ESSAI.

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« School kills creativity. » [L’école tue la créativité.] Ken Robinson est un expert britannique en éducation renommé. Son message est que la créativité est aussi importante que l’instruction, et qu’on devrait lui réserver le même statut. Mais l’école est un bourreau6. Pour ma part, la créativité me rend heureuse. J’aime créer. J’écris des romans de genres différents, j’écoute de la musique en m’imaginant des scènes de films que j’invente de toutes pièces, je dessine des créatures fictives qui ne ressemblent pas à grand-chose, mais ce n’est pas grave. Je crée. Ma créativité n’a pas de limites et, je la laisse s’exprimer autant que je le puisse. Mais elle ne s’exprime qu’une fois que je suis chez moi, dans ma chambre, et nul par d’autre. Pourquoi ne s’exprimerait-elle pas à l’école ? Car même si j’adore l’anglais, le français, l’histoire, ce que je préfère par-dessus tout, c’est créer. Pourquoi l’école ne nous permettrait pas de nous épanouir ? Pourquoi ne nous incitent-ils pas à la curiosité avec des cours inventifs ? Pourquoi ne nous encouragent-ils pas à la diversité en proposant un programme riche et une personnalisation de l’apprentissage ? Car la vérité est, qu’à l’école, on ne nous laisse pas nous exprimer. Si on n’est pas bons dans les matières qu’ils nous proposent, alors on n’est pas intelligents, on n’aura pas notre diplôme de fin de scolarité et donc pas d’accès aux études supérieures. Donc pas d’avenir, et encore moins de bonheur7. C’est pessimiste, me direz-vous ? Pas vraiment.

L’éducation de nos jours est comme une usine7. Ce système est modelé à l’image de l’industrialisme. Je pourrais faire remarquer9 que les écoles sont encore assez organisées comme des chaînes d’usine, avec des cloches qui sonnent, des installations spécialisées en sujets séparés (bâtiments des sciences, bâtiments des matières littéraires…), des classes par groupes d’âge comme si notre âge était notre date de fabrication… Mais je ne m’étendrai pas9.

Heureusement, depuis quelques années, aux États-Unis notamment, une petite révolution se met en place. Des familles choisissent de retirer leur enfant du système scolaire traditionnel pour un système d’éducation à domicile et en associations. Et les études prouvent que tout y est bénéfique : non seulement l’enfant peut apprendre avec sa famille mais il peut aussi choisir ce qu’il veut apprendre en fonction de ses centres d’intérêts et ce qui le passionne le plus. Bien évidemment, il étudie quand même les matières de base, mais avec une approche différente. C’est un peu un programme personnalisé, sur-mesure.

Quoi de mieux pour s’instruire ? L’enfant prend beaucoup plus de plaisir à apprendre, et en plus de cela, il augmente ses chances de faire plus tard un métier qui le passionne vraiment, dans lequel il sera bon et accéder au bonheur bien avant tout le monde.

1 = accumulation. 2 = question rhétorique. 3 = allitération en r. 4 = parallélisme

5 = ironie. 6 = personnification. 7 = gradation. 8 = comparaison. 9 = prétérition

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