Thoughts of Philosophers About the Soul
Par Essays.club • 24 Décembre 2018 • Dissertation • 2 094 Mots (9 Pages) • 689 Vues
Thoughts of Philosophers About the Soul
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L’âme
Leibniz
Monade simple, donc immatérielle (matière divisible). La monade ne peut pas périr ni naître. Seul Dieu a le pouvoir de créer ou de supprimer une monade. Puisque la monade est simple, il n’y a pas d’influence d’une monade sur une autre. Logique du principe des indiscernables -> on ne trouve jamais deux êtres absolument identiques, donc la monade est une individualité.
La monade est simple, donc elle a en elle le principe du changement.
Leibniz distingue les entéléchies et les âmes. Les entéléchies ont la perception, mais les âmes ont en plus la mémoire. L’homme a en plus la connaissance des vérités qui permet la raison et les sciences. Entéléchies (monades brutes), âmes (monades spirituelles). Ames -> perceptions accompagnées de conscience. Image de l’étourdissement pour les entéléchies : perceptions sans conscience. On doit distinguer entre perceptions sans conscience de la perception, commune à toutes les monades, et perception accompagnée d’aperception, privilège des monades spirituelles.
Aristote – De l’âme
Aristote -> l’âme est l’essence de n’importe quel être vivant, ce par quoi un être peut être dit vivant. Pas de dualisme. Un être vivant est corps + âme.
L’âme est en quelque sorte la forme du corps, et le corps la matière. Matière et forme ne peuvent être séparés. « l’âme est quelque chose du corps ». Ce n’est pas le corps ou l’âme qui existe, mais le corps animé. « le tranchant est à la hache ce que l’âme est au corps »
« L’âme est l’acte premier d’un corps organisé »
L’âme végétative (se nourrir + se reproduire), l’âme sensitive (en plus, facultés sensitive, perceptive, et faculté de se mouvoir), et l’âme intellective.
L’âme sensitive + faculté motrice, qui n’est pas une âme à part entière.
Platon : « le corps est le tombeau de l’âme »
Descartes « je ne suis pas logé dans le corps comme un pilote en son navire ». -> union corps/âme.
Leibniz : « L’âme humaine est une espèce d’automate spirituel ». Mais l’homme est libre. Nos actes se réalisent automatiquement, quoique de façon contingente. Chaque être contient ainsi en lui le détail de tout ce qu’il fera, mais il reste en même temps l’artisan de son destin, dans la mesure où il le fait advenir par ses actes propres et non en vertu d’une nécessité extérieure ».
Descartes -> L’idée d’un chiliogone est aussi facile à former que celle d’un triangle. Mais l’image d’un chiliogone est beaucoup plus difficile à former que celle d’un triangle. Ceci invite à penser que, dans l’imagination, intervient une réalité étrangère par nature à l’esprit, à savoir le corps.
Il est possible que j’ai un corps. Imaginer et concevoir c’est pas pareil. Concevoir – l’esprit se tourne vers lui-même ; imaginer, l’esprit se tourne vers le corps, car l’imagination n’est pas de l’essence de l’esprit. Donc il est probable que j’ai un corps.
Car en effet ces sentiments de faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l’union et comme du mélange de l’esprit avec le corps.
Nulle qualité sensible ne peut, comme telle, exister dans un corps. Il s’agit en effet d’états de conscience, et donc de pensées.
Distinction que feront les modernes entre corps pour-soi et corps en-soi.
Phédon :
Le corps attire l’âme vers les choses qui changent, les choses visibles. L’âme en souffre parce que ce n’est pas de son ordre. L’âme est invisible, toujours la même, n’est pas altérable, comme les idées pures. L’âme lorsqu’elle les considère est satisfaite.
L’âme dirige le corps. L’âme est divine, le corps est mortel.
Pour être indégradable, l’âme ne doit rien emporter du corps avec elle, elle doit être pure. L’âme s’en va vers ce qui est semblable à elle, le divin, l’immortel, le sage. Si l’âme a aimé le corps, elle est souillée par lui. Le corps pèse sur l’âme. L’âme est retenue, tirée en arrière dans le visible par le corps. Ceux qui aimaient le corps se réincarnent dans un corps semblable à leur vie mais pour entrer dans la race des dieux il faut avoir été pur et philosophe.
La mort désirable / tâche de la purification / science réminiscente / parenté de l’âme avec l’immuable et le divin.
Bergson
L’âme dépasse le corps dans l’espace et le temps. L’âme est la « création de soi par soi ».
Image du clou et du vêtement -> pas la même chose (comme diraient les thèses matérialistes) -> conscience accrochée au cerveau. Il y a une relation mais pas une adéquation du corps et de l’âme.
Doctrine paralléliste -> il y a un parallélisme constant entre les états du corps et de l’âme.
Le scientifique en observant le cerveau ne peut observer que les actions, ce qui est exprimable en mouvements du corps, pas les pensées et sentiments internes à la conscience -> spectateur qui voit les actions des acteurs sur scène mais n’entend pas leurs paroles. Voir ne suffit pas alors à comprendre la pièce.
Pour un état d’âme déterminé, on peut deviner ce qu’il se passe dans le cerveau, mais pour un état du cerveau, il y a une foule d’états d’âme possibles. Image des cadres : avec le tableau, on peut deviner le cadre, mais le cadre ne nous permet pas de deviner le tableau.
Cerveau -> organe du choix, mais il y a aussi le choix lui-même. Cerveau = gare, aiguillages, on lance des trains. Mais employé de gare qui bouge les aiguillages. Le cerveau est le moyen et pas la cause.
Pensée inobservable par les psychologues -> ils étudient des idées, des images. Or l’image est un arrêt de la pensée, la pensée est, elle, un mouvement invisible. On tend à laisser transparaître sa pensée dans son corps. La pensée est orientée vers l’action,
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