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Erwing gofman

Par   •  5 Décembre 2018  •  1 162 Mots (5 Pages)  •  511 Vues

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où l’on va détruire psychologiquement et physiquement ces personnes considérées comme « anormales » car différents des idéologies personnelles en l’occurrence le président Tchétchène. 
Nous distinguons 2 formes selon les stigmates, les visibles, où l’individu est discrédité, car son stigmate est connu de tout le monde et les invisibles, où l’individu est discréditable car il prend un risque d’être découvert et doit ainsi développer de stratégies pour conserver son stigmate inconnu de tous. Il s’agit là de stratégie de contrôle de l’information sociale. 
Tout cela nous montre que le stigmate n’est ni une question d’âge ni une question de milieu social.

Nous allons maintenant voir quelles solutions peuvent être apportées aux stigmatisés. 
Pour Goffman, le stigmatisé doit soit s’attacher à un groupe, soit se diriger vers les « normaux ». 
Ils peuvent alors se tourner vers des professionnels, qui leur dictera les conduites à tenir, comme par exemple dissimuler ou dévoiler leur stigmate. Ces professionnels conseillent souvent de s’aligner à un groupe, car cela donne l’impression de militantisme. Cependant, il est également conseillé aux stigmatisés de s’aligner hors de ce groupe, afin de se sentir comme quelqu’un de normal à part entière. Cette contradiction dans ces discours des professionnels est un problème pour le stigmatisé, ce qui a pour conséquence une construction plus difficile de leur identité et le fait de trouver une place en est donc plus difficile. Mais des solutions existent. 
D’abord, il se peut qu’un individu s’identifie à une norme, tout en admettant qu’elle ne l’atteindra jamais. La norme est ici un idéal. Il est possible également pour l’individu de s’éloigner d’un groupe considérant la norme comme inaccessible, pour en rejoindre un possédant d’autres normes. Enfin, l’individu peut choisir de ne pas respecter les normes, mais d’adopter des stratégies de couverture, comme vu précédemment. En dehors de ces solutions personnelles, il existe des solutions associatives, qui permettent au stigmatisé d’être aidé, compris et parfois même sauvé comme encore une fois en Tchétchénie, où des associations interviennent, à la fois pour dénoncer partout dans le monde les pratiques mises en œuvre contre les homosexuels et à la fois pour leur permettre d’être extradé de leur pays afin de survivre et de pouvoir mener une vie normale. 
Cependant, nous pouvons penser qu’avec une meilleure éducation dès l’enfance, ces moyens ne seraient plus nécessaires. Oui car c’est dans l’éducation dés la plus petit enfance que se crée la haine et le rejet de la différence et c’est avec l’âges que cette haine se développe. La stigmatisation peut se crée par simple vision, un enfant vois un stigmate il est susceptible de le reproduire a sont tour.

Pour conclure, nous avons vu qu’il existe différents types de stigmates, plus ou moins visibles, plus ou moins handicapant, et plus ou moins mal vu par la société. Ces stigmates se manifestent par de simples insultes ou moqueries en passant par l’interdiction à certain lieux ou territoires, et peuvent aller jusqu’au meurtre comme actuellement en Tchétchénie ou historiquement avec les nazis. Aujourd’hui, des solutions sont possibles, telles que l’affirmation ou la dissimulation de son stigmate, cela soit dans un groupe de stigmatisé ou dans un groupe « normal » ou alors, il peut faire appel à un professionnel, qui lui donnera des conseils de vie en société, ou encore à une association. Demain, nous pouvons espérer qu’avec une éducation plus ouverte, cela mènera à l’évolution des mentalité et à l’acceptation des différences.

1- Erving Goffman, stigmate,Paris, Editions de Minuit

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