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Synthèse de documents cas

Par   •  22 Décembre 2017  •  3 074 Mots (13 Pages)  •  486 Vues

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6 D’une écriture rigoureuse, ce livre expose au plus large public des problématiques aussi complexes que la remise en cause du dimorphisme sexuel. Au croisement entre sexe, médecine, sport et politique, il fournit un exemple heuristique de l’histoire tourmentée de la médecine du sexe, il démontre à quel point le sexe lui-même est un objet complexe qu’il faut toujours historiciser. Le besoin de mettre en place un régime de vérification du sexe dans le sport révèle ainsi « cette tension entre la naturalité du corps et son historicité, sa plasticité » (p. 44), de sorte que la pratique sportive apparaît comme un lieu paradoxal du genre : à la fois lieu d’un certain effacement des différences sexuelles, physiques et esthétiques, et, puisqu’il est pratiqué en non-mixité, lieu où se préserve l’idée que ces différences seraient irréductibles.

Synthèse

Intro :

L’étude de ce corpus s’inscrit dans ce grand débat qu’est l’égalité homme-femme. En effet, le corpus de textes mis à notre disposition nous invite à une réinterprétation et ainsi à critiquer la notion de « genre ».

Tous d’abord, il est important de noter que le simple fait de vivre en société influence l’individu. En effet, le sexe étant une donnée biologique et le genre une construction sociale, nous tenterons à travers ce corpus de mettre en avant le poids de la société dans la construction de nos identités. En effet, l’Influence sociale se définit comme un ensemble de processus qui modifient les perceptions, jugements, attitudes ou comportement d’un individu à partir de sa connaissance des perceptions, jugements et attitudes des autres. Nos perceptions et nos choix sont influencés par le groupe qui nous entoure.

Le premier document, qui est un texte d’Ilana LOWY, est un passage tiré du livre l’Empire du genre-Masculinité,féminité,inégalité, donne le ton du corpus : le sexe est une notion difficile à saisir qui se confond généralement avec le genre. L’article sur Caster Semenya, permet de souligner les effets de cette confusion et la violence que celle-ci peut engendrer. Anaïs BOHUON quand à elle a écrit un livre retraçant l’histoire complète des tests de féminité dans les milieux sportifs.

Les différentes normes relative à la notion de genre et hérité du passé sont finalement toujours très présent à notre époque et influence pour beaucoup la perception que les Hommes ont du sport féminin.

Par ailleurs, certain considère que la problématique de l’influence sociale relève de la malléabilité de l’individu et du poids du contexte en fonction duquel l’individu adopte son comportement. De plus, la notion de conformité peut être défini comme suite : c’est l’idée qu’une personne modifie sa position et ou ses idées dans la direction de celle du groupe.

Partant de ces postulats idéologiques, une question mérite d’être posée : Peut-on maintenir une norme sociale en imposant des tests de féminité ?

Doc1 :

Le texte commence par expliquer les différences entre hommes et femmes en s'appuyant sur le fait que les différences entre les sexes ne sont pas seulement physiques (sexes différents). En effet, tout l'organisme répond à cette différence de sexe, qu'il s'agisse des systèmes organiques ainsi que du système nerveux. Il met en avant que la « femme est profondément différente de l'homme » et non l'inverse, ceci montre la supposée domination de l'homme.

Depuis le 19 siècle, la sexualité ne se résume plus à une distinction entre les organes reproductifs distincts, les hormones sexuelles ont une influence considérable sur toutes les cellules de l'organisme ainsi que celles du cerveau. Ceci est notamment la thèse du chirurgien français Alexis Carrel. Cette constatation de la part des chercheurs modifie considérablement la vision ancienne de la différence sexuée. Les désirs et attentes des deux sexes sont donc influencés par la sécrétion des organes mâles et femelles.

Cependant, ces mêmes chercheurs ont du mal à trouver des liens solides entre le sexe biologique d'un individu, le sexe des molécules sécrétées par ses glandes sexuelles ainsi que ses effets physiologiques. Des expériences faites sur des lapines castrées et des rats mâles castrés en leur injectant des extraits d'ovaires et de testicules montrent que tous deux sécrètent des substances « masculinisantes » et «féminisantes ». Dans les années 1920-1930, les chercheurs ont creusés sur la caractérisation chimique des substances sécrétées par les glandes sexuelles mâles et femelles. Ils ont constatés que la différence chimique entre les hormones sexuelles des deux sexes est minime.

Malgré cela, la distinction entre les hormones mâles et femelles a toujours été présente, de surcroît lors de l'essor de la production industrielle des hormones pour lutter contre les désordres du système productif. Les hormones mâles s'appellent « androgènes », produisant de la masculinité et les hormones femelles, les «œstrogènes» liés au changement cyclique dans le vagin.

Pour appuyer cette distinction, un gynécologue hollandais explique que l'instabilité hormonale des femmes dû au fonctionnement cyclique de ses glandes sexuelles «rend illusoire toute aspiration à l'égalité des sexes».

Le commerce d'hormones sexuelles interroge sur la vraie nature des différences entre les sexes car on peut modifier « les caractères sexuels secondaires par l'administration de doses élevées d'hormones sexuelles ».Le texte se penche donc sur l'intersexualité et l'identité du genre.

Les individus intersexués (qui naissent avec des traits sexuels intermédiaires) remettent radicalement en question la division naturelle de l'humanité en deux groupes distincts: les hommes et les femmes. Il s'agit ici de distinguer les rôles de la biologie, de l'éducation et de la socialisation dans le développement des traits masculins et féminins.

Depuis le début du XXe siècle, la masculinité et la féminité ne sont plus des entités fixes mais des extrêmes qui inclus des formes intermédiaires qui ont donné lieu à une reconnaissance de la pluralité des formes anatomiques et des traits comportementaux. Il y a eu une évolution entre cette reconnaissance et la vision qu'il y avait depuis le 19 siècle.

Cependant, il y a une volonté pour les personnes « intersexué » à choisir leur position, soit

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