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Etude de marché Animation

Par   •  1 Novembre 2018  •  6 871 Mots (28 Pages)  •  631 Vues

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à la provenance en privilégiant l’alimentation et les produits locaux. Il faut également changer ses habitudes de consommation, on peut citer la stratégie des 6 R qui va permettre de réduire la quantité de produits, de recycler les matières premières, de réutiliser les produits, de repenser nos systèmes de valeurs, de restructurer les systèmes économiques et enfin de redistribuer les ressources. Cette stratégie met en avant les biens et services à valeur sociale et environnementale. Le but est de faire réfléchir les usagers à l’utilisation de ces produits.

L’achat responsable se définit comme un besoin intégrant non seulement l’économie, mais aussi le facteur social et environnemental. Le domaine principal où l’on voit l’acte d’achat bio ou responsable est l’alimentation, principalement lors de l’achat de fruits et de légumes. Les hommes achètent environ 20% de plus de fruits bio et les 31%, en ce qui concerne les légumes les hommes et femmes achètent environ 27% de plus .

Les clients des achats responsables ne s’arrêtent pas seulement à l’alimentation même si c’est le domaine où il est le plus facile de changer sa consommation, on peut aussi choisir de s’habiller de façon responsable avec des vêtements biologiques, écologiques, équitables ou encore recyclés.

Voyager peut également se faire en cohérence avec l’économie sociale et solidaire en utilisant des modes de transports « doux » comme les transports en commun, le vélo ou tout simplement à pied.

Plus précisément, les produits bio et responsables sont achetés par les femmes, elles représentent environ 87% des consommateurs, ce chiffre s’explique notamment par le fait qu’elles sont les chefs de famille et les prescriptrices pour ces achats, la tranche d’âge la plus représentée par la consommation responsable est celle qui a entre 26 et 55ans.

La naissance du premier enfant peut également motiver les parents à se tourner vers une consommation de produits naturels pour le bien-être de leurs enfants.

Il est totalement faux de croire que seuls les bobos ou les personnes appartenant à une catégorie socioprofessionnelle favorisée consomment des produits bio, car la plus grande majorité des personnes consommant responsable ont un revenu inférieur à 40 000 € par an. On pourrait croire que les usagers vivant dans les milieux ruraux sont ceux qui consomment le plus responsable; or c’est bien dans la zone urbaine d’environ 45 000 habitants que la tendance est la plus développée .

Même si les prix des produits bio peuvent être un frein quant à leur achat, la plupart des usagers s’y retrouvent au niveau qualité/prix, cela ne les empêche pas pour autant de les consommer, ils sont motivés tout d’abord par un retour au naturel, pour une meilleure santé et un meilleur bien-être. Manger bio est perçu d’une bonne manière, on voit une personne qui prend soin d’elle et de son corps, qui fait attention à sa santé et donc qui fera attention à sa famille.

Les consommateurs achètent des produits bio pour différentes raisons ; 93% disent acheter afin de préserver leur santé, 90% pour leur sécurité et la préservation de l’environnement ; 89% pour la qualité et le goût, 77% pour la santé de leurs animaux et enfin 70% pour des raisons dites éthiques .

La région Rhône-Alpes reste la première région en ce qui concerne la production et l’exploitation de produits écoresponsables, mais la deuxième sur le plan de la consommation, derrière l’ile de France. La fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes a permis de décupler les territoires destinés aux produits responsables, avec une moyenne de 8% de terres destinées à l’agriculture bio, elle se place au-dessus de la moyenne nationale de 7% . Le département de la Drôme est, avec l’Ardèche, celui qui a obtenu les plus hauts taux conversions vers l’agriculture bio, ce qui prouve bien que la demande dans ce département est en plein essor.

1.1.3. L’Offre

En 2014, l’APEC (l’association pour l’emploi des cadres) nous révèle qu’elle a publié environ 15 600 offres d’emplois dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. On retrouve ainsi 1 9785 offres pour les associations, 2 818 offres pour les coopératives, 2 017 offres au sein des mutuelles et enfin 895 offres pour les fondations.

Les offres dans le secteur du commercial-marketing sont les offres les plus nombreuses avec environ 1 offre sur 5 principalement dans le cadre des coopératives avec 54% de ses offres et dans les mutuelles avec 36%

Dans le secteur privé, l’informatique équivaut à un quart des offres, suivi des études en recherche et développement et de la gestion finance et administration ; tandis qu’au sein de l’ESS ce sont la gestion finance et administration, la santé sociale et la culture qui offrent les meilleures opportunités.

Ce tableau issu des offres APEC en 2014 nous montre la répartition des offres de l’ESS en % par rapport aux offres totales dans le secteur privé.

Les offres dans les fonctions en gestion finance et administration sont plus élevées dans l’ESS que dans le privé avec 20% des offres total contre 13% dans le privé, on remarque que ce sont les mutuelles qui demandent le plus de cette fonction avec 25% suivi des fondations et des associations avec 19% et enfin les coopératives avec 17%. Cependant, les besoins des types de structures sont différents, les associations recherchent principalement des personnes dans les domaines de l’administration, de la gestion, de l’organisation tandis que les coopératives recherchent principalement des personnes chargées du contrôle de gestion et de l’audit, les mutuelles recherchent des personnes dans l’administration, la gestion, l’organisation ainsi que dans le droit et la fiscalité, enfin les mutuelles s’intéressent à l’administration, la gestion et l’organisation.

La fonction liée à la santé sociale et la culture représente 16% des offres totales de l’ESS contre seulement 1% dans le total du secteur privé, il s’agit de la troisième fonction de l’ESS. Elle est très présente dans les fondations avec 27%, les associations (20%) et les mutuelles (12%), en revanche elle est inexistante au sein des coopératives.

Les salaires offerts par les entreprises varient en fonction du cadre juridique, les salaires sont plus importants dans le cadre d’une coopérative que dans les associations, fondations ou mutuelles ; ce sont les associations qui proposent la rémunération la moins importante. Ces différences sont dues aux secteurs d’activités dans lesquels se trouvent les associations, ce sont généralement les secteurs

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