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Mes doigts me démangent – va au diable, mendie, meurs de faim

La violence de C. n’est pas seulement verbale ; il condamne sa propre fille à mort, en toute inconscience

b) Cherchez trois propositions subordonnées circonstancielles de condition. (1 point)

si vous ne vous mariez pas – si vous êtes ma fille – si tu ne l’es plus

pour Capulet, l’amour paternel n’est pas inconditionnel, la désobéissance est impardonnable : amour ou chantage ?

c) « Rends-toi à l'église jeudi, ou évite de me rencontrer jamais face à face : ne me parle pas, ne réplique pas, ne me réponds pas. » À quel mode ces verbes sont-ils conjugués ? Quelle est la valeur de ce mode ? (1 point)

rends-toi – évite – ne me parle pas – ne réplique pas – ne me réponds pas = verbes à l’impératif, mode exprimant l’ordre ou la défense – position du père famille exerçant son autorité sans aucune limite ni tolérance : même la parole est interdite

8) Comment la nourrice et la mère de Juliette réagissent-elles aux propos de Capulet ? Citez le texte à l'appui de votre réponse. (1 point)

Vous avez tort de la traiter ainsi – vous êtes trop brusque

Interventions sur la forme plus que sur le fond : voir l’attitude des deux femmes à la fin de la scène ; ces timides remarques n’ont aucun effet, si ce n’est aviver la colère de Capulet.

9) Comment l'autorité paternelle apparaît-elle dans cet extrait ? Rédigez un paragraphe pour répondre. (3 pts)

- caractériser l’attitude de Capulet : violence, mépris, injustice, grossièreté, autoritarisme aveugle

- citer le texte, reprendre certaines réponses du devoir

- s’impliquer personnellement + situer l’importance de la scène dans la pièce : l’intransigeance de Capulet précipite Juliette vers la mort ; dans les deux actes suivants, la fatalité viendra entraver tous les efforts de Roméo, Juliette et frère Lawrence pour contrer les conséquences funestes de la décision de Capulet, qui réalisera trop tard qu’il a fait de sa fille « la pauvre victime de ses inimitiés ». V,3