigure le sacrifice du Christ sur la croix.

- Sur l’œuvre de Brunelleschi (pas de torse) : 2 niveaux de composition :

- niv 1 : serviteurs et l’âne.

- niv 2 : Isaac et Abraham et l’ange qui personnifie Dieu.

(Toujours lire de bas en haut une œuvre, méthodologie)

- Sur l’œuvre de Ghiberti, différent : scène sur un seul registre (niveau, plan) : niveau unique : qui se déroule avec une impression d’une image plus claire et plus rigoureusement construite (Deux serviteurs séparés par un rocher d’Abraham et d’Isaac).

Gagnant = …GHIBERTIIIIIIIIIIIIIIIII (écrit qu’il a gagné, en plus il a fait la porte en 1402).

Pour la prouesse technique d’avoir réalisé une narration sur un seul registre. Brunelleschi (écrit qu’ils étaient à égalité)

On décide de remplacer les scènes de l’ancien testament prévu par des scènes du nouveau Testament.

L’atelier de Ghiberti travaille à cette porte de 1404 à 1424 (porte Nord), Florence, Baptistère St JB!

Il y a dans son atelier Uccello et Donatello (choix de parti semblable à Pisano, scènes dans des quadrilobes prises dans des carrés)

La réalisation de ces portes va permettre à Ghiberti de réaliser la troisième et dernière porte du

Baptistère : les portes du Paradis (1425-1452) en bronze doré.

-> Dix panneaux de bronze rectangulaire sur l’histoire de l’ancien testament (pas de quadrilobes cette fois-ci).

Prouesse technique : superposition de différent thème donc dans un sens de narration. Ghiberti change entre bas et haut relief, faisant parfois sortir des bras entier des panneaux.

Ghiberti tente de structurer son espace grâce à la nature, à l’élaboration de paysages (cf arbres) et la réalisation de sculptures en rond de bosse, pour l’église Orsanmichele et pour la cathédrale.

Ces divers chantiers centrés à Florence révèlent le succès de Ghiberti.

Au delà de sa vie de sculpteur, Ghiberti est aussi écrivain à la fin de sa vie puisqu’il rédige ses commentaires (Commentarii de Ghiberti) qui contiennent une histoire de l’art antique inspirée de Pline et Vitruve, mais aussi une histoire de l’art de Giotto à son temps.

Le type de sculpture totalement associé au type de Ghiberti est la Statua Virile. C’est entre 1410 et 1415 qu’un nouveau type de sculpture voit le jour, caractérisé par une forte individualisation et forte psychologie.

On avait envie que ces statues dialoguent avec la population qui les voyaient dans les rues (donc on créait des statues très grandes, avec un charme et un charisme hors du commun et avec des traits du visage très singuliers)

Pétrarque évoquait les « statues qui respirent… (Auxquelles) il ne manque que la voix. »

Trois principaux lieux où ce nouveau type de sculpture est exploité : (Florence)

- la façade de la cathédrale de Santa Maria del Fiore

- le campanile voisin

- Orsanmichele! !

Au-delà de Ghiberti, il est justement exploité par… :

- Ghiberti

- Donatello

- Nanni di Banco

Ce nouveau type de statue renvoie pour Ghiberti à la morale qui est une notion-clé de l’humanisme.

L’Œuvre (conseil de francique) de la cathédrale commande :

- 1408, plusieurs statues à plusieurs sculpteurs dont :

- une Isaïe à Nanni di Cambio

- un David à Donatello.

- 1408-09, Quatre évangélistes assis pour les niches latérales, dont :

- Saint Luc pour Nanni

- Saint Jean pour Donatello.

Ces statues possèdent une grande solennité et un noble traité. Les visages de ces saints sont extrêmement travaillés, toujours dans cette volonté d’individualisation, de psychologie des personnages, qui font les caractéristiques de ce nouveau type de sculpture qui est la Statua Virile.

Pour les copier, ces sculpteurs vont s’inspirer des héritages de la tradition antique romaine, surtout pour les visages.

- 1415-1435 :

- Donatello est encore sollicité à la cathédrale : 6 nouvelles statues de prophètes pour les niches du campanile, qui vont être perçues d’en bas à 15 mètres de hauteur. Par conséquent, Donatello se doit de réaliser des statues plus empruntes de gravité que d’élégance.

- Dont le zuccone :

- Cette statue, Vasari la considère comme la plus belle plus qu’elle exprime une tension inquiète.

- Observation 1 : bien que sommaires, les traits bien ciselés semblent vivants, même de loin. En effet, cette statue se veut réalisme, selon le souhait des sculpteurs, dépassant presque les héritages romains du 1er siècle de notre ère.

- Observation 2 : Regard vers le bas, lèvres à semi-ouvertes (paroles).

Donatello a réalisé ces sculptures la tête baissée vers le spectateur car elle regarde celui-ci, qui passe. Les sculptures deviennent des personnages, qui pourraient parler.

Donatello :

Pourquoi prend-il une place aussi déterminante dans l’histoire de la sculpture ?! !

A l’origine d’innovations :

- invention d’un nouveau type de relief : le relief en « méplat » (= écrasé ; très peu en relief) construction de ses reliefs en méplat à partir de la perspective, réalisation