La famille a-t-elle cessé d'être une instruction ?

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« Ce n’est plus le groupe d’appartenance ou la religion qui indiquent comment vivre en famille. Les réponses se trouvent désormais ailleurs. » - dit-il à la fin de la page 26

Il explique que les grands modèles de familles traditionnelles avaient avant pour fondement les conditions sociales ou la religion, les autres modèles étant rares et considérés comme marginaux.

Aujourd’hui, les conditions sociales des individus continuent à déterminer leur choix de formules familiales, mais plus seulement, ce qui a pour résultat une pluralisation des modèles familiaux.

II) La pluralisation des modèles familiaux et ses conséquences sur l’institution que la famille est supposée représenter

On constate des transformations très importantes de la parenté, et le renversement des rapports entre l’individu et la famille.

On vient de voir que la montée de l’individualisme génère des comportements sociaux nouveaux, comme le dit Déchaux en haut de la page 29 :

« On est passé d’une morale du devoir à une rhétorique du bonheur »

Par cette phrase, il illustre la transition effectuée vers une une société plus individualiste : Aujourd’hui, on ne se sacrifie plus pour la famille, on privilégie l’autonomie dans le but d’être heureux et épanoui.

Le modèle de la famille nucléaire, c’est à dire une mère, un père, un ou des enfants avec des rôles prédéfinis au sein de la famille et de la société a ainsi évolué.

A) La multitude des « formules familiales » dans notre société actuelle

Les grands modèles ont laissé place à une multitude de schémas familiaux variés.

Aujourd’hui il y a une inflexion qui se fait notamment depuis peu et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la conception d’un enfant ne résulte pas nécessairement d’un axe sexuel entre un homme et une femme. Aujourd’hui un enfant peut naitre de la fécondation in vitro, d’une insémination.

Exemple de la famille monoparentale : une femme peut, selon sa propre volonté se faire inséminer, et décider d’élever seule enfant.

Exemple : La famille homoparentale, La loi de 2013 autorise le mariage de personnes de même sexe et leur reconnaît aussi le droit d’être parents. La constitution de ces familles peut se faire grâce à l’aide médicale à la procréation : fécondation in vitro, PMA, ou gestation pour autrui.

Dans les sociétés dites traditionnelles, le principe de filiation est plus important car le groupe auquel on appartient est plus important aux yeux de tous.

Par exemple les familles aristocratiques sont attentives aux choix des conjoints. Le mariage a longtemps été avant tout l’alliance de deux groupes de parenté avant d’être le choix de deux individus.

Ce qui était la norme autrefois est aujourd’hui perçu comme un extrême et un modèle conservateur.

/Vidéo à ce moment là pour illustrer le propos./

B ) Les conséquences

Aucun modèle ne fait l’unanimité et les plus minoritaires sont parfois très controversés.

Déchaux fait également état d’une pression grandissante en matière éducative par exemple, il y a énormément de choix possible qui parfois viennent s’entrechoquer.

Il appelle ceci le trop plein normatif, en effet la quantité de normes véhiculée fait que celles-ci ne peuvent pas toujours bien s’agencer entre elles.

(A la classe) Au vu de tout cela, la famille demeure t-elle une institution pour vous ? (Attente de la réponse)

Le point de vue de Déchaux est que « L’institution familiale demeure, mais ses formes changent », êtes-vous d’accord avec cela ?

Ou bien pensez-vous qu’aujourd’hui, il n’y a plus du tout d’institution familiale.

Selon Déchaux, l’institution familiale se défini comme une source de normes divers et variées, et plus comme un modèle dominant. Elle a changé mais elle existe toujours.

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