Le déjeuner des canotiers

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d’une certaine liberté, d’amusement et donc de joie-de-vivre.

c) Le deuxième plan

Au second plan, nous repérons plus ou moins les mêmes éléments qui se réfèrent aux mêmes symboles qu’au premier plan : une table sur laquelle nous voyons une bouteille de vin à moitié vide, des personnes attablées, des femmes, des hommes, toujours en train de discuter. Nous pouvons même voir, accoudée sur une rambarde, une jeune femme dont le regard est indéniablement tourné vers un autre jeune homme que nous pouvons encore une fois interpréter comme un autre rapport de séduction.

d) Le troisième plan

Dans ce troisième plan, repérable par une séparation encrée dans le tableau lui-même, derrière une barrière utilisée comme ligne de fuite, nous pouvons voir de hauts buissons de plantes, nous pouvons suggérer qu’il s’agit d’oliviers, arbres rattaché à la culture sudiste de la France, donc que ces bourgeois déjeunent dans un environnement ensoleillé où la chaleur trône, particulièrement au moment où la scène se déroule. Derrière ces oliviers, nous percevons un cour d’eau, ainsi que des bateaux à voiles, nous expliquant, d’une certaine manière, la présence des canotiers lors de ce déjeuner, puisque s’il n’y avait pas de bateaux, ces hommes n’avaient pas de véritable raison de se mélanger aux bourgeois, de déjeuner avec eux. À travers ce cadre naturel aussi important dans le tableau, nous pouvons identifier un symbole de liberté, à nouveau.

En somme, à travers cette œuvre, Auguste Renoir tenait à capturer une scène, mais pas n’importe quelle scène : un déjeuner, lors duquel les hôtes sont montrés comme insouciants, dans une ambiance festive et chaleureuse, une œuvre « débordante d’une bonne humeur contagieuse », d’après le collectionneur Duncan Phillips.