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Nouveaux mouvements sociaux.

Par   •  1 Juin 2018  •  938 Mots (4 Pages)  •  355 Vues

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Les revendications ne sont ainsi plus matérielles et ont des ambitions plus variées que l'amélioration des conditions de travail ou augmentation de salaire. Des auteurs comme De Melucci, Inglehart ou Touraine ont observé, dans les années 1960 à 1980, le développement d’un « registre post-matérialiste de l’action collective », où emergent des revendications portant sur les conditions des minorités tels que le féminisme, l’écologisme, les mouvements régionalistes et étudiants, ceux de la contre-culture jeune, les mouvements institutionnels, et ceux relatifs aux identités culturelles et sexuelles, cette diverstité de revendications fut le porpre de mai 68 où elles s'exprimèrent de maniére frontale et violente. Puis ces mouvements se démocratisent et ainsi des rassemblements sous forme de sit-in apparaissent dans le but d’attirer la sympathie de l'opinion public aboutissent des changements juridiques (ex : loi « Veil » du 17 janvier 1975 sur l’IVG).

Le sociologue A. Touraine met en avant trois principes constitutifs du mouvement social. D’une part, le principe d’identité, qui amène à une prise de conscience lors d’un conflit et donc l’émergence d’une opinion. D’autre part, le principe d’opposition supposant l’identification de l’adversaire lors du conflit. Enfin, le principe de totalité, qui signifie que les mouvements sociaux se définissent dans le cadre d’une interaction (ex : patronat et salaria), d’idéaux communs.

Les fonctions des mouvements sociaux sont celles de l’intégration et de la socialisation. De manière concrète, ils forment un tissu associatif qui anime la vie sociale. Ces agents socialisateurs permettent aux individus de se regrouper, de communiquer, et de se faire reconnaitre. Ces groupements intermédiaires génère l’action collective et contribue à la construction d’une conscience çcollective visant à concurrencer les acteurs public telle que la représentation syndicale et politique dans les démocraties. Ce sont donc des institutions différentes, mais qui ont leurs place dans la representativité démocratique.

L’analyse politique des sociétés libérales contemporaines met en relief ce qu’il est convenu d’appeler le déclin du/de la politique, envisagé souvent sous l’angle d’un désintérêt pour la chose publique. À l’opposé, pourtant, on constate aussi depuis quelques décennies un essor marqué de la participation, souvent intense et exigeante, aux activités de groupes que l’on a réunis dans de nouveaux mouvements sociaux. Ceux-ci ne se sont pas engagés dans le courant du socialisme traditionnel en se déclarant candidats au pouvoir. Leurs actions ont cependant toujours eu de réelles connotations politiques et l’on note même, depuis quelques années, une nette tendance à la politisation des initiatives en provenance de ce milieu.

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