Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

SOC 2005 Travail noté 4

Par   •  9 Juin 2018  •  1 968 Mots (8 Pages)  •  413 Vues

Page 1 sur 8

...

Passons maintenant à la question sur l’impact du développement des nouvelles formes d’emploi sur la qualité du travail. Je pense que la réponse peut varier dépendamment du milieu de travail et de plusieurs autres facteurs. Selon le chapitre que j’ai choisi, on mentionne que ce sont surtout les travailleurs de sexe masculin qui bénéficient des nouveaux types de participation coopérative et que les femmes n’ont accès qu’à la formation liée à des emplois déjà existants sans compter le fait qu’elles sont l’objet de fréquents transferts ou sont affectées à des contrats de courte durée. Personnellement, je trouve qu’en 2016, et particulièrement au Québec, la femme est aussi considérée sur le marché du travail que l’homme et elle n’a pas moins de possibilité au niveau de la formation à l’intérieur d’une entreprise. Il y a très certainement des domaines où la femme a plus de difficulté à se faire une place quand on pense au domaine de la construction. Mais les choses tendent à changer petit à petit et on retrouve un nombre grandissant de femme sur les chantiers de construction. Elles peuvent très bien suivre la formation en charpenterie à leur guise et il y a maintenant des subventions offertes aux employeurs dans le domaine de la construction pour encourager ceux-ci à l’embauche des femmes. Donc, je pense qu’il serait faux de dire que les hommes ont accès à davantage de formation que les femmes ou qu’ils obtiennent plus des postes de longue durée que celles-ci. Étant une femme et ayant été sur le marché du travail en tant qu’étudiante à temps partiel ou bien en emploi permanent à temps pleins, je n’ai jamais senti qu’il y avait de la discrimination à mon endroit par rapport à la formation ou bien à l’obtention de poste. Dans l’article que j’ai choisi, l’auteur ne fait pas mention des inégalités entre les hommes et les femmes. Il fait plutôt mention du fait que les avantages sociaux, l’accès au programme de perfectionnement et les bonnes conditions de travail sont offerts généralement aux travailleurs occupant des emplois permanents. Les risques de déqualifications seraient donc plus élevés pour les travailleurs à temps partiel ou temporaire car ils auraient moins d’opportunités en ce qui concerne la formation car celle-ci est prise en charge par l’employeur. Les emplois gratifiants seraient aussi offerts aux travailleurs permanents tout en leur permettant d’être plus souples et de passer aisément d’une tâche à une autre fréquemment, résultat d’une formation adéquate. En ce qui a trait à mon expérience personnelle par rapport à la formation donnée en entreprise, l’École de technologie Supérieure offre des formations autant aux employés permanents qu’aux employés temporaires. Un budget annuel est alloué au perfectionnement et, puisque le budget n’est jamais dépensé en entièreté, cet avantage est offert à tous désirant suivre une formation à l’interne ou à l’externe peu importe son statut. Au-delà de la formation offerte aux employés, l’octroi de poste prend en considération uniquement l’ancienneté pour plusieurs catégories de poste au sein de l’université peu importe le statut d’emploi de ceux-ci. Donc, la chance d’obtenir un poste permanent n’est pas plus donnée aux gens déjà permanents dans l’entreprise. Pour les postes de professionnels, les emplois sont octroyés en fonction des compétences et de la connaissance des tâches alors que la personne soit contractuelle, temporaire ou permanente et, si celle-ci a l’expérience exigée, elle aura autant de chance de l’obtenir peu importe son statut à l’ETS. Un autre aspect mentionné dans l’article universitaire qui porte à réfléchir sur le fait que ces nouvelles formes d’emploi soient une source de déqualification ou l’inverse des travailleurs est que les employés temporaires peuvent changer très souvent de poste. Ayant moi-même été temporaire durant 2 ans à mon arrivé à l’École de Technologie Supérieure, j’ai occupé 5 postes différents sur lesquels j’ai travaillé quelques mois, voire quelques semaines. Je suis mitigé sur ce sujet car tout dépend de la personne qui l’occupe et l’environnement. Il est clairement impossible de maîtriser complètement un nouveau poste à l’intérieur de 2 semaines. Donc, d’occuper un poste durant 2 semaines pour un remplacement de maladie pour ensuite être installé sur un poste complètement différent n’est pas nécessairement un gage d’apprentissage optimal pour l’employé. Le fait de changer la personne régulièrement de poste pour les besoins de l’entreprise peut rendre celle-ci plus stressée, insécure et même parfois mélangée entre les programmes appris sur les différents postes. Mais, encore une fois, je crois que cela dépend beaucoup des personnalités car le changement de poste entraîne automatiquement une nouvelle formation et cela peut aussi rendre les employés plus polyvalents, assurés et ils plus au courant du fonctionnement et des processus de l’université. Dernier aspect mentionné dans le chapitre écrit par Madame Tremblay qui n’est pas abordé dans le texte trouvé sur Internet est le fait que les emplois à temps partiel se traduisent d’ordinaire par des mauvaises relations de travail et un niveau d’engagement minimal vis-à-vis du travail et que ceux-ci sont plutôt occupés par des femmes, des immigrants, etc. Je suis totalement en désaccord avec cette affirmation car les gens de l’ETS ne sont pas traités différemment selon leur statut d’employé, leur sexe ou bien leur nationalité. Les gens sont accoutumés au roulement de personnel et aux nombreuses affectations temporaires.

En conclusion, je crois que l’évolution des nouvelles formes d’emploi peut contribuer à l’amélioration de la qualité du travail si l’employeur prend soin de former les gens concernés et tout peut aussi dépendre du milieu de travail et de la personnalité des travailleurs.

---------------------------------------------------------------

Bibliographie

Diane-Gabrielle T., Travail et société, Québec, Presses de l’Université du Québec, Québec, 2015.

Jean-Philippe Day, 1998, La progression des nouvelles formes d’emploi en enseignement, http://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk2/tape15/PQDD_0003/MQ33609.pdf

...

Télécharger :   txt (12.8 Kb)   pdf (52.2 Kb)   docx (14.5 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club